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 REPONSE A FR3 SUITE DOSSIER PILLAGE DE LA FORET ROUMAINE

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GRINDESEL
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GRINDESEL


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REPONSE A FR3 SUITE DOSSIER PILLAGE DE LA FORET ROUMAINE Empty
MessageSujet: REPONSE A FR3 SUITE DOSSIER PILLAGE DE LA FORET ROUMAINE   REPONSE A FR3 SUITE DOSSIER PILLAGE DE LA FORET ROUMAINE EmptyJeu 4 Nov - 20:11

PILLAGE DE LA FORET ROUMAINE
Trésor de biodiversité qui serait désormais sous la menace d'un trafic international.
Réaction à l’émission publiée le 30/10/2021par FR3-
Visible sur https://www.francetvinfo.fr 
Ce reportage m’a interpellé à plusieurs titres.
Quel pays Européen et combien d’autres de par le monde n’a pas vécu les temps d’un système central désorganisé incitant l’individu entreprenant à devenir une personne indépendante et débrouillarde face à toute situation ?
Relever la Roumanie de la sinistre période Ceausescu et vivre depuis des années les suites qui perdurent en 2021, illustrent parfaitement ce qui s’est passé et se passe encore en Roumanie face à l’ampleur de la tragédie!
Ceux qui ont construit le reportage FR3 en question se devaient de prendre en compte tous les éléments à décharge pour porter un avis objectif sur des faits écrits pour stimuler la compassion d’auditeurs confortablement installés !
Le présentateur indique que ‘27 hectares de cette forêt auraient disparu l'année dernière, soit l'équivalent de la forêt de Fontainebleau’ alors que la surface de cette forêt est en réalité de plus de 20 000 ha… ce qui frappe évidemment les esprits écolos but de ce genre de reportage et, surtout, base des financements d’associations propres à enflammer les esprits. 
Notes de Grindesel :
La surface de la Roumanie étant de 13 839 100 ha et sa surface forestière 
d’environ 6 515 000 ha (47% de son territoire contre 31,5 pour la France).
27 ha exploités même si, tel était le cas, en coupe rase abhorrée par nos verts contradicteurs, pour être soit mis en attente de régénération naturelle soit replantés cela me semble pinuts! Par contre 20 000 ha serait différent puisque cela représente 3 %. Encore faut il savoir s’il s’agit d’ha rendus à l’agriculture ou à la régénération naturelle ou replantation ce qui demande un certain temps pour en vérifier les effets et résultat!
Dans cette superficie forestière, on compterait au moins 400 000 hectares de forêt vierge qui n'a pas été modifiée par l'homme.
Ce reportage ne précisait pas non plus si ’les vols de bois’ ont lieu dans ces parcelles protégées ou pas…ni si les ha récupérés depuis ou à venir par la régénération naturelle ou replantation des sols forestiers impactés ce qui pourrait être le cas ont été décomptés ...
Mon expérience personnelle
J’avais prospectée la Pologne en Juin 2000 pour tenter d’écouler les matériels de scieries Françaises ne trouvant plus repreneurs alors qu’en France, Dieu merci, ces arrêts ne sont pas le fait d’un système dictatorial!
En 2000 la rumeur de ’pillage de la forêt Roumaine’ n’alimentait pas encore les médias alors qu’à cette époque on pouvait le craindre!
Un groupe dirigé par un libanais y possédant deux scieries m’avait invité à venir sur place pour leurs établir un audit après leur avoir conseillé et vendus différents matériels de scieries d’occasion.!
Un ingénieur du groupe m’avait pris en charge à l’aéroport de Bucarest et nous avions pris la route de suite pour souper vers 20 h à Pietra Néant avant de franchir non sans peine un col sous une tempête de neige et découvrir en le descendant coté Ukrains, passé minuit, 3 minuscules scieries mobiles travaillant aux phares! Un travail de bagnard, sans engins de manutention!
Inquiet il m’apprit que l’énorme volume de bois non exploités sous la dictature avait attiré l’Europe entière et même la Chine qui avait parait il créé son propre port pour inonder son pays de produits de pacotilles manufacturés à bas prix et recharger les mêmes cargos ... de grumes!
Arrivés à l’hotel à 3 h du matin, levé 7 h30 avec un mal de tête j’ai découvert une minuscule épicerie... pharmacie en croisant sur une vaste place des dizaines de gosses de tous âges cartables en bandoulières rejoignant, à pieds, leur école, en chahutant, joyeux sous la neige.
Cela m’a rappelé 1950 dans mon village…
Ce samedi 30/10/2021 la première séquence du film FR3 m’a d’entrée étonnée et troublée : Elle proposait de suivre l’action de Mircea Barbu militant de l'ONG Agent Green
"Un collègue venait de lui signaler un camion chargé de bois n’étant pas déclaré", expliquait-il, caméra et portable en mains reliés à Facebook et aux services de police! 
Le camion repéré sur dénonciation, suivi par ce militant activiste fut intercepté en direct par la police: comment savaient-ils qu’il transportait ’du bois qui n'est pas déclaré’ alors qu’il s’agissait de bois de chauffage de faible valeur pour chauffer, comme en France, des Roumains vivant pour beaucoup, à mon sens, encore d’un system ’D de première nécessité!?
Du coup j’ai décidé de visionner le site face book de Mircea Barbu. Il expliquait que des ’camions comme ceux-ci envahissent les rues de Roumanie’. Un excellent et lucratif sujet pouvant être diffusé en France surtout si l’on apprend que filmer ce genre d’exploit présente des risques pour l’arcade sourcillerai de l’apprenti reporter que je découvre être affilié à l’agence Reporterre, friande de ce genre de sujets chocs!
Grindesel : N’est ce pas la même chose en France ou 80% d’un volume impossible à certifier de la vente de bûches se livrent et se consomme encore dans des conditions similaires au grand dam des professionnels patentés!
D’après le commentateur ce trafic représenterait en Roumanie’ des centaines de millions d'euros qui aurait un gigantesque impact sur l'environnement’ comme l’indique ce redresseur de tord rappelant de tristes moments!
Quel est le prix d’un stère de bois en Roumanie ? En France on en trouve, au noir, au prix coutant de 40 € soit 25 000 stères pour 1 millions d’euros! Sinon qu’en faire? Le laisser pourrir sur pieds sans améliorations ni sélection forestières ?

