Notre tableau ‘Coûts prévisionnels production de bûches’
Il est conçu comme une base de réflexion développée par GF SERVICES dès les années 2000 . Nous vous recommandons de l’actualiser en fonction de la date de mise à jour indiquée en haut à gauche du tableau et de vos propres coûts salariaux.
Ce tableau a pour ambition d’attirer votre attention sur les points ci-dessous:
- L’importance de viser une fourchette de production annuelle la plus élevée possible pour réduire le coût de production au stère au plus bas. Différents paliers apparaissent…
- Le poste ‘coût salarial au stère’ est le plus élevé du coût final au stère. Il mérite donc l’essentiel de votre attention.
- Le poste ‘coût amortissement au stère’ est le second poste …Il est directement lié au volume traité.
- Les deux postes ci-dessus permettent de déterminer l’investissement réalisable …sous réserve de bien identifier les capacités réelles de productivité des équipements envisagés et le volume raisonnablement commercialisable … à un prix rentable !
- Comparer des performances horaires annoncées par certains vendeurs ne cadrant visiblement pas avec le nombre d’heure payées à l’année, devrait être une démarche élémentaire à faire avant tout achat d’un combiné!
- GF SERVICES indique toujours des performances basées sur un nombre d’heures annuelles réellement salariées (ce poste du tableau n’est pas toujours bien interprété…) . Il faut en effet comptabiliser le ou les opérateurs … aides éventuels inclus ! Une productivité se contrôle toujours sur une année de production ramenée au nombre d’heures réellement payées …incluant celles, parfois, ‘d’amis de passage’!
Une fois cette première approche honnêtement réalisée, le niveau de rentabilité d'une ligne de production est, à nos yeux, fonction d’un package global constitué de différents éléments ou le combiné – construit pour durer- ne doit être que le cœur d’un ensemble global et cohérent, par exemple :
- Produire de la qualité est la méthode la plus sûre pour fiabiliser une clientèle.
- Encore faut-il offrir à son personnel, ou à soit même, des conditions de travail confortables permettant d'atteindre, sur la durée, la productivité la plus réaliste possible. Faire des bûches ne se résume plus à faire un 'sport physique' multiplié par un nombre d’heures théoriques se terminant par des maux de reins carabinés à partir de 35/40 ans !
- Ne jamais oublier que la productivité d'une ligne de production de bois bûches est fortement impactée par le diamètre moyen annuel traité.
Prendre le temps d'estimer celui-ci ... n’est pas du temps perdu ! Il est donc conseillé si l’on veut construire un prévisionnel qui soit en final proche de la prévision de bien tenir compte des deux exemples ci-dessous :
- Cas d’un Billon de 2 mètres diamètre moyen 12 cm = 22,60 litres
- Cas d’un Billon de 2 mètres diamètre moyen 14 cm = 30,77 litres
- Résultat : 36 % d’écart de volume à chaque coupe réalisée : Ca n’est pas rien !
- Les temps morts entre chaque coupe seront identiques …sauf que plus le bois sera gros et long , donc lourd, plus il faudra assister le ou les opérateurs en les équipant d’une ligne de production adaptée et fiable …Il ne faudra donc pas lésiner sur la solidité des mécanisations et s’inspirer de l’expérience des scieries…plutôt que de CUMAS agricoles qui ne visent pas toujours les mêmes problématiques.
S’appliquer à ‘soigner les détails’ …! Exemples abordés ou suggérées dans notre tableau :
- UN COMBINE équipé d’un disque pastillée carbure est incontestablement plus productif, à diamètre de coupe identique, qu’une chaîne de tronçonneuse.
- La durée d’un cycle de coupe d’un combiné PEZZOLATO, suivant le modèle, n’est que de 5 à 7 secondes…
- La tenue de coupe d’un disque est considérablement plus longue. A conditions de coupe identique elle est de 10 à 20 fois supérieure à la chaîne.
- Sauf accident la vie d’un disque peut atteindre 300 000 stères voir plus et le volume moyen entre chaque affûtage sera de l’ordre de 1000 stères….contre combien avec une chaîne ???
- Le coût final de l’outil de coupe, ramené au stère produit, est nettement plus faible et moins contraignant en entretien, quoiqu’en pense les inconditionnels de la chaîne…
- Veiller à s’approvisionner en bois le plus frais possible réduit les frais financiers, permet d’augmenter la vitesse de coupe tout en réduisant la puissance absorbée …et la durée entre deux affûtages. Ces quatre points permettent de réaliser d’importantes économies !
