DEUXIEME PARTIE NOTA: Commencez la lecture de cette seconde partie de préférence après la première ...
Apprendre en catimini et de notre propre initiative que l’on ne verra jamais grandir nos frênes pour réaliser qu'en réalité environ 5 millions de plants ont été vendus et plantés en toute confiance et de bonne foi entre 2000 et 2023 (Pour l’instant) , sans refus de vente imposé, est une erreur de gestion écologique et financière toujours en cours.
- Nos coopératives et fournisseurs de plants forestiers auraient ils été contraints de respecter finalement leurs engagements statutaire ou légaux de bonne reprise de plantation – ce qui n’a pas été proposé ni à minima respecté! Le principe de précaution qui aurait pu aussi s’imposer ’toutes démonstrations du caractère endémique’ ayant été fait entre 1992 et 2008 ?
LES PEPINIERES FORESTIERES UN ACTEUR AU SERVICE DE LA FILIERE
- Pourquoi et comment contrôler les maladies des arbres forestiers en pépinières Rev. For. Fr. LXX - 6-2018 - https://hal.science/hal-03447415/document
- Cécile ROBIN UMR BIOGECO, INRA Université de Bordeaux INRA Centre nouvelle-Aquitaine-Bordeaux (cecile.robin@inra.fr)
-Claude Husson Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation Département de la Santé des Forêts (claude.husson@inra.fr
- Les plants de pépinières : des vecteurs d’agents pathogènes confirmés !
- Le marché et la production de plants forestiers en France
- Emergence de bio agresseurs en forêt : comment identifier et atténuer les risques ?
- Leurs constats renforcent l’impérative nécessité de lutter efficacement contre les agents pathogènes en pépinières pour réduire les risques d’émergence de maladies en forêt.
- Elles effectuent les contrôles phytosanitaires en pépinières, c’est-à-dire un ensemble d’opérations destinées à éviter l’introduction ou la diffusion d’organismes nuisibles aux végétaux ou aux produits végétaux.
- Ces opérations comprennent la vérification des documents phytosanitaires et de l’identité du végétal ou du produit végétal et un contrôle technique effectif (observation visuelle pouvant être complétée par des observations complémentaires et des prélèvements d’échantillons).
- Les inspections sont donc concentrées sur les lieux de production. Si le risque que les plants forestiers produits soient porteurs d’un organisme de quarantaine est élevé, ces plants doivent être accompagnés d’un passeport phytosanitaire lors de leur transport. Ndlr: Document jamais reçu!
- Un organisme de quarantaine est un organisme nuisible qui a une importance potentielle pour l’économie de la zone menacée et qui n’est pas encore présent dans cette zone .
Par ailleurs, la réglementation française classe les organismes nuisibles en trois catégories :
Cas N°1 Classement non abordées par CHALFRAX:
Les dangers de première catégorie, dont les manifestations ont des conséquences graves et qui requièrent, dans l’intérêt général, un encadrement réglementaire :
- Il existe aussi parfois un laps de temps entre l’observation d’une nouvelle maladie épidémique sur un hôte et la description de l’agent pathogène incriminé, ce qui retarde son (éventuel) contrôle en pépinières ce qui n’exclus pas les décisions d’urgence?
- C’est le cas d’Hymenoscyphus fraxineus (Chalara fraxinea) l’agent de la chalarose du Frêne, décrit en Asie de l’Est comme un champignon peu pathogène sur les frênes asiatiques, connu, depuis son introduction en Europe, comme champignon pathogène très agressif sur le Frêne commun.
- 2017: Un des trois ateliers Reg EFO (soit 9 ans après son introduction confirmée en France !) aurait permis de faire dialoguer les acteurs de la filière forestière, à savoir les pépiniéristes, gestionnaires, propriétaires sinon ceux qui les représentent et chercheurs sur les problèmes liés à la production de plants forestiers en pépinières:
- Un objectif commun, partagé par l’ensemble de la filière, est ressorti de ces discussions, à savoir de limiter la diffusion de parasites par les plants forestiers élevés en pépinières.(NDLR Qu’en est il devenu ?)
- Cela permettra de réduire les pertes lors des plantations et d’éviter l’introduction et la dissémination dans l’environnement d’agents pathogènes émergents, qui peuvent être de sérieuses menaces pour les futurs peuplements forestiers. (?!)