Que ceux qui dénoncent sans connaître leur sujet prenne le manche le temps suffisant pour avoir des calles aux mains et des problèmes de vertèbres!

C’est ainsi que de fil en aiguille j’ai découvert https://reporterre.net présentant la lutte 2.0 d’un activiste vidéaste 12 juil. 2021 et que j’ai décidé de proposer ma version
un point moins sectaire.

Pour lutter contre le vol du bois dans le nord de la Roumanie, Tiberiu Boșutar utilise les réseaux sociaux. Plusieurs fois par semaine, il filme les coupes ’illégales’ en direct sur Facebook. Filmer l’instant T est toujours moins fatiguant que de manier un passe partout, une cognée ou une tronçonneuse.

Grindesel: Pour preuve la vue d’un fourgon de charge utile de l’ordre de1200 à 1500 kg (?) chargé de 7 billons longueur probable 2 m /2,40 m longuement pisté puis portes arrières ouvertes sur un misérable pactole !

« Il faut désormais agir à l’échelle nationale », assure-t-il.

Téléphone en main on le voit ensuite filmer des souches d’épicéas. Il soupçonne être le fruit d’une coupe illégale et retransmet le tout en direct sur Facebook. Plusieurs dizaines de milliers de personnes suivraient parait il ses actions.
« Regardez ça mes amis, regardez ces souches ! » invective Tiberiu, « il n’y a aucun marquage ! » Sur cette parcelle où, d’après les documents officiels, ont lieu des coupes d’éclaircie se trouvent en effet plusieurs souches imposantes, vierges de tout marquage. C’est, d’après lui, un premier indice de l’illégalité de ces abattages (illégaux).
En Roumanie, chaque arbre destiné à la coupe doit être inventorié par un ingénieur forestier et marqué à l’aide d’un marteau spécifique, identifié par un numéro unique et gardé sous verrou au sein des locaux des Ocoale Silvice, les unités administratives chargées de la gestion des forêts. 
« Les travaux d’entretien ne peuvent justifier la coupe d’arbres comme ceux-là. Voyez, ils étaient matures », ajoute Tiberiu Boșutar face à son smartphone.
La police criminelle prend des mesures en vue de la constitution d’un dossier pénal. 

Notes de Grindesel
Demandez donc à un bucheron Roumain de veiller à abattre un arbre sur pied en veillant à laisser visible sur la souche la marque à l’aide d’un marteau spécifique, identifiée par un numéro unique frappée par un ingénieur forestier à la bonne hauteur, tout ceci dans un contexte forestier, à savoir sur la souche sinon au dessus de la coupe décidée par le bucheron donc toujours visible sur le tronc et en absence de chemins d’accès pour éviter de se coltiner à dos les récoltes de bois de chauffage sur de longues distances?

Les reporters du Collectif Focus)/du journal Reporterre sont ils à même de comprendre les nuances techniques ?

