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 FORET D’AUVERGNE 'Interview' de GRINDESEL

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GRINDESEL
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GRINDESEL


Nombre de messages : 843
Localisation : Commelle Vernay
Date d'inscription : 21/03/2007

FORET D’AUVERGNE 'Interview' de GRINDESEL Empty
MessageSujet: FORET D’AUVERGNE 'Interview' de GRINDESEL   FORET D’AUVERGNE 'Interview' de GRINDESEL EmptyLun 16 Sep - 16:38

FORET D’AUVERGNE Interview fictif de GRINDESEL (A défaut de droit de réponse ...on n'est jamais mieux servi que par soit même)
 
Les réactions de GRINDESEL suite à lecture de l’interview d’un propriétaire forestier paru sur la très intéressante brochure syndicale des propriétaires forestiers ‘forêt d’Auvergne’.
 
Les questions que son journaliste (-) pourrait poser à GRINDESEL via son ami JPG :
 
- Qui est GRINDESEL ?

 
JPG : Au cours d’une carrière de 56 ans dans la filière bois première transformation, GRINDESEL a souhaité communiquer son expérience professionnelle via le forum grindesel.forumactif.fr créé en 1997. Il s’est trouvé en charge, en 2002, d’un massif forestier de 39 ha tout près de Roanne.
 
Il s’engage alors avec détermination dans la gestion d’un ensemble composée à 50/50 de résineux (Douglas/ sapins pectinés et quelques pins sylvestres) et de feuillus (En majorité chênes communs/ chênes rouges / Frênes /Erables Sycomore / Hêtres / Châtaigniers …) . Il a tenté d’introduire du Cèdres de l’Atlas en 2007. Le résultat semble pour l’instant satisfaisant.
 
Après 11 ans de pratiques en exploitations forestières et diverses scieries feuillus et résineux ou il est passé à tous les postes jusqu'à la maîtrise, il passe 27 ans comme technico commercial dans le centre est, chez MEM constructeurs Français de matériels de scieries.

En Avril 1994, à 54 ans, face à la crise (oubliée) de 1993, il décide de créer l’entreprise GF SERVICES www.gfservices.fr spécialisée, au départ, dans l’estimation et la revente de matériels de scieries d’occasion (641 arrêts d’entreprises revendues en à peine 10 ans dans tous les pays forestiers de la planète).

Bien secondé par ses deux fils et une équipe technique motivée ses compétences l’incitent rapidement à s’intéresser à la modernisation rapide des filières nationales de production de bois bûches et plaquettes bois déchiqueté en proposant les matériels haut de gamme PEZZOLATO en exclusivité nationale.
 
Dès 1997, ayant constaté que de nombreux artisans producteurs de bûches travaillaient encore trop souvent comme au temps de Zola, ménager leurs bras grâce à de bonnes machines bien mécanisées en amont et en aval devait assurer, à son idée, la réussite de son entreprise…

Il lui suffisait de s'inspirer de ce qu'il avait réalisé dans les scieries durant 27 ans... et l'adapter aux lignes de production de bois bûches.
 
Depuis ce bon démarrage,  GF SERVICES est ainsi devenu l’un des spécialistes Français du BOIS ENERGIE .

Après plus de 150 unités conseillées/ vendues et installées, la vente de deux unités de production particulièrement innovantes regroupant le top de la technologies en matière de production de bûches de qualité l'ont incitées à prendre sa retraite:
- 150 000 stères/an (en 2011)
- 90 000 stères/an (Juillet 2013) de bûches séchées/ nettoyées et conditionnées avec opérateurs en cabines climatisées,


En 2015 ces deux lignes sont toujours inégalées en Europe et peut être de par le monde.

Les conditions de travail du personnel correspondent aux critères de confort et de sécurité correspondant aux normes actuelles.

La gamme de déchiqueteuse PEZZOLATO de la plus petite au modèle INDUSTRIEL embarqué sur camion, est connue, et utilisée sur toute la France et bénéficie d’un SAV efficace comme les autres équipements.  
 
En 2005 GF SERVICES, dirigée par son fils Olivier a souhaité importer et diffuser au plan national les chaudières Autrichiennes automatiques à plaquettes et à granulés LINDNER SOMMERAUER et à bûches LIGNO en 2008.Sa première décision a été de commencer d'équiper ses locaux professionnels en créant le module BOISCOMPACT.
 
