ETUDE SUR LE CHAUFFAGE DOMESTIQUE AU BOIS:
MARCHES ET APPROVISIONNEMENT
RAPPORT FINAL DEFINITIF
Juin 2013
SOURCE
ETUDE SUR LE CHAUFFAGE DOMESTIQUE AU BOIS ... - Ademe
www2.ademe.fr/servlet/getBin?name...pdf
L’ADEME ECRIT
Humidité
Actuellement, les consommateurs qui recherchent du bois sec peuvent avoir des difficultés à en trouver. Il est difficile de vendre du bois vraiment sec (20% d’humidité). En effet, il faut le transformer et le laisser sécher, ce qui implique d’acheter le bois plus d’un an à l’avance. Ce stock immobilise de la trésorerie et du terrain ce qui peut présenter une difficulté. Les professionnels sont en général des EURL et n’ont pas de marges suffisantes pour se le permettre.
Une piste d’amélioration est la démarche France Bois Bûche qui oblige les professionnels à afficher la classe d’humidité sur le bois mis en vente. Cette démarche les incite à faire du bois plus sec.
Les professionnels acceptent d’adhérer pour mettre en valeur leur niveau de qualité. La charte leur fournit également en échange les outils de communication, le modèle de facture, les outils d’organisation, les objets commerciaux associés.
Les tarifs d’adhésions sont spécifiques à chaque région, l’objectif étant une harmonisation des tarifs dans 4 ans. A titre indicatif pour la région Bretagne, les 2 premières tranches (<1000 m3 et <2500 m3), qui rassemblent 80 % des adhérents, ont un tarif d’adhésion de 110 et 200 euros par an.
La certification NF bois de chauffage est contrôlée par l’AFNOR et compte moins d’une dizaine d’adhérents sur la France. Le prix est important et seuls les professionnels de taille peuvent payer les frais d’adhésion (Source : N. Brac).
GRINDESEL REPOND
Ce thème est à mon sens le point central du problème de la filière BOIS BUCHES.
Désolé de me voir contraint de ‘parler vrai’ et prendre le risque de citer intégralement le point de vue de l’étude et d’irriter leurs initiateurs, animateurs et (rares) membres de France Bois Bûche sur ce poste qui me tient particulièrement à coeur concernant la qualité du BOIS BUCHE proposé par des fournisseurs cherchant, à juste titre, de se démarquer à ce sujet …
‘Actuellement, les consommateurs qui recherchent du bois sec peuvent avoir des difficultés à en trouver’
- C’est le moins que l’on puisse dire ! Environ 10% - depuis seulement 2012/2013 - du volume offert par les professionnels peut être garanti sec artificiellement à 20% à fin Avril 2014 ! (Suite à mon action ???)
- C’est pourtant la seule garantie valable pour les consommateurs soucieux de leur environnement !
‘ Il est difficile de vendre du bois vraiment sec (20% d’humidité). En effet, il faut le transformer et le laisser sécher, ce qui implique d’acheter le bois plus d’un an à l’avance. Ce stock immobilise de la trésorerie et du terrain ce qui peut présenter une difficulté. Les professionnels sont en général des EURL et n’ont pas de marges suffisantes pour se le permettre.’
- Tout est quasiment dit dans la réponse ci-dessus …sauf l’essentiel !
- Comme cela se fait et se dit, en gros, depuis la nuit des temps ‘il faut acheter le bois plus d’un an à l’avance ‘ (pour qu’il soit sec ? et de qualité : deuxième critère incontournable).
- Il serait temps d’abandonner cette ‘règle’ de l'a peu près!…et décider d'imposer au minimum aux tenants de l'affiliation à France Bois Bûches l'obligation de sécher ATIFICIELLEMENT 20 à 30% de leur production...et non à peine 10% en laissant croire que les 90% restants en bénéficient AUSSI!
- Ce sont des prescripteurs sérieux qui mettent l'accent sur les faiblesses du cahier des charges de France Bois Bûches …puisque leur étude signée et financée par l’ADEME le laisse clairement entendre entre ses lignes! C'est ma conviction pour faire émerger les meilleurs professionnels.
Quid des aubiers passés, des bestioles troglodytes, des fonds de piles et autres aléas pourtant bien connus et des contrôles d'humidité 'avec un humidimètre' piqué en bout de buches et non au coeur après découpe, sans parler d’autres artifices nettement plus répréhensibles et connus de longue date !