Les mots acérés et la voix grave, l’activiste (Expression du reporter de reporterre)tient son audience en haleine. Toujours en direct, il contacte la police criminelle qui arrive sur les lieux quelques minutes plus tard. La vidéo tourne à l’enquête policière.
L’activiste expose les plans de la parcelle, les documents officiels d’exploitation et développe son argumentaire jusqu’à l’arrivée de l’employé forestier chargé de la gestion de la parcelle.
La tête basse, poursuivi par Tiberiu Boșutar qui l’interroge, l’homme botte en touche. Pressé par la police, il s’exécute et commence à mesurer les souches pour le procès-verbal de constatation. Une ambiance de cour de récréation règne, les différents acteurs s’invectivant devant des milliers de personnes derrière leur écran.
En réalité, le conflit est moins léger qu’il n’y paraît. L’employé menace Tiberiu et le documentariste de la chaîne américaine HBO qui l’accompagne. Et finit même par prendre en photo les plaques d’immatriculation et menacer de représailles les personnes présentes
Tiberiu Boșutar mène ce genre d’actions plusieurs fois par semaine et constate toujours les mêmes comportements chez les employés forestiers. « Rien ne peut sortir de la forêt sans qu’ils en aient connaissance, ils sont forcément complices. C’est ce qui explique leur comportement menaçant », explique-t-il.
Notes Grindesel
Quelles sont les réponses des employés forestiers à ces assertions gratuites? N’ont ils pas le droit de couper quelques arbres pour faciliter l’accès au site s’il s’avère impénétrable voir l’arbre en question malade en méritant d’être abattu?
Voilà six ans qu’il traque et répertorie les irrégularités constatées sur le terrain. L’objectif n’est pas de s’attaquer aux travailleurs forestiers mais bien de faire changer les pratiques de toute la chaîne — notamment en pointant les failles de la législation.
Pour lutter contre l’exode de la jeunesse du village, il s’investit tout entier dans sa lutte
C’est en 2015 que l’homme a commencé son cheminement vers l’activisme. À l’époque, il partageait sa vie entre ses activités d’éleveur d’autruches et de directeur d’hôtel, tout en s’occupant de ses deux adolescentes.
Notes Grindesel
Un CV plein de compétences forestières...
Au détour d’une conversation, elles lui annoncèrent ne pas vouloir rester dans le village de Moldoviţa où elles avaient grandi. Un choc. « Pourquoi travailler ici si mes filles ne resteront pas ? » 
Il acheta une Harley Davidson et prit la route. « Pendant plus d’un an, j’ai parcouru les routes, à l’Est surtout. » Bulgarie, Turquie, Ukraine, Ouzbékistan, Crimée…
Notes Grindesel
En sommes en un un an il en est revenu gorgé de compétences forestières de pays souffrant des mêmes maux!?
Lui qui était peu sorti de son pays natal a découvert le monde. Il en est revenu apaisé, les idées claires. « La rancœur que j’avais envers mes filles m’avait quitté. Ici, tous les jeunes souhaitent quitter la région car elle est sinistrée et sans perspective d’avenir. Avec la richesse de nos forêts, nous pourrions tous être millionnaires, mais seules quelques personnes en profitent. Par la corruption et le vol, ils détruisent notre patrimoine économique. »
L’activiste Tiberiu Boşutar vérifie la légalité d’un chargement de bois à l’aide de l’application de traçage du bois. 
Pour lutter contre l’exode de la jeunesse du village, il s’est investi tout entier dans sa nouvelle mission : lutter contre le vol de bois. « Ces forêts sont importantes sur le plan écologique, certes, mais elles constituent surtout notre richesse économique. Celle-ci est pillée, sans aucune retombée positive pour nos communautés. C’est pour cela que je me bats, pas pour l’écologie. »
Depuis qu’il a tout quitté pour mener son combat, l’argent vient à manquer. Il survit grâce aux dons récoltés par son association. Ça ne l’empêche pas d’acquérir des caméras et de les installer sous ses fenêtres, pour surveiller les camions chargés de bois quittant le village. À l’aide du Sumal, le logiciel national de traçage du bois, l’homme vérifie si les grumiers sont en règle. Ont-ils déclaré le transport ? Le volume de bois chargé correspond-il aux avis enregistrés sur la base de données ? Le type de bois est-il conforme ?
« Avec trois ans d’enregistrement 24 heures sur 24 et plus de 20 000 chargements vérifiés, je suis devenu un spécialiste », sourit-il. Son militantisme lui prend tout son temps. Tiberiu écrit des rapports sur ses découvertes, saisit la police, la garde forestière, écrit au procureur, émet des recommandations aux politiques. Sur ses bureaux, des piles de dossiers s’élèvent, documentant les techniques de vol employées par les agents économiques et les employés forestiers : sous-évaluation des volumes, déclarations tronquées et modifiées, utilisation de faux marteaux de marquage ou de phéromones pour attirer des insectes xylophages sur les parcelles afin de justifier une coupe rase...
Note de Grindesel : Voir photo d’une zone déboisée illégalement dans le district forestier de Brosteni. L’Europe de l’Ouest n’a pas eu besoin de diffuser des phéromones pour attirer des insectes xylophages, les Scolytes, en 2020 et 21!Les vrais destructeurs pouvant motiver des ’voleurs ’ou pseudos voleurs face à une administration inexistante ou débordée?
« Je m’attaque au système qui permet le vol et le blanchiment du bois, pas aux acteurs de terrain »
Le quarantenaire essaie cependant d’entretenir de bonnes relations avec tous les acteurs du bois. « Je ne vais pas poursuivre de pauvres chauffeurs de camions qui n’y peuvent rien comme le font d’autres activistes. Ce genre d’action, c’est du cirque. Ce qui m’intéresse c’est de m’attaquer au système qui permet le vol et le blanchiment du bois, pas aux acteurs de terrain qui subissent la corruption et essaient de s’en sortir. »
L’homme a par ailleurs démontré que les travailleurs forestiers ne pouvaient pas survivre en ne transformant que du bois acquis légalement.
En 2017, avec quelques amis (Grindesel : Amateurs ou professionnels du sciage?), ils investissent chacun un millier d’euros dans du bois brut pour le transformer et le vendre, en respectant la législation en vigueur. Bilan des courses ? Une perte nette de 50 %. Le prix de revente des planches est en effet trop bas... mais ce bas prix est justement la conséquence d’un afflux de bois illégal sur le marché. « Il est facile de comprendre que tout le monde vole. C’est un cercle vicieux qui s’autoalimente. »
Note de Grindesel : J’avais cru comprendre que le bois de chauffage rapportait des millions d’euros ...
C’est en partie grâce à ce travail acharné que la législation sur le bois a progressé ces dernières années . Mais avec sa popularité grandissante, les ennemis se sont multipliés : des commerciaux jusqu’au ministère en passant par les employés forestiers. Comme il le martèle, « le vol de bois ne peut advenir sans la complicité de toute la chaîne forestière. » L’argent remonte jusqu’aux partis politiques, finance des campagnes politiques ainsi que de luxueuses voitures ou de somptueuses maisons. En Roumanie, la forêt est l’affaire des puissants et gare à ceux qui se trouvent sur leur chemin.
Note de Grindesel : Suivant les cas le bois c’est soit un pactole soit une misère !
En 2020, Tiberiu a été attaqué en diffamation par le secrétaire d’État aux forêts Gelu Puiu . Ce dernier lui demande 200 000 euros pour l’avoir qualifié de « voleur » dans l’un de ses directs Facebook. Gelu Puiu, directeur forestier régional avant d’être secrétaire d’État, avait pourtant bel et bien été condamné dans une affaire de coupes illégales.
Note de Grindesel: Mr Gelu Puiu a démissionné en Avril 2020 : Source = Ministère de l’économie et des finances Française
En 2021, Tiberiu Bosutar a été accusé de trafic de cigarettes. Des centaines de cartouches ont été retrouvées dans la maison d’une employée forestière, qui accusait Tiberiu d’en être le propriétaire. Au tribunal, aucune charge n’a finalement été retenue contre lui, faute de preuves. Cette année toujours, les deux associations de défense des forêts qu’il a créées ont été visées par un contrôle fiscal à la suite d’un signalement fait à l’Anaf — l’équivalent du fisc. Les deux personnes citées dans le procès verbal comme les dénonciateurs, par ailleurs proches de Tiberiu Bosutar, affirmèrent n’avoir jamais fait de tels signalements ou déclarations.
Là encore, le contrôle n’a conclu à aucune irrégularité. Plus grave que ces intimidations et attaques en justice, Tiberiu est aussi victime d’agressions. À l’été 2020, il a été attaqué par deux hommes qui ont percuté sa voiture avant de briser les vitres avec des haches. Le tout a été retransmis en direct sur Facebook par Tiberiu. Il n’y a eu aucune poursuite pénale envers les agresseurs.