- Quatre pistes ont été proposées afin d’atteindre cet objectif.
- Améliorer la formation pour optimiser la surveillance et l’expertise De façon générale, un déficit de formation en pathologie forestière a été constaté et regretté, à différents niveaux de la filière forestière.
- Les acteurs ne sont pas assez sensibilisés quant aux impacts et aux risques encourus et sont demandeurs de plus d’information scientifique sur les nouvelles maladies.
- Il apparaît en outre nécessaire d’améliorer les échanges entre pépiniéristes et chercheurs, pour d’une part mieux signaler les foyers ou occurrences de maladies suspectes en pépinières et d’autre part améliorer les outils de diagnostic.
- Si l’information concernant l’émergence d’une maladie dans la filière forestière circule bien depuis la récolte des graines jusqu’à la gestion forestière, elle se dilue ou se perd lorsqu’il s’agit d’autres acteurs qui utilisent des plants produits en pépinières tels que les collectivités, bureaux d’étude, agences de l’eau, filière horticole…
- Actualiser et définir de bonnes pratiques de production pour diminuer le risque sanitaire en pépinières La connaissance et la mise en œuvre de bonnes pratiques de production permettraient donc de limiter fortement les taux de contamination de plants produits en pépinières.
D’après ces deux experts d’autres questions pertinentes se posent:
- Quelles indemnités en cas de crises ? En effet, en cas de détection d’agents de quarantaine sur le site de production, les mesures d’éradication nécessaires sont lourdes de conséquence pour les entreprises en absence d’indemnités compensatoires pour les pépiniéristes (voir pour leurs clients!). Ces mesures doivent permettre une bonne maîtrise du risque à une échelle régionale ou nationale.
LEURS CONCLUSIONS
Des pistes d’actions ont été mises en avant dans le but de mieux contrôler l’état sanitaire des plants forestiers produits en pépinière et de réduire les risques épidémiques en forêt (?). Tous les acteurs de la filière sont concernés et ont une marge de manœuvre pour relever ce défi environnemental : respect d’un guide de bonnes pratiques culturales pour les pépiniéristes forestiers, observation et signalement de problèmes sanitaires pour les gestionnaires, formation et transmission de l’information pour les chercheurs.
Au-delà de ces perspectives réalisables à court terme (?!), d’autres pistes sont envisageables à moyen terme, à condition de disposer d’un investissement financier, humain et politique plus important : un renforcement de la surveillance sanitaire des végétaux, une connaissance accrue des agents pathogènes et d’évaluation des risques, le développement de nouveaux outils d’identification et de détection d’agents pathogènes et de nouvelles réglementations sur le contrôle des importations de plants dans l’Union européenne.
OPERATION CHALFRAX 2016/13 oct. 2020
Une coûteuse étude de plus de 5 ans, une grand messe et une parution médiatiques le tout sponsorisé par des services d’état démontrant que les erreurs de gestion ne furent la faute à personne et pourraient servir de modèle pour d’autres pandémies !
Mondialisation ou pas aucun pays n’a – pour l’instant- découvert la méthode pour stopper les pandémies forestière!
Avec 93 millions de m3 sur pied dont 21 millions de m3 bois d’œuvre et 700 000 ha (Evaluation IGN). On pourra un jour évaluer les pertes financières induites en France par la pandémie Chalarose du frêne aux alentours de 2,1 milliard d’euros sur la base de 100 € le m³ étalés sur un nombre d’année encore inconnu!
2017 : https://chalfrax.cnpf.fr/n/interview-n:3477 ; Chalfrax avait enfin les fonds nécessaires pour ouvrir un site Internet dédié à l’étude des causes de la Chalarose ouvert à tous les propriétaires forestiers connectés à GOGGLE. 2020: ’www.chalfrax.cnpf.fr a pris le relais du site Chalfrax!
J’avais heureusement pris note à cette époque de quelques interviews parfois étonnant et quelques affirmations péremptoires du genre proposées ci dessous ... ayant entre temps disparues. En vérifiant je viens par contre de découvrir le site ci dessous
Axe 5 Action 5-1 :‘La frontière N.E de l’Allemagne a été atteinte en 1997 puis nos frontières communes en 2002 franchies seulement en 2008‘ à croire que les vents furent stoppés pendant 6 ans par la ligne Maginot!
