LECTURE RAPIDE
LES ENERGIES RENOUVELABLES - État des lieux et perspectives
Claude ACKET ingénieur arts et métiers et du génie atomique
Jacques VAILLANT professeur agrégé de physique appliquée.
Éditions TECHNIP www.editionstechnip.com
Présenter un si vaste sujet en 282 pages pour moi qui ne sait condenser convenablement un seul sujet est un véritable exploit !
Ce livre document est un véritable roman du futur. Nos manif anti nucléaires de nantis risques de ressembler d'ici peu à de pâles centres d'entraînements pour soixante huitards attardés!
Le coût de certaines énergies renouvelables actuelles les enverra-t-il dans les futurs musés d'une période qui ne savait plus compter ? Coûts d'entretien, de déconstruction et de renouvellement ...
Les jouets modernes coûtent cher, très cher! L'exemple des éoliennes m'a paru édifiant sur ce point...
Les trois principales énergies gaz/ fuel/ électricité tentent de conserver leur leadership sur leurs monopoles... Une écologie de bon sens s'y oppose.
Un véritable roman, une ode à la formidable capacité d'adaptation humaine. L'inventivité débordante des hommes induite par le progrès des technologies ne freine quasiment plus la course effrénées à la mondialisation du bonheur matériel !
Une vue d'ensemble sur l'avenir des renouvelables : simple , claire , vite lu . Là est l'exploit en quelques chiffres proposés pour chaque énergie renouvelable dont, cela vous étonne LE BOIS !
LA BIOMASSE / BOIS
Vous découvrirez que l'énergie THERMIQUE biomasse / BOIS est l'une des plus économique des énergie renouvelables mais surtout la plus disponible d'entre elles sur notre territoire Français avec l'hydraulique .
Déjà très présente il serait possible de doubler le tonnage collecté sans déforester . Je rêve qu'elle soit mieux respectée...et surtout mieux partagée!
Cette énergie thermique bois s'industrialise et se distribue de plus en plus sous la coupe d'importants groupes industriels , distributeurs dirigés par l’âpreté au gain financier alors que, depuis la nuit des temps, elle était réservée aux sans noms, via des circuits locaux plein de bon sens.
L'exploitation des bois offre un travail valorisant tout en réduisant le cumul de marges de plus en plus absorbées par ce que l'on nomme les commerciaux...
Son coût kWh thermique 'industriel' délivré via un réseau de mégas chaufferies de plus en plus important n'a ainsi plus guère de correspondance avec la réalité du prix des bois sur pied vendu à des cours mondiaux extrêmement bas ni avec les chaudières modernes individuelles !
Exploité en circuit hyper court, ce qui est largement possible en France vu son énorme capital forestier sur pied , le coût de 'proximité' du kWh thermique privé est pourtant deux fois plus réduit pour le particulier choisissant l'autonomie et l'indépendance en s'équipant lui même d'une chaudière personnelle au(x) BOIS , que ce soit bûches / plaquettes ou granulés !
Son intérêt n'est il pas d'amortir lui même sa chaufferie bois ?
Ce choix est de moins en moins réfléchi. Depuis l'avènement industriel de mégas chaufferies monstrueuses la matière première n'est plus le coût principal du combustible bois !
Les industriels savent vendre leur kWh THERMIQUE à des prix soit disant compétitifs aux petits clients situés le long de leurs mégas réseaux prévus pour chauffer de plus vastes édifices. Quel propriétaire privé fait une étude sérieuse à ce sujet entre achat ou location de chaleur ? .
Depuis 2005 GF SERVICES importe et commercialise des chaudières à plaquettes Autrichienne de 25 à 250 kW et des chaudières BOIS bûches et granulés 'haut de gamme' à des prix compétitifs.
REMARQUES DE BON SENS
Consommer du bois humide dans de mégas chaufferies est pour moi synonyme de gaspiller nos ressources forestières au risque de s'approcher dangereusement du seuil de déforestation dans certaines régions.