Dans la forêt de Brosteni, dans le nord de la Roumanie, de nombreuses irrégularités ont été constatées. 
Enfin, la presse locale se charge aussi de nuire à sa réputation en menant depuis plusieurs années une campagne de dénigrement.
Les articles et vidéos diffamantes sont largement relayés par divers groupes et syndicats d’exploitants ou de propriétaires forestiers. « Les voleurs crient aux voleurs », « Le loup qui se prétend garde des brebis »... autant de titres de presse pour qualifier le personnage de Tiberiu. 
« Il faut bien comprendre que dans nos villages, tout le monde vit du bois, directement ou indirectement. Personne n’a intérêt à changer les choses. Chaque famille compte des employés du domaine forestier, cela explique ces campagnes de dénigrement. S’attaquer au trafic de bois, c’est s’attaquer à tous les habitants. »
Aujourd’hui, Tiberiu Boșutar vit dans la précarité. Il loue un studio et l’appartement dont il est propriétaire est en ruine. 
« J’ai tout sacrifié pour devenir activiste, même mon père ne m’adresse plus la parole. On me prend pour un fou, un Don Quichotte qui se bat contre les moulins, mais je crois en ce que je fais. » 
Si l’activiste est fier de quelques avancées récentes, notamment des améliorations portées au traçage du bois, il découvre chaque semaine de nouvelles manières de contourner les règles. Les voleurs ont toujours un coup d’avance.
« À l’échelle de ma commune, tout a empiré à cause de moi. Je voulais des retombées économiques mais ce sont les entreprises des villages voisins qui profitent aujourd’hui de notre bois. Il nous faut désormais agir à l’échelle nationale. » Il ajoute : « Peu importe si on me tue. De toute façon, il est trop tard pour m’arrêter. »
 La première avancée est la reconnaissance des « déchets » de transformation comme masse ligneuse dans le code forestier.
La deuxième a été la mise à jour du système du traçage du bois.
Source : Hervé Bossy et Hugo Nazarenko (Collectif Focus) pour Reporterre

Partout en France, des citoyens se liguent pour que vivent les forêts
Gaspard d’Allens (Reporterre)18 octobre 2021
Les 16 et 17 octobre, une salve d’actions contre « l’industrialisation des forêts » est organisée en France.
À la suite de la publication de l’Appel pour des forêts vivantes l’été dernier, dans Reporterre 
« un carnaval révolté » est prévu contre les coupes rases . Dans le massif du Morvan, Dans le Limousin, Dans les Pyrénées, Ailleurs, des balades, des pièces de théâtre, des projections et des discussions sont au programme.
« Cette dynamique est née de la rencontre entre plusieurs luttes de terrain, raconte à Reporterre Régis Lindeperg. C’est un mouvement spontané ?!
« Nous ne souhaitons plus être les spectateurs passifs du ravage » : Une année jugée « décisive ». Ils dénoncent la multiplication des coupes rases, l’enrésinement 
l’extrême mécanisation des travaux forestiers. Ils réclament un véritable service public forestier (Ecolo) et la fin des projets de centrales à biomasse.
Notes de grindesel
Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, est un ardent défenseur de la forêt. À l’Assemblée nationale, il a affirmé qu’« une forêt se cultive et s’exploite ».Il s’est attristé de voir les forêts « réduites à des considérations environnementales en ne tenant pas compte des aspects socioéconomiques ».
Pour reporterre « Seule une pression sur le terrain pourra faire plier l’État »
« Au sommet de l’État, tout est verrouillé » Le texte est signé par une cinquantaine d’organisations dont l’association Canopée, le Réseau pour les alternatives forestières ou encore le Snupfen — le syndicat majoritaire de l’Office national des forêts.
Il est aussi porté par des professionnels et des forestiers engagés dans les circuits courts et la sylviculture proche de la nature.
Le mouvement a reçu également le soutien de personnalités et d’intellectuels .
Il s’agit de former une alliance entre une multitude d’usages et d’approches qui se retrouvent toutes dans leur opposition à l’extractivisme forestier. »
Pour le collectif , par principe, une forêt vivante s’oppose à une forêt plantée, monospécifique, surexploitée, alignée au cordeau et sans biodiversité.
« Nous devons nous réapproprier la responsabilité de notre environnement »
Le mouvement cherche à reterritorialiser les luttes écologistes. « La protection de la nature n’est pas qu’une affaire d’experts. 
Nous défendons l’idée que c’est depuis les milieux de vie que peuvent se réinventer des relations adéquates aux écosystèmes, moins en répétant de grandes généralités sur la crise environnementale qu’en mettant en partage notre aptitude à prendre soin de là où nous habitons.
Nous devons nous réapproprier la responsabilité de notre environnement dont nous avons été exclus (?!). Chacun sait que les États, enferrés dans les logiques imposées par les lobbies productivistes, en sont incapables. »
Le grimpeur arboriste Thomas Brail, défenseur des forêts sur le terrain déclare "Un arbre, c'est l'éloge de la lenteur"
Note de Grindesel
Hélas, même bien soignés, il leur arrive de mourir.
Plus que de faire un coup d’éclat, les membres de l’Appel cherchent à enraciner leur combat (!) et à accroître le rapport de force.
En mars, ils organiseront une action de désobéissance civile. Les signataires de l’Appel se disent non violents mais assument la possibilité d’être dans l’illégalité.
Des militants écologistes expulsés de Forexpo
Note de Grindesel
SVP Laissez nous travailler...
La mécanisation de la sylviculture
Note de Grindesel
Et si vous preniez une tronçonneuse?