Offrez vous la sécurité et les compétences d’un important réseau de professionnels certifiés QUALI’BOIS, chauffagistes spécialisés dans les chauffages renouvelables au(x) BOIS et leurs équipements périphériques.
 
- Pourriez-vous rappeler aux lecteurs de Forêts d’Auvergne les raisons qui ont motivé de sa part l’acquisition d’une forêt.
 
JPG : Ses beaux frères et belles sœurs ne souhaitaient pas conserver leurs parts d’héritage détenues dans le cadre d’une forêt d’un seul tenant logée dans une S.C.I familiale.

Inquiets des coûts des investissements que GRINDESEL estimait indispensables pour faire vivre cette forêt ils lui ont proposé de racheter leurs parts espérant qu’elles resteraient ainsi dans la famille. C’est ainsi que la pièce ajoutée de la famille à convaincu sa femme qu’il fallait saisir cette opportunité…
 
L’acquisition ayant favorisé une opération de donation partage avec ses enfants – en conservant la SCI – lui a permis de réaliser un rêve longtemps jugé inaccessible.
 
Il pouvait enfin transmettre à ses enfants et petits enfants – tout au moins il espère y parvenir – la passion de construire, de rechercher le meilleur par l’observation de la nature et le goût de l’effort . Se familiariser avec la forêt forme aussi à la patience et au bon sens dans un monde ou le tout tout de suite est devenu une règle de vie.
 
- Comment a-t-il engagé la gestion de ce massif ?
 
JPG : Il a de suite décidé de continuer de collaborer avec la coopérative régionale COFORET qui connaissait bien le massif pour y avoir planté 11 ha de Douglas en 1981/82 .

La mise en place du premier PSG - Plan Simple de Gestion -fin 1990, avait intégralement été effectuée par son beau père ce qui l’a fortement aidé à se familiariser avec la propriété.

Le plus difficile fut pour lui de reconstituer le puzzle des différentes opérations forestières qu’il avait menées entre 1934 date d’achat du site et 1990 .

Grâce au PSG ce sera désormais un plaisir de lire l'historique détaillé de la vie de cette forêt d'où l'intérêt de bien construire et tenir à jour ce document.
 
S’appuyant sur ce premier document ‘la pièce ajoutée’ a renouvelé elle même le PSG fin 2010. Ce nouveau document cette fois ci informatisé et avec un plan détaillé est extrêmement précieux car il décrit, parcelle par parcelle, la forêt et ses travaux réalisés et à venir sous tous ses aspects, depuis 1934 à …2030 !

Dès la première année il lui est apparu deux priorités :
 
1/ Renforcer l’accessibilité aux parcelles par la rénovation de la voirie existante (environ 4 km au gabarit 1934) et projeter la création de nouvelles charrières (environ 3 km) en les mettant aux formats d’une pelle de 30 t , abatteuses et tracteurs actuels pour un terrain en pentes variant de 3 à 10%, bien orienté nord/ nord est.

Objectif N°1 : Rendre tous les bois accessibles au treuil à moins de 80 mètres d'une charrière et pouvoir tracter par le haut pour faciliter les opérations de câblage.

Il est en effet moins pénible de descendre le câble à vide plutôt que de le remonter bien que maintenant les débusqueuses modernes sont équipés d'une télécommande permettant l'inversion du treuil...

L'opérateur peut ainsi remonter en point haut en se faisant lui même tracter...(méthode interdite par la sécurité mais néanmoins pratiquée )
 
2/ Travailler par des coupes de dépressage, d’éclaircie, d’élagage et formation systématique à l’amélioration de la qualité moyenne des peuplements : Douglas et Sapins.

Intervenir rapidement sur les Chênes d’Amérique (9 ans)  pour lesquels il était grand temps d’intervenir suite divers dégâts constatés par les manchons en plastique de protection contre les chevreuils qui n'avaient pas éclatés comme cela était prévu à l'origine : Constats de pourriture d'écorce et excroissances aux collets sur 20% des plants !
 