: « synergies transfrontalières »,: Ont mis des années avant d'être activée sans qu’en soit révélée l’ampleur ni la qualité sans faire l’objet de mesures préventives!
- INTERVIEWS
Ce fut lors de leurs premières lectures que j’ai compris que Chalfrax devenait un futur sujet de thèse ou nos étudiants et chercheurs allaient pouvoir briller! Sauront-ils leur apporter du bon sens?
Ne pas négliger les détails fait parti de l’excellence qui amènent de rares élus au respect du petit monde sans trop en identifier l’art ni la raison. Garder modestie devient en effet un privilège de …
Avertissement : Certaines informations friseraient-elles les fak new?
- Octobre 2018- Qu’est devenu le verger à graines de frênes que vous aviez installé à proximité de la pépinière ?
Il a produit pendant plus de 10 ans des semences étiquettes roses (?), c’est-à-dire certifiées comme matériel forestier réglementé qualifiées. Aujourd’hui, le verger est utilisé pour l’expérimentation sur la résistance du frêne à la chalarose.
-Lorsque vous produisiez des plants de frênes, quel était en moyenne le niveau annuel de la production ?
Dans les années 2000, le frêne était la 6 ème essence feuillue avec plus de 500 000 plants plantés en France pour descendre à moins de 300 000 en 2008 et tomber à 0 aujourd’hui (En réalité dans les 20 000 en 2019 …) confirmant ainsi que les pépiniéristes vendaient encore des plants entre 2008 et 2019 et sans avertissement !
- Quand avez-vous arrêté la production
Nous avons arrêté la production dans un but forestier ’dans les années 2010‘ (sic). C’est la période à laquelle nous avons été associés au groupe de travail de recherche européenne FRAXBACK (?)) qui réunissait tous les organismes nationaux de recherches sur le sujet. À cette date, nous avons continué à recevoir des demandes de Frêne à destination de l’ornement et le paysage où l’information est moins bien passée qu’en forêt (!!!) :Ndlr: Une excuse ou une énorme gaffe ?!
Cet arrêt de production a-t-il eu une répercussion sur la demande en plants d’autres essences forestières ?
Cet arrêt a eu peu (?!) d’impact sur les autres essences forestières puisque le nombre de plants est passé de 65 millions en 2000 à 25 millions (aujourd’hui toutes essences confondues).
-lnterview-n:3477
-Menez-vous des expérimentations sur la sélection d’autres essences de frênes ou de variétés de frênes qui pourraient être plantés avec succès ? Si oui, pouvez-vous détailler ces actions ?
Il est trop tôt aujourd’hui pour savoir si les recherches auxquelles nous participons seront un succès. Nous collaborons avec l’INRA et notamment A.D. dans le cadre du projet CHALFRAX, à la recherche de frênes résistants
TV DE CLOTURE CHALFRAX ’après 5 ans de travaux pour exposer les résultats du projet’
…organisé par le CNPF Bourgogne France Comté opportunément positionné au cœur du départ de la pandémie … française après 16 années de silence. Je note l’absence physique et références à ce colloque d’autres pays sinistrés .
- 2 heures d’émission, dont 20 minutes de reportages
- 4 séquences thématiques, 25 invités en plateau
- 4 séquences de reportages et débats (?)
Ce fut un intéressant monologue...et non pas un colloque qui aurait pu s’animer avec des questions d’auditeurs. A défaut j’était sagement devant mon écran tout en prenant des notes.
QUESTION SANS REPONSE
’Comment expliquez vous l'absence de réaction(s) des pouvoirs publics ENTRE 1992 ET 2008 ni des professionnels de la filière forestière face au maintien de la vente des plants?‘
Il fut évidemment plus facile à des invités triés sur le volet de monologuer assis autour d’une mini table triangulaire préservant les distanciations sanitaires, face à un journaliste ayant très bien préparées ses questions.
Ils avaient tous leurs bonnes raisons mais un temps limité pour exposer leurs compétences acquises alors que le sujet était sur l’autel depuis 28 ans et n’avait guêre avancé tout au moins pour les premiers intéressés.
J’espérais qu’une partie des auditeurs, chiffre non communiqué, attendaient de connaître les intention des colloques en souvenir des millions de plants de frênes déjà perdus pour dame nature!