« On adapte les forêts aux machines et on est en train de devenir esclaves de ces machines », explique Bruno Doucet. une coupe rase tous les 35-40 ans. Ce cycle était encore de 60-70 ans il y a vingt ans. »
Note de Grindesel
...et les machines aux forêts alors que les gourous incitent à les détruire. Belle conception de la démocratie!

Reportage — Forêts Humus, sous-bois, essences… ce qu’ils nous racontent de la forêt

Alain Pitton/Reporterre Le 27 octobre 2021
La forêt nous entoure, mais nous ne la connaissons plus. Car la crise écologique est aussi une crise dans notre rapport au vivant. Savoir lire une forêt est essentiel. Pour retrouver un lien direct avec elle, le forestier Daniel Pons nous a guidés à travers la montagne.
Grindesel pourrait avoir écrit ce texte !
Dans la fraîcheur du matin, la brume couvre encore les sommets. Elle ruisselle lentement vers la vallée, glisse dans les bois, s’arrime aux feuillages. À Arbas, dans le massif des Pyrénées, la forêt se révèle par petites touches comme si elle était enveloppée dans du coton.
Les arbres s’accrochent à la pente, la cime tendue vers le ciel. C’est un manteau dense et touffu, quasi inextricable, un fracas de branches et de troncs, un camaïeu de vert dont le sens et l’intelligibilité semblent nous échapper. Daniel Pons, un ancien garde forestier, nous guide à travers la montagne. Ses pas fermes se frayent un chemin dans l’épaisse végétation. Nous sommes ici avec lui pour apprendre à voir, à écouter, à ressentir.
La forêt est là, tout autour de nous, mais nous ne savons plus la lire. C’est comme si nous étions devenus analphabètes. Nous n’y voyons qu’un décor, une abstraction que nos yeux peu avertis ont tendance à résumer à de « la nature ».
Les lambeaux de brume, en pesanteur au-dessus de nos têtes, couronnent ce mystère. La forêt est cette inconnue immémoriale qui peuple la lisière de nos vies.
On s’y promène, on y flâne, on s’y réfugie des trépidations urbaines, mais nous ne la connaissons pas. Nous peinons à comprendre ses cycles et son histoire. Devant cet enchevêtrement de vies, nous sommes démunis.
« La faculté de voir n’a rien de spontané », reconnaît Daniel. C’est un art qui s’aiguise et que l’ancien garde forestier nous invite à polir comme une pierre précieuse.
Depuis qu’il a récemment quitté l’Office national des forêts (ONF), le jeune retraité a choisi de faire un pas de côté. Il s’est libéré de ses carcans — l’impératif de production, le diktat de la rentabilité — pour élargir l’horizon et prendre la mesure du temps. 
« J’ai ouvert la boîte de Pandore, je me suis désincarcéré de mon regard de professionnel », dit-il en souriant. Sous les ramures des grands arbres, il a découvert tout un monde, comme une galaxie en expansion qui n’attendait plus que d’être explorée.
Depuis sa retraite, Daniel organise des marches dans les bois. Il emmène avec lui des habitants du coin, mais aussi des militants opposés à la mégascierie Florian, un projet industriel qui menace les Pyrénées.