Dans cet esprit le consommer à moins de 20% d'humidité n'est-elle pas la meilleure solution économique tout en repoussant cette échéance et augmenter le nombre de bénéficiaires ?
Disposer d'un volume de stockage de combustible adéquat n'impose-t-il pas de définir avant tout 'le seuil raisonnable acceptable' : cas des granulés secs à 8% (produit industriel je le rappelle 100% bois) face aux plaquettes (bois brut déchiqueté ne nécessitant qu'une déchiqueteuse pour être transformé) , séchées si possible artificiellement à 18/20% sinon à 30 maxi en 4 mois à l'air) .
Cette option chaudière est souvent délaissée pour cause 'd'encombrement excessif du combustible ' alors que de multiples raisons économiques plaident en sa faveur : malgré des livraisons de plaquettes pouvant être plus fréquentes au cours d'une saison ? Et alors ? Les mégas chaufferies bois sont bien souvent livrées tous les 8 jours !
Construire un silo peut se faire en auto construction bois ...sur simple dalle béton.
Entrer les données réelles de logistique, donc économiques, d'approvisionnement réciproques entre granulés et plaquettes devrait faire plus réfléchir certains investisseurs souvent plus convaincus par la qualité d'une campagne médiatico industrielle (granulé) que par celle du bon sens, économe, solution basique livrée par des 'besogneux' locaux … voir par d'astucieuses campagnes marketing incitant à bénéficier d'innovations dont l'objectif réel est de conserver des parts de marchés fuel et gaz en régression !
Remplacer leur chaudière leur garanti 20 ans de tranquillité !
Comme pour les bûches une véritable étude comparative serait à réaliser pour la filière plaquettes' en faisant clairement apparaître l'impact humidité à – 20% par rapport à 30%.
L'idée fait son chemin dans la filière bûches puisqu'un industriel a commencé d'équiper deux sites de production de150 000 et 90 000 stères SEC SECHOIRS et projette plusieurs autres sites similaires dont le prochain programmé pour 200 000 stères .
GF SERVICES comme fournisseur... car le bois est son énergie !
Pourquoi continuer de brouiller les esprits pour les combustibles bûches et plaquettes en conservant les données approximatives du stère et du map alors que la tonne sèche est plus fiable quelque soit l'essence de bois ...avec un avantage pour les résineux grâce à la présence de résine et toujours sans encrassement, sous réserve de bois sain garanti par le séchage artificiel et non par un séchage à l'air de plus longue durée et des conditions de stockage souvent mal adaptées ?
L'ADEME a eu raison de booster le développement de l'industrie du granulé et celle des mégas centrales biomasse ... dont les plaquettes assurent le plus gros volume de combustible produit en flux tendu, sans rupture de logistique ce qui explique aussi le taux élevé d'humidité que je dénonce sans écho .
Cette décision a permis de structurer une filière BOIS ENERGIE moderne qui en avait vraiment besoin.
Le seuil du bon sens à ce sujet est désormais franchi.
Il faut revenir à l'origine de la vocation de l'énergie thermique BOIS en imposant son séchage artificiel et en en faisant bénéficier le maximum de foyers , qui saura par nature gérer sa chaudière et ses approvisionnements mieux que quiconque en économisant la ressource.
Étudier la validité du développement exponentiel de mégas chaufferies distribuant le chauffage via des mégas réseaux, face à la fréquente possibilité de pouvoir éclater la puissance installée sur plusieurs mini réseaux positionnés au plus près de chaque site principal à chauffer.
Voir en satellite d'une grosse chaufferie ...
Pour se faire utiliser des mini chaufferies préfabriquées ou en dur suivant les sites concernés (voir modules prêts à poser de type BOISCOMPACT sur www.GF SERVICES.fr) est un axe de recherche qui devrait être systématiquement recommandé sinon imposé en option aux bureaux d'études.