Savaient ils tous que l’on peut fouler dans un bon sol forestier jusqu’à 70 semis naturel au m2 et que 70 m2 suffisent pour espérer sauvegarder un seul plant de frêne en âge d’exploitabilité, à moins qu’il ne se transforme en Halloween pour abonder une perte minimum de 100 000 000 M€ estimés à fin 2024 pour les forestiers pour un risque d’invendu nettement plus faible pour les pépiniéristes!?
Certains décideurs nous le craignions, ont oubliés que les plants sont l’avenir de nos forêts dont le temps se compte toujours en générations et non au jour le jour!
La vrai nouveauté fut donc de proposer des monologues audibles à défaut de répondre à la seule question toujours d’actualité!
Il faut désormais travailler sur les Ginko Biloba arbres aux milles écus originaires de Chine, présentant des caractéristiques hors du commun. Résistant à la sécheresse et aux pollutions récurrentes depuis la nuit des temps, récemment redécouvert comme essence d’avenir possédant les gènes de l’éternité annoncée par le magazine sciences et vie.
Remercions les Chinois de nous avoir UN TEMPS achetés des frênes et nous les retourner à la mode de chez eux en espérant qu’ils nous cèderont suffisamment de Ginko Biloba pour remplacer leur cadeau Chalarose millésimé 1992!
MANUEL ’LE FRENE FACE A LA CHALAROSE
’ Edité pour compte du CNPF – 328 pages ! Contre 192 pour le frêne en liberté d’Henri DUFLOT
- LECTURE PERSONNELLE de l’ouvrage ’Le Frêne face à la chalarose’
5 ans de labeur pour éditer ce luxueux et couteux ’manuel’ multi couleurs édité en si petits caractères (2 ou 3 mm!) que ça n’incite pas un retraité à sa lecture (Lectorat principalement intéressé) !?
Henri DUFLOT devenu parait il lui même déficient visuel en fin de vie ce qui me guette moi même, n’aurai pu en lire ni les détails ni les tableaux sensés enrichir ce magistral ouvrage.
Comme lui je n’avais pas été dissuadé de planter des frênes bien au contraire par le CNPF qui s’auto satisfait aujourd’hui d’avoir sponsorisé une partie de cet ouvrage de 328 pages proposant la conclusion suivante :
- Faute de pouvoir appliquer un traitement sanitaire, faites ce que vous conseille la météo ’Méfiez vous des orages’!
La réponse depuis 2014 m’a été livrée à domicile pour un coût dérisoire et pour cause illisible au format 240/160 à 1 282 € le gramme prélevés sur différents budgets nationaux institutionnels de 2016 à 2020 !
- D’autres essences auraient pu peupler début 2024 ce qui ressemble maintenant à des cimetières forestiers !
C’est finalement cette réflexion désabusée, j’en conviens, que m’inspire cet ouvrage alors que j’en attendais l’excellence et quelques excuses pour n’être pas (encore) intervenu pour imposer l’arrêt des ventes de plants dès 2000!
Informés clairement sur la garantie sanitaire des plants de frênes vendus durant cette longue période combien de forestiers auraient acceptés le rique d’acheter des plants susceptibles d’être malades de la chalarose ?
Développer une campagne d’information crédible pour mettre vendeurs et acheteur face à leurs responsabilités aurait coûté moins cher en 2000 que le résultat CHALFRAX, mode de gestion à minima qui pourrait être perfectible avec certitude pour de futures pandémies!
- LECTURE PERSONNELLE : ‘WEB TV DE CLOTURE CHALFRAX ’ et ’Le Frêne face à la chalarose’
CHALFRAX annonce clairement sur: https://franceboisforet.fr/2022/01/24/chalfrax-une-strategie-operationnelle-contre-la-chalarose-du-frene-
’1 à 2 % de frênes seraient asymptomatiques’
Autre axe de travail, l’hétérogénéité des atteintes : certains frênes ne montrent aucun signe de la maladie depuis plusieurs années. Les raisons ? Soit l’arbre n’a pas rencontré le champignon ; soit ce dernier a infecté les feuilles en été, mais n’a pas eu le temps d’atteindre les rameaux, « les frênes perdant leurs feuilles, en automne, plus tôt que d’autres », souligne Benjamin Cano, correspondant-observateur du DSF1, chef de projet au CNPF. Dernier cas : les arbres sont bel et bien infectés, mais développent des mécanismes de défense. « Ce sont ceux-là qui nous intéressent pour des raisons évidentes de sauvegarde de l’espèce. Même si leur proportion est très minime, de 1 à 2 %. » Tout un pan du programme a donc été dédié à la mise en place d’études pour déterminer les facteurs d’origine génétique, afin de sélectionner les spécimens les plus résistants et de donner lieu à une génération plus tolérante à la chalarose.