Au cours de ses balades, il cherche à réenchanter notre regard et à retrouver un lien direct, voire quasi charnel, avec le milieu qui nous porte. La crise écologique ne se vit pas seulement à travers des chiffres, dit-il, c’est aussi une crise de la sensibilité, une crise dans notre rapport au vivant.
La forêt ne doit pas devenir une langue morte
Pour apprendre à lire une forêt, le forestier nous incite à devenir tour à tour pisteur et archéologue. Il faut être attentif à une série d’indices, guetter les signes, fouiller l’humus. 
« Il n’y a pas vraiment de méthode, c’est avant tout de la curiosité », prévient-il. Avec lui, on entre dans les bois comme on plonge dans un grand bain. Inutile de vouloir suivre les chemins balisés, il faut tracer sa route à grandes enjambées, au cœur des taillis, suivre les sentes de bêtes, grimper par-dessus les chablis, ces arbres renversés par les vents ou brisés par le poids de la neige.
Jean Giono écrivait qu’il existe dans les bois des bruits qui courent comme des paroles.
Daniel joue les interprètes pour que la forêt ne devienne pas une langue morte. « Quand on arrive dans les bois, il faut se mettre à l’affût et apprendre à lâcher prise pour mieux laisser ses sens en éveil, explique-t-il. Ensuite, on doit avoir plusieurs réflexes. Il faut regarder les différentes essences d’arbres et leur stade de maturité, la forme des sous-bois, le tapis herbacé, la présence de bois mort sur pied et par terre, leurs volumes… Tous ces signes permettent de donner l’âge de la forêt, son histoire et son degré de naturalité. C’est comme une carte d’identité. »
Le forestier Daniel Pons observant un tronc.
Daniel s’inspire de la phytosociologie, une discipline botanique qui étudie les communautés végétales et leur relation au milieu. Chaque plante est indicatrice d’un écosystème et raconte une histoire.
Chaque essence d’arbres témoigne d’une étape dans l’évolution naturelle des forêts. Par exemple, les hêtres et les chênes, qui sont des essences dites de dryades — des arbres à longévité élevée —, représentent le stade ultime des forêts tempérées. Le frêne, le bouleau, le merisier ou encore l’érable indiquent quant à eux des forêts plus jeunes, en voie de mûrissement.
Sur les contreforts d’Arbas, le regard de Daniel s’attarde d’abord sur la taille des arbres. La majorité sont des hêtres. Ils montent droit, à plus de 30 mètres. Certains ont plus de 250 ans. Trop âgés, plusieurs se sont effondrés.
Ils ont créé des puits de lumière qui permettent aux jeunes pousses de grandir. Peu à peu, la forêt se régénère.
À nos pieds, on découvre également du fragon. La présence de cette plante aux feuilles épineuses indique que le milieu forestier est préservé et que le terrain n’a pas été soumis à des coupes régulières.
Note de Grindesel
N’excluant pas des coupes irrégulières ...
On trouvera plus tard des plantes à bulbe — l’ail des ours et de la consoude — qui ont les mêmes significations. Plus haut, le houx révèle que le lieu n’a pas été pâturé par des troupeaux depuis longtemps.
Note de Grindesel
Remarque surprenante! L’ail des ours, la concorde et le pâturage seraient-ils à privilégier plutôt qu’une sylviculture forestière régulière?
La forêt Pyrénéenne et le réseau routier correspondant est particulièrement difficile d’accès. Le pourcentage important des pentes rend les parcelles inaccessibles ’aux moyens modernes d’exploitation.
Les hêtres de cette région, objet d’un projet de scierie adapté au volume envisagé les entreprises régionales s’en étant toutes désintéressées et pour causes diverses, sont nerveux donc fendifs et présentent souvent des cœurs décentrés! Pourquoi l’investisseur a sélectionné cette région alors que notre pays dispose de sites de biens meilleurs qualités? Curieux(x) mystère(s) venant de la part d’un groupe international paraissant compétent…
Après avoir montré à quel point ce bout de tronc était friable avec son couteau, Daniel Pons l’ouvre pour voir les galeries faites par les xylophages.
Note de Grindesel
Cette démonstration n’a rien d’exceptionnelle. Elle est visible dans quasi toutes les forêts Française surtout depuis 2020 avec les attaques de scolytes !
La présence de gros bois au sol, en décomposition, témoigne aussi de l’ancienneté de la forêt. À la couleur du pourrissement — du jaune orangé au mauve —, on peut établir le moment de la chute de l’arbre. Daniel n’hésite pas à creuser dans les artères du bois, à y plonger les mains pour étudier les champignons et les insectes xylophages qui pullulent à l’intérieur. Il lit à arbre ouvert.
Note de Grindesel
Belle mais banale description pour tout forestier...
En nous emmenant dans les bois, Daniel veut surtout faire voler en éclats une idée tenace qui consiste à croire que la forêt serait un territoire sauvage situé en dehors des sociétés humaines. Une sorte de nature vierge et immaculée. En réalité, la forêt n’a rien d’une donnée originelle. L’homme y est partout présent, depuis des siècles, et ses gestes ont façonné les écosystèmes.
Note de Grindesel
Remarques contradictoires! L’homme était en effet partout présent La biodiversité y serait donc reine depuis que l’homme moderne s’en serait éloignée? A votre avis pour n’en sauvegarder que la dite biodiversité ou faute de bras courageux ou/ et de possibilité de l’aménager aux critères actuels pour en retirer un revenu décent pour l’ensemble de la collectivité?
Détail moussu d’une souche.
Note de Grindesel
Il n’est pas non plus interdit de s’extasier de rencontres similaires dans une forêt entretenue. La création de nouvelles forêts serait elle interdite? Dans ce cas comment doit on procéder d’après votre ancien employeur disposant au fil du temps de moins en moins de bras ayant migrés naturellement des bras vers l’esprit, de plus en plus narrateurs des milieux qu’ils se satisfont de voir déperrir? C’est la faute acquis(e)?
« Avant d’être délaissée, la forêt a longtemps été un espace vécu, un lieu habité, raconte Daniel. On en a perdu la trace et la mémoire, mais des marques subsistent. » 
Dans la forêt d’Arbas, on retrouve ainsi des ruines d’habitations, des murs en pierres sèches et des meules de charbonnage. « En 1900, il existait une centaine de métiers liés à la forêt, cet espace apportait un complément de ressources indispensables aux populations rurales », dit Daniel.
L’intense activité humaine du XIXe siècle pourrait expliquer aujourd’hui la présence de replats à flanc de montagne. À l’époque, on installait dans ces clairières des bûchers pour fabriquer du charbon de bois. On y pratiquait aussi l’agroforesterie en cultivant des châtaigniers, appelé alors « l’arbre à pain ». Certains ont survécu jusqu’à aujourd’hui. Leurs branches se sont ramifiées, le lierre les a envahis. On peine à croire qu’ils proviennent d’une plantation.
« On ne peut pas comprendre l’état actuel de la forêt sans connaître son histoire sociale, souligne Daniel. C’est comme un miroir de notre relation au vivant. » Ici à Arbas, la forêt est marquée par l’abandon des humains et par l’exode rural. La forêt s’est émancipée des forces anthropiques pour pousser en libre évolution. Elle a retrouvé sa puissance spontanée et s’est mise à courir comme un athlète à qui on délie les jambes.
Note de Grindesel
Tout athlète est mortel. Aucune régénération naturelle ou artificielle ne peut renouveler une forêt originelle u sens propre du terme sans un minimum d’entretien.
À l’inverse, en contrebas du massif, dans la plaine, du douglas et des chênes rouges ont été plantés en rangées à partir des années 1950. Avec la mécanisation, les coupes se sont intensifiées et le milieu s’est simplifié. Rien ne pousse sous les allées. Tout est « propre » et silencieux. Uniforme comme un champ d’arbres. C’est une forêt morte, se désole l’ancien forestier.
Note de Grindesel
Qu’un forestier déclare cela n’est pas digne de lui. Seul un intégriste est capable de transformer ses compétences acquises en cotre vérités! Douglas et, surtout, les Chènes d’Amérique se régénèrent parfaitement sous réserve de leurs offrir quelques soins sylvicoles appropriés. J’en témoigne et suis à même de vous le démontrer de visu dans toute la France.
Pour lui, c’est le principal danger qui nous guette : que l’appauvrissement de notre regard coïncide avec l’appauvrissement du milieu. L’époque pourrait d’ailleurs être charnière, alerte-t-il : « Nous vivons comme des zombies, hors-sol, déconnectés des éléments. En parallèle, l’industrialisation des forêts progresse. Alors que nous détournons le regard, la destruction s’intensifie. »
Note de Grindesel
A défaut de loup, ours ou de dahu bien connu dans les pentes sauve qui peut! Les gourous; traduction moderne des falks new ne sont pas loin!
Ces balades se veulent comme un antidote, une manière de densifier notre lien à la forêt pour y retrouver de l’épaisseur et de l’histoire. Savoir lire une forêt est essentiel, considère notre guide. On ne défend bien que ce que l’on connaît, on ne lutte que pour ce que l’on a appris à chérir.
Note de Grindesel:
... pour y retrouver de l’épaisseur, de l’histoire … MAIS AUSSI le bon sens forestier et garder sinon perdre la raison?