Il n’a pas suivi de formations particulières si ce n’est participer aux très intéressantes  journées techniques des Centres Régionaux de la Propriété Forestière (CRPF) dans le 42/43/69 voir 71, pour bien s’approprier le document de gestion (PSG), pouvoir discuter avec de vrais techniciens et d’autres propriétaires motivés enrichissant ainsi sa formation d’autodidacte de base .
 
Il a engagé l’assainissement et un certain empierrement ou cela était justifié des anciennes et nouvelles allées forestières (charrières) en trouvant les remblais adéquats lors de la création d’une aire de stockage d’environ 6500 m2 créée de toute pièce sur une parcelle de mauvaise qualité agricole achetée trois fois le prix à un voisin agriculteur après en avoir cogité l’emplacement durant plus de 4 ans.
 
Ce dépôt est clos. Situé sur le haut du bois ‘car il est plus facile de tirer le câble à la descente'.

La propriété boisée fait 320 m de largeur moyenne sur 1800 m de longueur en suivant une rivière à truites. Le dépôt est parfaitement centré sur la longueur du bois ce qui réduit la distance de débardage. Il débouche sur un chemin plat goudronné.

Il ne pouvait pas espérer meilleur emplacement et ne regrette pas cet important investissement valorisé de suite en terme de praticité comme en terme de valorisation du bien et possibilité de classement des lots.
 
Ces investissements lui semblent désormais indispensables à l’exploitation et à la commercialisation du bois d’œuvre, du bois de chauffage comme des brins de résineux destinés à la production de plaquettes en auto consommation après séchage à l'air et déchiquetage en brins longs (2 à 6 m) y compris les pointes des résineux avec leurs branches terminales.  
 
Pour le bois énergie bûches feuillus les petits diamètres (sauf rémanents inférieurs à 80 mm de diamètre laissés sur coupe) et brins trop tordus sont également mis à part et déchiquetés.
  
A l’époque – 2002/2006 - malgré une demande auprès de la DDA - il n’a obtenu aucune subvention de la part de quelque organisme que ce soit.
 
A ce sujet il est outré des taux d’aides annoncés actuellement 'pour créer des voies forestières 'de luxe', généralement octroyés à des assujettis à l’ISF (l’un d’eux se targue d’avoir obtenu 90% !), ou à de petits propriétaires de parcelles réputées inexploitables et se regroupant !

Et les autres pourtant soit disant trop nombreux, propriétaires de soit disant trop petites parcelles et ne pouvant ou ne parvenant pas à se regrouper ?!
 
Il lui semble que le partage ‘équitable’ serait de diviser les dits taux pour en faire bénéficier un plus grand nombre ce qui pourrait motiver de petits propriétaires pas toujours aussi informés et compétents ‘pour monter des dossiers’ !
 
-Quels enseignements a-t-il tirés de ses premières ventes de bois?
 
JPG : Forts du fait qu’il pensait avoir de bonnes relations dans la filière scierie il a réalisé sa première vente de grumes de résineux et sous produits d’éclaircie ‘en confiance’ !

Le résultat lui a démontré que les pratiques d’antan perduraient et s’étaient mêmes aggravées.

Il l’a réalisé trop tard mais il a décidé de relater cette expérience dans deux interventions intégrées à son forum qu’il anime personnellement sous le pseudo de GRINDESEL  sur grindeselforumactif.fr :
 
Voir rubrique NEW
 
- 1/ Vendre vos bois : Douglas 4 m pour seulement 15 € le m3 ?
- 2/ Suite : Un deuxième camion enlevé
- 3/ Vendre des bois? Un exemple édifiant: le stérage de billons!
- 4/ Vendre des bois ? Attention aux arnaques !
 
Par ailleurs : Il tente de valoriser le solde non consommé par la famille en  bois de chauffage pris sur dépôt auprès de particuliers locaux en veillant à respecter la règle de limite de consommation personnelle et en réservant le solde et les gros diamètres aux professionnels.
 
La valeur sur pied du taillis est pratiquement nulle … Il pense les traiter, à l’avenir, en abattage mécanisé et brins longs …
 
Par contre il fait systématiquement exploiter les gros et vilains brins de feuillus en 2 ou 4 m (voir 6 m) avec débardage toutes longueurs et découpe sur dépôt ce qui dégage une meilleure marge et permet d’apprécier et éventuellement mieux valoriser les plus beaux brins (petite menuiserie ou cercueils…)  ce qui permet de lisser à la baisse les coût d’exploitation de cette catégorie tout en dégageant les brins d’avenir !
 