Enfin : Produire de l'électricité avec des centrales de cogénération et consommer d'énormes tonnages de bois est-il plus 'rentable' que de choisir de chauffer tout autant, sinon plus, de logements ou petits administratifs en mixant les chaudières bois individuelles avec le concept de mini centrales 'raisonnables'?
LES POINTS MERITANT DEBAT
Les 'rémanents sur sol' doivent rester et se décomposer sur sites dans l'intérêt des sols forestiers
Houppiers (ramifications sur fûts) = Ils sont généralement comptabilisés dans le bois bûches comme ventes 'non identifiées' à des acheteurs privés privilégiant un sport gratuit . Compter entre 4 et 5 stères par feuillus...(expérience perso réalisée sur une coupe de132 chênes et frênes)
Le miscanthus semble être un mirage écologique. Les vrais professionnels – pour l'instant- le déconseille vivement après des essais décevants à tous niveaux.
L'augmentation importante des rendements obtenus dans tous les appareils de chauffage au bois devrait faire augmenter le nombre de foyers consommateur suite à une baisse notable du tonnage global consommé par chaudière .
Je suis contre l'extension des mégas chaufferies collectives... sous prétexte qu'elles permettent de meilleurs rendements ...ce qui reste à démontrer !
Les appareils anciens aux bois ont de faibles rendements et polluent.
Ceci est DESORMAIS totalement faux avec les appareils modernes que ce soit pour bûches / plaquettes ou granulés combustibles 100% bois.
L'arrivée des granulés a impulsé ce progrès considérable. Les chaudières plaquettes sont toutes aussi perfectionnées. Certaines chaudières à bûches sont parfois équipées , comme ses grandes sœurs, elles aussi d'une sonde lambda.
Les poêles et chaudières modernes ne savent pas consommer un combustible bois humide ... Il reste à diffuser cette informations pourtant de bon sens.
Ceci est plus difficile qu'on ne le croit … Les habitudes acquises et l'importante auto consommation de bois de chauffage perpétue dans les esprits l'idée que 'se chauffer au bois est dépassé '! !
La condition sine qua non est que les bûches et plaquettes soient elles aussi consommés au plus vite, comme les granulés : SECS (maxi 20%) ...et dépoussiérés!
Cette matière première souffre surtout de cours mondiaux sur pieds trop bas, à la limite de l'intérêt que peuvent lui porter des propriétaires en charge d'une gestion très prenante mais passionnante pas toujours accepté pour de multiples raisons.
Pourquoi avoir pris une chaudière à granulés comme exemple alors que le combustible plaquettes offre une calorie près de 2 fois moins chère ...tout en offrant la possibilité de consommer des granulés ou autres biomasse (exemple des sarments de vignes ou coquilles de noix en cas de besoin, l'inverse n'étant pas possible ?
Il aurait été intéressant de signaler qu'une hausse uniforme sur les principaux combustibles, bois y compris, n'a pas la même valeur sonnante et trébuchante si l'on compare une base de100 par rapport à 50 ! Je suis toujours étonné que les consommateurs ne fasse pas ce constat et ne notent que le pourcentage de hausse !
Réseau de chauffage bois de 40 km ?! Quel est son coût ne serait-ce qu'en termes d'atteintes diverses à l'existant (Commerces /Rues/ trottoirs / réseaux divers existants à refaire ...), aux pertes de charges calorifiques, aux marges de gestion ajustées sur une baisse commerciale fictive par rapport aux énergies concurrentes exemple : base de prix 99 € contre 106 ...au lieu de 56 (simple exemple de ce que pourrait être le coût réel d'une installation individuelle au bois plaquettes)!
Vu les compétences des deux auteurs un deuxième tome serait le bienvenu s'il était entièrement consacré au(x) chauffage(s) au(x) bois.