- Investir dans un séchoir artificiel (seul garant d’un séchage homogène et respectant les qualités de combustible de base des bois concernés) n’est pasi une question de marges suffisantes comme n'estpas rédhibitoire d’être une EURL !
- C’est ce que penses trop de chefs d’entreprises appelés à tord comme tel et il semble confortable, en France,dans une étude officielle, de répéter ces propos de comptoirs!
- C’est d’abord une question de conviction qu’il faut sécher artificiellement pour pouvoir produire un volume professionnel de bûches séchées de manière homogène et apprendre à vendre un produit plus cher… mais plus économique en étant capable d'exposer clairement le pourquoi du comment.
- C’est ensuite une question d’étude de marché et l’art de convaincre son banquier de bien vouloir financer l’investissement capable de dégager les marges permettant d’auto financer cet acte de foi entrepreneurial dans un investissement qui devrait être considéré comme prioritaire par tout entrepreneur qui respecte son gagne pain : ses clients !
Je cite à nouveau intégralement ci dessous ce que je n’aurai jamais du être contraint de citer …(GRINDESEL)
‘Une piste d’amélioration est la démarche France Bois Bûche qui oblige les professionnels à afficher la classe d’humidité sur le bois mis en vente. Cette démarche les incite à faire du bois plus sec.
Les professionnels acceptent d’adhérer pour mettre en valeur leur niveau de qualité. La charte leur fournit également, en échange, les outils de communication, le modèle de facture, les outils d’organisation, les objets commerciaux associés.
Les tarifs d’adhésions sont spécifiques à chaque région, l’objectif étant une harmonisation des tarifs dans 4 ans. A titre indicatif pour la région Bretagne, les 2 premières tranches (<1000 m3 et <2500 m3), qui rassemblent 80 % des adhérents, ont un tarif d’adhésion de 110 et 200 euros par an.
La certification NF bois de chauffage est contrôlée par l’AFNOR et compte moins d’une dizaine d’adhérents sur la France. Le prix est important et seuls les professionnels de taille peuvent payer les frais d’adhésion (Source : N. Brac).
GRINDESEL a donc fait le choix de répondre ce qui suit :
- Quelques années après sa création qui peut affirmer que la création de France BOIS BUCHE a tenu ses objectifs …et amorti les budgets que les ‘pouvoirs publiques’ lui ont généreusement alloués ?
- 170 entreprises inscrites à France Bois Bûches et, pour la certification NF bois de chauffage contrôlée par l’AFNOR moins d’une dizaine d’adhérents sur la France !?
- QUI sinon les employés qui ont été embauchés ou délégués pour mette en place cette action à priori éminemment souhaitable et qui ont ainsi bénéficié d’un emploi ?
- Si France BOIS BUCHE était une EURL elle n’existerait probablement plus…
- On peut donc se poser les questions suivantes : Pourquoi/ Comment/ Qui doit désormais payer…un concept d’assistanat professionnel erroné ?
- Au prix qu’à déjà couté la fameuse piste d’amélioration ‘imaginée’, inclus les subventions obtenues pour certaines opérations médiatiques finalement peu médiatisées et n’ayant finalement pas débouchées sur le débat national souhaité par ses initiateurs et, parait-il, les professionnels qui rêvaient tous d’être, eux aussi ET POURQUOI PAS, méga assistés, le flop est plus que regrettable !
- Qu’appelle-t-on ‘professionnels’ dans cette filière ou les qualités premières qui devraient être appliquées posent de multiples problèmes pourtant, elles aussi, bien identifiés ?
- Mesurer les écarts entre les performances attendues dans une filière donne envie de compléter la série des romans de ZOLA
- …Exagérer le trait est parfois souhaitable…et ne sera probablement pas toujours compris par mes anciens clients!
- Que Mr PEZZOLATO m’en excuse : dans ‘cette affaire’ je ne suis plus que le retraité et ne suis plus, non plus, ‘de services’ sinon je mériterai d’être licencié suivant les critères de réserves habituellement exigés dans cette France ou se taire permet souvent d’être mieux entendu.
- Comme le dit si bien notre président National: au point ou j’en suis, je n’ai rien à perdre puisque les jeunes paient ma retraite !
Et si, finalement, on parvenait à débattre de BOIS VRAIMENT SEC après avoir lavé le linge sale en famille ?
GRINDESEL le 7 Mai 2014