- Un bois frais produit aussi moins de déchets sous l’installation …et dans le produit fini !
- Sa valeur calorifique sera supérieure surtout une fois séché artificiellement car il présentera moins d’altérations de qualité. Un aubier sain garanti à 100% ce qui n’est pas rien !
- Calculez la perte calorifique induite par 20 mm d’aubier échauffé sur un billon de 140 mm …Plus votre diamètre moyen s’élève plus ce pourcentage descend ! Ce point est rarement débattu ! Il est pourtant important …pour le consommateur comme pour l’argumentation du producteur…
- L’outil de coupe se désaffûtant moins vite dans du bois frais le temps économisé sur l’entretien sera mis à profit pour produire!
- Equiper le sol du site d’un système de nettoyage automatique n’est pas anodin ! Ce poste peut représenter entre un vingtième et un trentième de la masse salariale annuelle auquel s’ajouteront le confort, la sécurité et la facilité de maintenance générale du site!
- Travailler le plus possible des bois de 4 m plutôt que 2 m à plus fortes raisons du 1 m permet d’augmenter la productivité dans des proportions pouvant aller du simple au double voir plus !
- Quand on voit, sur la première ligne du tableau, le coût salarial au stère produit à partir de bois de 1 mètre on ne peut qu’adopter le raisonnement ci-dessus ?!
- Préférer travailler du billons court sous prétexte ‘que les bouts sèchent plus vite’ est une énorme erreur financière pour le producteur comme pour le consommateur …
- Fendu vert et à longueur d’emploi définitif le bois rond sèche plus vite et plus uniformément, même à l’air.
- Produit à poste fixe le bois bûche se travaille dans de bien meilleures conditions qu’en forêt !
- Un chariot élévateur est plus rentable qu’un bâtiment ! Il suffit de palettiser en vrac, en automatique , en sortie de combiné, couvrir les palettes sommairement et parquer en plein vent ! Le gain net et l’impact commercial seront évidents !
- L’investissement ‘palettes’ s’amortira plus vite qu’un bâtiment de stockage ! Les économies induites seront (très) importantes !
- GF SERVICES est à même de vous proposer un concept de palettisation en vrac, réalisé en continu et sans de coûteuses manutention.
- Acquérir un bon matériel et faire de l’entretien préventif plutôt que curatif est toujours préférable …Surtout lorsqu’une machine est fortement sollicitée.
- Un exemple étonnant mais courant : Un filtre hydraulique encrassé réduit insidieusement les performances de tous les mouvements.
- Prenons un billon moyen découpé à 0,50 m, diamètre 14 cm, cube 7,69 litres.
- Un combiné PEZZOLATO de type TLC 1000 peut en débiter environ 26 m3 en 8 heures. Cela donnera environ 3381 coupes/ fente en 480 minutes soit une coupe toutes les 8,51 secondes…
- Si le filtre est encrassé, le risque est de descendre à une coupe toutes les 9 secondes soit 3200 coupes soit une production réduite à 24,6 m3 X 1,5 = environ 36,9 stères.
- Perte sèche journalière = 1,4 m3 ou 2,1 stères jour pour une demi seconde de ralentissement du cycle de coupe !
- Sur 220 jours de travail cela donnera 462 stères en moins pour une perte de 0,5 seconde par coupe…temps invisible à l’œil nu!
- Un cycle de coupe durant ‘plus ou moins’ 5,5 à 6,5 secondes et le cycle total ‘entre 2 coupes’ – temps morts compris- étant de l’ordre de 8,5 à 9 secondes on peut en déduire que 2,5 à 3 secondes sont consommées par ailleurs pour assurer d’autres opérations.(= environ 40%).
- Que ce soit avec une avance dite ‘continue’, moins précise et plus pénible pour l’opérateur, ou par pousseur, ce pourcentage est important!
- Comment identifier les causes et espérer ‘gratter’ un pourcentage de productivité supplémentaire.
- En assurant une bonne formation et une sérieuse motivation du personnel. Quelques exemples :
- Maîtrise du pilotage du combiné : Stage de formation ? Débat / Lecture et compréhension du manuel …Prévention des risques d’incidents (bois se présentant mal …). Réduction des causes d’accident !