Page 51
Peut être la page la plus importante en imprécision comparative en ce qui concerne les appareils de chauffage aux bois actuels …
Équipées d'une sonde lambda les chaudières modernes à bûches mais surtout à plaquettes et granulés , de puissance individuelle comme pour 'petits collectifs' (Pour l'instant limitée à 250 kW) mais sachant grouper plusieurs chaudières pour atteindre jusqu'à 1,5 mW , optimisent tout aussi bien la combustion et les gaz de fumées que les grosses chaudières collectives consommant des bois verts donc très humides alors les chaudières individuelles comme pour 'petits collectifs sont conçues pour consommer des bois secs <30 % sur humide !
Sans détourner les lois...et sans traitement coûteux des fumées sauf cas très particulier (par principe de précaution : cas de villes reconnues déjà ponctuellement très polluées) l'économie de filtre est un poste important.
Pour limiter les coûts de transports sur de longs parcours rien de mieux que d'abandonner les mégas chaufferies au bénéfice de petites chaufferies individuelles ou de types 'petits collectifs' avant tout bien isolés' !
La ressource Française convient particulièrement bien à cette idée sous différents plans (emplois locaux liés à la proximité des ressources et gestion déconcentrée des chaufferies . Ressources forestières locales pas toujours en capacité de fournir tel ou tel tonnage en instant T))
Erreur classique qui frappe le lecteur lambda mais qui ne résiste guère à la réalité suivante :
Le cumul groupé de grandes surfaces forestières et celle qui est la plus productive est de loin supérieure aux données groupées mais morcelées des propriétaires de moins de 4 ha ne représentant qu'entre 12 et 13 % des surfaces totales ! (Voir site AGRESTE) .
La tendance de ce chiffre devrait malgré tout aller à la baisse suite à de récentes et bonnes mesures gouvernementales.
Il me serait agréable d'avoir l'avis de scientifiques et chercheurs confirmés sur les points évoqués ci dessus.
Principalement en terme de séchage artificiel, source de gains important de rendement couvrant largement le surinvestissement induit et, surtout, fiabilisant la qualité du combustible, avantage largement démontré par le GRANULE qui est le seul des trois combustibles BOIS à profiter de cette indéniable qualité ...pourtant facile à copier sans tomber dans des processus industriels!
Voir sites Internet suivant : lindner-sommerauer.fr (Chaudières bois) et www.gfservices.fr (équipements d'exploitation et de productions de bois énergie)
GRINDESEL le 22 02 2017
Le forum Internet du BOIS ENERGIE
P.S : Citations de Claude ACKET et Jacques VAILLANT :
'Depuis l'année 70 : le prix du bois a augmenté d'un facteur 4 en euros courants ...'
GRINDESEL n'est pas d'accord avec cette affirmation !
Source en réponse : www.academie-foret-bois.fr fiche.9.01.politique.forestière.v2.pdf
Rien d’étonnant de trouver un pourcentage de la biomasse en France s’effondrant de 35% en 1850 à 5,6% en 1900 puis remontant à 9,3% en1946.
Les travaux d’Alain Corroyer (1980)puis de Jean Rouchet et Pierre Villa (1998) qui ont mobilisé ceux d’historiens comme F. Braudel (1967), T.J. Marcovitch (1965, 1966) ou J.C. Toutain (1961,1963) sont donc particulièrement précieux pour corriger les estimations de Putnam.
La série annuelle en Mtep, de 1787 à 1996, reconstituée par Jean Rouchet (p. 32-33 de la partie III Résultats) retrace une évolution de la consommation de bois qui passe par 6,60 en 1800 ; 5,40 en 1850 ; 2,60 en 1900 ; 0,80 en 1950 et 4,20 en 1996 suite à une remontée qui s’opère à partir de 1974.
La série exclut les volumes autoconsommés par les ménages, lesquels, selon une enquête de 1992, atteignaient 35,8 Mt soit 9,2 Mtep. Cette différence de 5 Mtep (9,2-4,2) traduit une sous-estimation qui n’affecte pas que la fin de période car le 0,8 de 1950 reflète mal ce que l’on connaît par ailleurs de la consommation dans l’immédiat après-guerre.
Voir Tableau 4 : Comparaison Putnam-Corroyer-Rouchet des consommations de biomasse
Fin de citation
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