Ce n’est pas – tout au moins pour moi – la réponse à la question que je me pose depuis 2014 avec, je le pense une partie de mes confrères’ Eleveurs de bois sur pieds’?!
Pour moi l’opération CHALFRAX publiée fin 2020 m’a fait l’effet d’une mascarade médiatique financée par les premiers concernés (Les propriétaires forestiers) en double peine par les impôts et la C.V.O Contribution Volontaire Obligatoire (https://www.fncofor.fr/cvo-kesako-4_2772.php) retenue lors des récoltes forestières, ’instaurée par France Bois Forêts pour développer une communication produit performante au national’ qu’il réalise par contre à la perfection!
Les meilleures interventions que j’ai entendue au cours de ce WEB TELE en le suivant à nouveau car encore disponible sur Google correspondent aux conclusions qui ont été les miennes dès 2013/2014.
Nos organismes de recherches et nos médias professionnels ont de grandes compétences mais sont ils conscients, comme les pépiniéristes, que les 3,2 millions de familles propriétaires forestiers soit en gros 10 millions de femmes enfants et adultes sont leurs premiers et seuls clients et/ ou futurs générations de clients?
Mr MATHIEU à rappelé par deux fois au début de ce Web TV de clôture que la Chalarose est arrivée en France 'il y a une douzaine d’années ’depuis l’Asie: Faux le compteur tourne toujours depuis 1992 soit 28 ans et tournera encore combien d’autres et finir comment !?
Mr Didier HEIDERICH - Conseil en communication sensible et gestion de crise a très bien relevé, avec l’élégance des mots et compétences dans l’analyse, les faiblesses de ce web TV de clôture finalement peu médiatisé chez les forestiers pour cause de COVID voir d’indifférence!
- ‘Le manque de modestie ne doit pas vous égarer. La qualité des résultats scientifiques est en attente de validation’ déclare-t-il avec raisons, dont sous entendu : le plus important mais impossible à faire : Comment Stopper la pandémie en cours?!
- Pour lui ’Aucune crise ne se ressemble’ au contraire de ce qu’affirme la cloture de ce web TV. Qui peut le contredire ?
- ’Il y faut de la modestie et une préparation de qualité comme celle engagée dans cette longue étude réalisée … avec trop de retard…‘
- Toujours diplomate et consensuel il a comparé les 328 pages résumant ces 5 années d’études à une cathédrale, imposante et de robuste construction ... malgré une apparente complexité ... .
Des crises on en a connu d’autres dans les filières bois! Il se dit qu’on en sort toujours plus fort. Ndlr : sur la qualité de la communication sepuis 1992 ça reste à démontrer!
- Mr Antoine d’Amécourt président de Fransylva syndicat national des propriétaires forestiers a lui même relevé
- ’Ne perdons pas de vue que le premier concerné est le forestier…‘. Et il rajouta ’ Les agriculteurs ont l’habitude de déclarer, face à un problème similaire :‘Ne venez pas voir ce que l’on fait : On le fait!
Des deux intervenants ci dessus ont chacun relevé que :
-’Il faut impliquer la société civile concernée’ en semblant regretter que ce ne le fut pas suffisamment même si le consensus est difficile!
-Le silence de Forêts de France sur la pandémie a lui même été étonnant jusqu’à ce que Chalfrax demande l’aide de sponsors avec 24 ans de retard (1992/2016)!
Les millions de plants de frênes plantés en confiance en double peine ( Car venant pour partie de fonds CVO (Contribution Volontaire Obligatoire !) versées par des acheteurs de plants restés curieusement anonymes, n’ont attendus que 3 à 5 ans après leurs plantations pour constater que la chalarose les fait toujours déperrir à un niveau qui ne cesse de faire de même mais avec un délai plus long pour les plus plus âgés!