UN AUTRE EXEMPLE PROPOSE PAR REPORTERRE?
SAUVER LES FORETS UN CHANTIER POUR LES PROCHAINS DIRIGEANTS ALLEMANDS
Des pins et des épicéas d’un vert profond ne restent que des squelettes d’arbres brun-gris, des troncs morts, sur des centaines d’hectares. Chênes et hêtres ont perdu leurs feuilles, parfois leurs branches.
De la Forêt-Noire au massif du Harz, des forêts de Bavière à celles du Brandebourg, c’est le même constat. « Nos forêts sont malades », alerte dans une vidéo la ministre allemande de l’Agriculture Julia Klöckner.
Outre-Rhin, seul un arbre sur cinq est encore en bonne santé, selon le dernier rapport officiel. Ce chiffre n’a jamais été aussi bas depuis le début des relevés, en 1984. Autre record : 138 000 hectares de forêts sont morts en 2020.

Note de Grindesel
Conclusion de la ministre fédérale Julia Klöckner 
Le fait que nous ayons également pu parvenir à une position commune et donc à un accord sur la question des forêts au sein du Conseil est d’une grande importance. Le renforcement de nos forêts va de pair avec une gestion forestière durable. En effet, ce sont nos sylviculteurs et nos propriétaires forestiers qui doivent gérer la préservation et la transformation des forêts face au changement climatique. Nous avons besoin d’un équilibre raisonnable entre protection du climat, biodiversité et rentabilité.

L’auteur ayant traduit la conclusion Madame la ministre fédérale Julia Klöckner n’avait pas gommé le fait que les scolytes ont ravagés les Epicéas et mis à mort des millions de m³ d’arbres sur pieds et oublié ou omis de préciser que durant cette période (1984/2020) des centaines de milliers d’arbres ont pointés leur nez grâce à une régénération naturelle point qu’oublient toujours de noter nos chers écolos de peur de passer pour des bacs moins quatre de toute vie forestière on aurait pu croire à ses affirmations...En fait il est drogué aux falk new !
En Roumanie, Ikea est accusé de « massacrer » les forêts
Justin Carrette (Reporterre) le 20 septembre 2021
Focșani et Tătaru (Roumanie), reportage