- En veillant à ce que les points ci-dessus soient bien compris puis adoptés.
- En achetant et en utilisant les deux appareils de contrôle de productivité suivants :
- 1/ Un chronomètre permettant de contrôler une fois chaque jour les temps d’un cycle de coupe. (Contrôle de performance du filtre…)
- 2/ Une loupe permettant de contrôler l’état de coupe des dents de la lame à partir d’un certain volume de coupe …(réduction des coûts et augmentation de productivité) et changer l’outil à temps !
- En observant constamment ‘les défauts du système’…et en y remédiant !
Quelques exemples :
- Approvisionnement de la chaîne. Question : Quel est le meilleur outil pour la charger bien et vite ?
- Aligner lde quel coté ? Question : Quel intérêt de veiller à ce point particulier ?
- Pourquoi maintenir la chaîne constamment chargée sans empilage ?
- Traitement des autres incidents possibles sur cette chaîne : identification / solutions.
- Comment assurer sans incidents le chargement des bois dans l’auge de coupe ?
- Comment peut-on réduire les temps de chargement ?
- Butée relevable ou pas ?
- Démêleur ou pas au chargement ou alimentation à plat ?
- Avance de la butée par moteur hydraulique type Bruslhess ou pas?
- Devancer le bon positionnement du tapis d’évacuation des bûches …
- Ecouter sa machine et le bruit de la lame…pour devancer les problèmes mécaniques, de coupe, de blocage … En un mot entendre ‘respirer la ligne’.
- Ne pas attendre le complet désaffûtage de l’outil de coupe ! Pourquoi ? : économie d’énergie/ de pastilles carbure / de courroies / vitesse de coupe optimisée donc réduction du temps de cycle (voir plus haut l’incidence de ce poste sur la production)! etc…
Produire des bûches (vertes ou pas assez sèches) ne suffit plus. Les années correspondant à l’amortissement de votre nouvelle ligne (5 à 7 ans) devront répondre favorablement à l’évolution de la demande, et même la devancer pour contrer les producteurs au noir.
Ce constat nous entraîne dans de vastes et intéressants débats :
Tableaux prévisionnels de SECHAGE ARTIFICIEL élaborés par GF SERVICES.
Conçus pour déterminer les coûts indicatifs du séchage artificiel du bois de chauffage dans une cellule à énergie solaire (environ 25%) complétée par une ou deux chaudières plaquettes.
Les tableaux proposés ci- dessus tentent d'indiquer et chiffrer les points essentiels de réflexion pour se former un jugement. Leur ambition est de faire réfléchir sur, il me semble, les différents avantages à sécher les bûches artificiellement , en 8 à 15 jours voir moins plutôt qu'à l'air ...en plus ou moins deux ans et avec plus ou moins d'homogénïté! Début 2012 GF SERVICES est à même de faire visiter des installations, l'une en CUMA (environ 2000 st/an, les autres en PROS (entre 7000 et 9000 stères an).
Sachez qu'un industriel s'est équipé pour sécher 150 000 stères/ an FIN 2011 et passera à 250 000 stères de capacité fin 2012...
- Séchage des bûches artificiel …ou pas ? Avantages / inconvénients. A ce sujet voir notre tableau des coûts comparés ‘séchage naturel’ contre ‘séchage artificiel’.
- Quel(s) conditionnement(s) adopter ?
- Comment livrer un combustible propre (ou pas), sous quel délai.
- Avec quelles conditions de paiement ?
- Faut-il livrer des lots de bûches nettoyées par tamisage rotatif simple ou plus agressif pour éliminer la silice éventuellement présente dans les écorces…
- Quel type de marketing développer pour toucher les clients ?
- Comment les faire venir sur votre site de production ?
- Quels types d’utilisateurs viser ? Foyers ouverts / fermés / Poêles / Chaudières ?
La filière BOIS BUCHES est appelée à vivre un fort développement. Ses méthodes doivent s’inspirer du meilleur des technologies en production comme en commercialisation …
GF SERVICES s’est fixé l’ambition de vous aider à atteindre cet objectif depuis 1997, année de sa décision d’intégrer la filière BOIS BUCHES après une longue expérience en scieries.
Ensemble faisons évoluer la filière BOIS ENERGIE BUCHE !
GRINDESEL