Ce n’est pas en oubliant ces pertes de plants forestiers et les désagréables décotes qualités réelles ou supposées que nos médias et FRANSYLVA gagneront la confiance des forestiers et développeront le nombre de leurs abonnés papiers (Sans version numérique) ou prises en compte catégorielles !
Je ne démontre, en remontant qu’à 2007, que l’absence de reconnaissance d’une faute qui n’attendait que l’aveu de nécessaire solidarité entre les forestiers lors d’un tel choc: Qu’assister sans réagir à un remake de 1940 avec la mort de millions de plants c’est quelque part rappeler le temps ou les poilus servaient de chair à canon cas de mon grand père paternel en 1916: Mon père n’avait alors que 8 ans et se trouva illico ...domestique de ferme avec des sacs à pommes de terre pour matelas!
La société est en attente de plus de démocratie participative, de dialogue et d’ouverture d’esprit que ce soit entre professionnels ou privés, sans langue de bois ni primauté entre la tête et les bras.
Comme un chef d’orchestre les travailleurs forestiers professionnels sont de plus en plus habitués à faire fonctionner de concert leurs bras et leurs têtes en jouant de tous les instruments à leur disposition même s’ils ne sont pas tous équipés d’un mail ni experts en foresterie et réseaux modernes de communications numériques.
Comme gestionnaires ils font confiance à une chaîne de compétences dont ils attendent un minimum d’informations.
Ils sont, de plus, connus d’une administration de plus en plus invasive en paperasseries preuve en est lors de chaque élection ou chacun veut refaire le monde!
Les pépiniéristes ont eux aussi des fichiers clients susceptibles de les informer comme le fait désormais quiconque y est confronté lors d’une malfaçons sur ses produits. Trop d’infos inutiles tuent l’info ce qui, dans le cas présent, se vérifie!
L’avenir de nos forêts, l’écologie, la biodiversité, la régulation de la chasse, le filtrage de nos eaux et j’en passe font de plus en plus partie de nos propres ou figurés cahiers des charges alors que pour beaucoup de forestiers cela fait partie de leurs gênes.
Nos organismes de recherches, multi déconcentrés, ont réalisés le travail qui est le leur depuis que leurs missions est de tenter de comprendre les causes et rarement les remèdes, avec des moyens de recherches …considérées comme toujours insuffisants, sans garantie que ce soit l’essentiel.
Les forestiers concernés, financent des années de décalages sur leurs résultats, dans le cas présent faute de contacts suivis avec leurs partenaires Européens sans pouvoir en corriger le moindre des effets puisque le mal est irréversible en ce qui concerne la Chalarose.
SYNTHESE DU RAPPORT FINAL Programme soutenu par France Bois Forêt Programme Chalfrax 2015-2020
https://franceboisforet.fr/wp-content/uploads/2021/09/Synthese-programme-n-19RD990-Chalfrax.pdf
Durant ses 5 ans d’existence, le projet CHALFRAX aurait finalement engagé
1 070 000 € alors que le budget prévisionnel était de 700 000 € en 2016!).
Sa mise en œuvre aurait mobilisé près de 300 personnes pour 558 000 de salaires et charges à seulement 5,5 ETP (?!) soit 101 455 € de frais et salaire annuel par personne ou 18 446 € charges comprises (!) par an. Les 5 ETP n’étaient même pas smigards ?! Ou est l’erreur?
Cette synthèse n’a pas contribuée à sauver ce qui pouvait et peut l’être encore puisque les plants sont encore en vente libre et que l’avenir est toujours devant nous!
Un scoop: Un ami agriculteur m’informe ce 05 06 2024 que cette année 2024 il a planté deux frênes pour faire de l’ombre à ses vaches ! Un tilleul aurait suffi ...et tout aussi bien soignés pour ruminer.
La redondance est la gangrène actuelle de toutes les filières cumulant des infos locales/ départementales / régionales /nationales voir Européennes se mêlant de tout, y compris de vouloir régenter le des anges en contrepartie d’un assistannat invasif et couteux
- Grâce à CHALFRAX et à ses sponsors l’imprévisible serait donc maintenant prévisible!
lhttp://www.forestiersdalsace.fr/UserFiles/File/PDF/Exemples/Chalfrax-europe.pdf
On trouve sur ce site des confirmations que je subodorais dès 2014 sur l’absence de relations suivies et sérieuses avec les pays d’Europe traversés par la Chalarose. Celles ci n’ont débutées qu’après avoir réalisé qu’il aurait fallu au moins stopper les ventes de plants en 2000/2002! Il était même déjà trop tard! En 2016 le CNPF ne faisait que sponsoriser le site CHALFRAX sous forme d’un faire part de décès! Car quel sera le résultat concrêt à la prochaine pandémie?