Il a constaté un manque de débouchés pour certaines catégories de bois FEUILLUS divers, ce qui lui a confirmé ce qu’il savait malheureusement déjà :
 
- L’arrêt d’une multitude de scieries de toutes catégories (plus de 4000 depuis les années 1967) ce qui rend quasi illusoire de pouvoir vendre moins d’un grumier d’une seule essence…

- FEUILLUS : La profonde et irréversible modification des habitudes d’achats et des goûts des particuliers acheteurs de meubles genre IKEKOI ou revêtements de sols.

- RESINEUX : En découlent la même profonde et irréversible modification des productions de la seconde transformation et de leurs nouveaux débouchés sachant que les sections se réduisent ce qui réduit d’autant les volumes tout en accentuant la pression sur la qualité !
 
- Pourriez-vous nous parler de ces initiatives ?
 
JPG : L’un de vos récents interviewés disait ce qui suit : ‘ Soutenir plusieurs projets industriels visant à consolider les débouchés de nos productions dans le cadre d’associations de type Forinvest Business Angels, notamment en participant au financement de l’unité de fabrication de granulés de bois de la société Biosylva à Cosne-Cours-sur-Loire.’
 
GRINDESEL a donné son avis sur son forum au sujet de Biosylva. Pour l’instant les propriétaires forestiers sont plutôt circonspects suite à ce projet innovant de produire des granulés à base de taillis feuillus, ressource pour l’instant non utilisée pour la production de granulés.

Le prix offert pour leurs taillis sera-t-il compétitif par rapport au prix offert par la trituration ?

Par ailleurs, les unités de productions de granulés sont de plus en plus réalisées par des industriels de la première et deuxième transformation. Les prix sur pieds bénéficieront-ils de ces différentes pressions à la hausse des prix de vente des granulés (Plus 16% en 1 an) ? Ceci est loin d’être sur …ce qui serait évidemment anormal.

 
Quant aux prises de participations de Forinvest Business Angels dans des entreprises 'innovantes' (et fiables) les premières expériences ne semblent pas toutes avoir été une réussite!

La prospective économique sera toujours un exercice aléatoire et, comme la forêt, exige beaucoup de prudence... L'expérience MACBO restera probablement dans les esprits!  
 
- Une petite scierie mobile afin de pouvoir scier quelques grumes de petits et moyens bois pour mieux connaître et reconnaître les qualités et les défauts des arbres sur pied ?
 
JPG: Voir grinseselforumactif.fr sur ‘Scies fixes et mobiles’ et le message ‘l’activité scierie mobile vu par GRINDESEL’ lue par 5040 personnes en date du 15 09 2013 : Cet achat n’est pas conseillé par GRINDESEL pour de multiples raisons encore moins à des amateurs.

 
- Enfin, il semble qu’il serait avantageux pour tous que les propriétaires qui en ont la possibilité puissent stocker leurs grumes BOIS ENERGIE dans de bonnes conditions afin de proposer aux scieurs des bois en partie secs, ce qui aiderait ces derniers à supporter les coûts liés au stockage.
 
JPG : Un exemple parfait de fausse bonne solution ! Espoir classique de propriétaires forestiers méconnaissant les spécificités d’exploitation et commercialisation : La pratique des métiers de la première transformation ne s’improvise pas.
 
- L’objectif principal étant que le chêne soit de retour chez nos menuisiers à un prix compétitif  par rapport à celui des bois importés ou du lamé-collé. Les qualités du chêne sont unanimement reconnues, reste à modifier son image de produit cher.
 