Notes de Grindesel concernant ce dossier sur IKEA
Comme d’habitude la recopie de ce genre de reportage oubli une fois de plus de préciser qu’après une coupe rase la plupart du temps décidée après évaluation sylvicole prise suivant de multiples données, des milliers de graines n’attendaient dans le sol que la lumière pour pointer leur nez grâce à leur capacité de régénération naturelle point qu’oublient toujours de noter nos chers écolos de peur de passer pour des bacs moins quatre de toute vie forestière ou pour d’autres raisons toutes aussi inavouables ?
Mircea Barbu devrait suivre des cours de sylviculture: Les bois morts des forêts primaires dégagent du gaz méthane et non du CO²
Ce serait être naïf de penser le contraire …
Il n’est pas interdit de vendre du bois certifié c’est l’inverse!
En France la moitié des millions de m³ de BOIS (Grindesel ’certains ’experts confondent les m³ avec les stères ’
récoltés chaque année est, en gros, vendu en qualité bois de chauffage pour un usage personnel correspondant à sa consommation annuelle…
Suivant les essences et quelque soit le pays concerné tout professionnel sait qu’entre 35 et 65 % de ce volume est vendu ’au noir’ ou auto consommé en Bois énergie .
Depuis la chute du dictateur Ceausescu en 1989, de nombreuses entreprises commerciales sylvicoles s’affairent à exploiter — parfois illégalement — ce trésor national, ces forêts qui n’ont parfois jamais connu l’influence humaine.
« Il y a 10 ans certaines personnes allaient simplement dans la forêt et coupaient les arbres sans aucune autorisation. Dans la dernière décennie, cela s’est transformé, la déforestation continue mais en étant tolérée, avec tous les papiers nécessaires pour continuer à couper légalement des forêts anciennes et primaires. »
La place retrouvée des arbres parmi les vivants
Note de Grindesel
Sans soin et sans récolte avant leur age dit d’exploitabilité (entre 40 et 60 ans pour un Douglas / 20 à 30 pour un peuplier/ 120 à 300 ans pour un chène etc les arbres aussi meurent... Sinon ils se décomposent en produisant du méthane, gaz particulièrement toxique cas des fameuses forêts non entretenues de par le monde comme une grande partie de la forêt Amazonienne …. Je préfère capturer leurs CO² dans mes charpentes/ meubles et parquets!
Pour le reste à chacun de se faire son cinéma sur l’histoire des arbres et de la vie, en général mais de grâce considérez que vous n’êtes pas seul sur terre pour débattre calmement, sans a priori et dans le respect de l’autre.

Gaspard d’Allens le 24 août 2021
Les études scientifiques récentes ont rendu aux arbres un statut d’être vivant qu’ils avaient perdu. Dans une série de trois articles, Reporterre s’est intéressé à ce regain d’intérêt pour ces majestueuses plantes et pour les forêts qu’elles constituent.
Francis Hallé : « Se libérer du règne de la mesure et renouer avec la sensibilité »
« On ne défend bien que ce que l’on a appris à aimer », assure le botaniste Francis Hallé, qui vient de fêter ses 83 ans.
Partout en France, la bataille pour sauver les arbres s’intensifie
Il y a celles qui s’enchaînent à un arbre, ceux qui multiplient les recours en justice, les grévistes de la faim et les vidéastes militants… Le mouvement en défense des arbres bourgeonne et profite de l’efficacité des réseaux sociaux.
En ville, dans les forêts, « on bataille partout », résume Thomas Brail, resté 28 jours sur les branches d’un platane.
Les arbres ont une « conscience de soi » et une sensibilité
Autrefois ignorés, les arbres ont retrouvé leur place parmi les vivants grâce aux études scientifiques récentes. Ces êtres sont munis d’une « conscience de soi », d’une sensibilité et d’une forme d’intelligence, constatent les chercheurs.
Note de Grindesel
Alors bienvenu à mes amis les arbres dans le club d’une conscience de soi…
Si Reporterre est un média qui propose des informations claires et pertinentes sur l’écologie dans toutes ses dimensions, ainsi qu’un espace de tribunes pour réfléchir et débattre dans toutes ses dimensions que signifie que pour tous les autres, l’écologie, la politique, qui d’autres que Reporterre peut débattre des questions de nature et de pollution — même si nous suivons attentivement les questions vitales posées par ceux qui ne pensent pas comme eux ?

CE AUQUEL GRINDESEL CROIS
Les pays et les civilisations ont inventé au fil des siècles des usages devenues pour beaucoup de pays dont le nôtre, des lois, des droits et des devoirs. Cela me convient.
Ces lois, ces droits et ces devoirs sont censées être appliquées en respectant ce qui parle à chaque être humain : LES DROITS DE L’HOMME.
Ok pour les ’batailles de l’esprit’
Non à la résistance civique minoritaire et aux violences multiples qu’elles génèrent ou/ et nourissent alors qu’il y a tant à faire autour de nous de plus humanitaire!.
Le vote a été inventé pour que chacun de nous s’exprime. Même cela vous exaspère ?
FALK NEW ou REALITES ?
Ministère de l’économie et des finances Française
Nouvelles Agro-agri de Roumanie :
De l’autre côté de l’UE
Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse du Service
Source Économique de Bucarest !
Je vous invite à lire le site suivant relayé par le Ministère de l’économie et des finances Française:
De l'autre côté de l'UE- Nouvelles Agro-agri de Roumanie
https://www.tresor.economie.gouv.fr 
Août : Près de 6 000 affaires pénales pour délits forestiers page 15
Août : Travaux de régénération forestière sur 25 189 ha en 2020 pages 16

Grindesel: A chacun de faire la part du vrai et du faux ou du discutable comme j’ai essayé de vous le proposer
Le 04 11 2021
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REPONSE A FR3 SUITE DOSSIER PILLAGE DE LA FORET ROUMAINE
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