Autre Source: www.lanouvellerepublique.f parmi d’autres similaires
-15/02/2020 - Plantation de frênes autour de l’aire des camping-cars dans le marais Poitevin !
Une employée aide à la plantation des élèves de classes CE1et 2, CM1 et 2 participant à une plantation d’arbres sur le bord de petits chemins piétonniers qui jalonnent l’aire de stationnement des camping-cars...alors que la région se désolait des pertes des frênes locaux!
MONDIALISATION ET BANALISATION
- Mévente des frênes atteints ?
Crainte qui n’a pas été confirmée à moins que le frêne soit devenue une future spéculation sur sa future rareté? Le volume exploité s’est en effet bien négocié avec des cours en hausse mais avec un volume qui n’a jamais dépassé 240 000 m3/ annuel cette essence étant en France relativement dispersée.
Par contre les plants et perchis de moins de 20 ans ont subis de très fortes pertes dès les premières années engendrant des pertes sèches’ impossibles à estimer!
Bonne lecture. Merci pour vos éventuelles et constructives réactions!
JP GALLAND sci bois des mouilleres - Adhérent FRANSYLVA 42
Grindesel
- Dossier compilé à partir de notes proposées sur mon blog : grindesel.forumactif.fr entre le 14 09 2014 et Juillet 2024
REGLEMENTATIONS FRANCAISE Octobre 1950
Source: documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/27752/RFF_195…GEVES
- Arrêté du 31 décembre 2003 pris à titre préventif de l’arrivée de la pandémis en France en 2008 ?
- https://www.pepinieres-n.com/fr/guide-de-plantation-forestiere
« Vouloir économiser sur la qualité des plants est un mauvais calcul qui compromet l’avenir du boisement et risque de coûter cher ! »
Source : brochure ‘Boiser et après...’ du Ministère de l’Agriculture et de la Forêt.
- 17, 18 et 19 /09 2008 Réunion européenne concernant l'application de la réglementation sur le commerce des matériels forestiers de reproduction.
https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/instruction-N200… ·
- 19 07 2016
draaf.hauts-de-france.agriculture.gouv.fr/Production-de-plants-forestiers
... remplissez le CERFA_14530-03 (format PDF - 103 ko – 19/07/2016) PRECISANT: Afin de garantir l’information donnée aux sylviculteurs lorsqu’ils achètent des plants, la réglementation
- La réglementation européenne
1/ 1er janvier 2003 La directive européenne n°1999/105/CE concernant la commercialisation des Matériels Forestiers de Reproduction (MFR) est entrée en vigueur dans l’Union Européenne en Février 2024 : - https://www.gnis.fr/reglementation-semences
Qu’est ce qu’un plant certifié de bonne qualité ?
Il doit répondre aux critères suivants
- Il est d’une provenance adaptée et le plus performant possible
- Il est jeune (toujours préférer les plants les plus jeunes !)
- Il est équilibré (à âge égal, toujours préférer les plants les plus forts au collet avec un bon équilibre entre les racines et la tige !)
- Il est bien conformé et présente une tige droite, trapue avec un beau bourgeon terminal, un système racinaire développé et sans déformations
- Il est sain, exempt de toute maladie
Garanties de l’information donnée aux sylviculteurs
Lorsqu’ils achètent des plants, la réglementation européenne (directive 105/99/CE) s’applique au commerce des 65 espèces forestières réglementées.
Les principes généraux de la certification et du contrôle des matériels forestiers de reproduction repose sur la mise en œuvre d’une chaine de traçabilité de la récolte à la livraison des plants et des éléments suivants :
- Certificat maître établi à la récolte
- Etiquetage des lots
- Tenue d’un fichier de suivi
- Le document du fournisseur qui accompagne chaque lot commercialisé
1/Librairie et Bibliographie
- https://www.lavoisier.fr/livre/agriculture/le-frene-en-liberte-2-ed/duflot/descriptif-9782904740879
FIN DE DOSSIER Divisé en deux PARTIES sur demande de notre hébergeur
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