JPG : Le retour des chênes et autres feuillus utilisés en massif ! Une utopie de propriétaires forestiers. Modifier cette tendance en jouant sur l’image produit ? C’est très très mal parti ! L’emploi du chêne et autres feuillus est en déclin régulier …malgré leurs évidentes qualités unanimement reconnues antan …
 
- Dans le cadre des états généraux de la filière bois qui se sont tenus en 2012 à l’espace Massif Central, les contributions du Syndicat des Propriétaires Forestiers et de l’Union Régionale des Forêts d’Auvergne (URFA) ont facilité une prise de conscience des principaux acteurs forestiers (Etat, collectivité, interprofession… ) pour encourager l’innovation et trouver de nouveaux produits et de nouveaux marchés pour le bois de chêne, dont la consommation est en perte de vitesse.
 
JPG : La filière Française du bois ne se nourrit, depuis des dizaines d’années, que  d’innovations produits ET matériels créés et produits ou construits essentiellement en Allemagne / Autriche ou Italie !
 
Le tout a toujours été plus ou moins bien copié avec retard et circonspection mais un certain succès par de plus en plus de nos entreprises …qui rattrapent ainsi un retard évident.
 
La qualité globale de nos grumes n’est malheureusement pas en quantité suffisante pour alimenter notre marché qui est l’un des plus importants d’Europe ce qui explique notre déficit commercial sur ce point ! Déficit dont on recherche les causes ailleurs comme de bien entendu !
 
Augmenter le volume de bois exploité ne changera pas grand-chose à cet état de fait.
 
D’où l’intérêt d’améliorer la qualité de nos bois sur pieds et le volume dans cette catégorie ce qui n’est pas toujours compatible avec les conditions forestières locales, pour bénéficier des résultats et en exploiter les effets bénéfiques… dans 40 à 100 ans ?
 
D’ici là faisons, si possible, de la prospective sur l’évolution des marchés mondiaux et arrêtons les gens incompétents de faire des réunions et plans annuels ‘de redressement’ sur des sujets qu’ils prétendent connaître!
 
Espérons qu’entre temps le bois massif sera revenu à la mode ! Entre temps que fait-on ?
 
On réfléchit depuis des années et on cherche à inventer des produits qui ne seront jamais rentables ou on s’équipe pour produire ce qui se vend ?!
 
Une certaine école prestigieuse du 71 cogite sur le sujet depuis des années : elle fait des expériences et travaille avec des machines qui datent de 40 anse !

Plus grave, elle ne  semble pas avoir une vision réaliste d’une possible mise sur le marché national ET international de produits économiquement rentables susceptibles de naître de leurs réflexions ! Car, pour l’instant, rien n’est sorti de concret de leur patient (et couteux) travail !
 
Dans le même ordre d’idée, un projet soit disant innovant – donc subventionné- est actuellement porté par le Comité d’Expansion Economique de l’Allier (CEEA).
 
Il vise à développer les collaborations entre entreprises de la filière et notamment celles des premières et secondes transformations pour explorer ( !) les possibilités de développer l’utilisation du bois dans le secteur de la menuiserie et le bois de structure.

Des fortunes ont été gaspillées en subventions dans cet esprit en montagne Bourbonnaise ! Elles ont profité au tourisme local et aux restaurateurs sans trop réveiller les professionnels locaux amusés...mais intéressés de voir enfin leur région bénéficier de subventions!
 
On peut craindre que nous ne sommes pas sur la bonne prospective …rivages que tout entrepreneur en difficulté et tous comités en tous genres se devraient de visiter plutôt que d’assister ou susciter des colloques sans fin pour tenter d’aménager des idées qui ont fait leur temps et ne nourrissent que le flot de subventions et salaires à fonds perdus, tout en réduisant, heureusement, le nombre de chômeurs dans l’administration!
 
JPG (alias GRINDESEL vous l’avez compris) le 8 Août 2013 Dossier validé le 19 02 2015

 
PS : Cerise sur le gâteau : A 67 ans GRINDESEL a planté 1000 Douglas, 500 Erables, 500 Frênes, 50 chênes d’Amérique, 30 Châtaigniers et quelques merisiers … Plus 400 cèdres de l’Atlas.

A 72 ans il taille ces arbres avec un sécateur électronique rechargeable (un bijou) et se déplace sur le site en buggy 4/4 sur lequel il installe une nacelle de taille constituée d’une palette grillagée en le fixant SUR L'ARCEAU.

Il vous recommande ce concept (coût 98 €) adaptable sur un buggy ou quad équipé d’un arceau, l’idéal étant évidemment un tracteur aménagé )


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