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 BOIS BUCHES vendu sec et au poids? La forêt réembauche...ra!

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GRINDESEL
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GRINDESEL


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BOIS BUCHES vendu sec et au poids? La forêt réembauche...ra! Empty
MessageSujet: BOIS BUCHES vendu sec et au poids? La forêt réembauche...ra!   BOIS BUCHES vendu sec et au poids? La forêt réembauche...ra! EmptyLun 23 Jan - 16:48

BOIS BUCHES VENDU SEC ET AU POIDS ? La forêt embauche...ra... encore plus pour en extraire les brins de qualités secondaires type bois bûches qui encombrent nos bois et bosquets, voir même nos haies.

Comme les scieurs ont été plus ou moins contraints de sécher une partie de leurs sciages, je suis convaincu que la profession de producteur de BOIS BUCHES doit elle aussi sécher les bûches et non attendre que ce soit leurs clients qui le fassent …sauf exception et place disponible !

J’ai pris un certain plaisir à lire le débat apparemment engagé depuis 2008 sur l’un des nombreux forums traitant du sujet :
FORUM FUTURA MAISON sur le thème ‘bois de chauffage et unité de mesures’

M’étant fait viré de ce forum en 2009 pour ‘publicité’ je suis contraint de répondre sur un site ‘marchand’, concept abhorré par FUTURA et ses adeptes…au détriment, à mon avis, de la qualité des débats qui tournent souvent autour des mêmes thêmes. J'avais eu l'orgueil de tenter de 'faire bouger les lignes'!... Je n'avais pas réalisé que là aussi un certain élitisme - ou corporatisme ? - souhaitait orienter les débats ...au grand dam de certains lecteurs.

Ce type de lecture est souvent indigeste et on y retrouve ‘toujours les mêmes’, donneurs de leçons à ceux qui s’en foutent plein les poches pendant qu’ils passent leur temps à déblatérer sur les professionnels.

J’ai tout de même retenu ce qui m’a paru l’essentiel et apprécié les interventions de certains ‘petits nouveaux sur un siège éjectable’ ou retraités de mon genre.

Le débat, comme toujours, tourne constamment autour de deux points : les pour et les contre, en clair ceux qui veulent avoir raison à tous prix et les autres.

J’aime bien avoir raison, vous l’avez peut être remarqué, donc je m’exprime et vous livre mes réflexions.

1/ Le (et non la) stère et autres manières de mesurer les bûches sont, chacun le sait, sources d’éternels conflits !

On ne peut pas affirmer, loin de là, qu’elles valorisent l’image de ce type de combustible et celle des producteurs alors qu’il en existe de sérieux ! De toute façon, ‘bon ou pas bons’ ce sont tous des bosseurs et passionnés du bois !

2/ L’obligation – ou l’intérêt reconnu et, je l’espère bien compris - de consommer un combustible SEC ne correspond plus du tout, si tant est qu’il a correspondu un jour, aux pratiques en cours, tout au moins par ceux qui souhaitent en faire leur métier à plein temps, cible, comme on dit, marketing des entreprises GF SERVICES et PEZZOLATO qui ne vivent pas de l’air du temps ni de la vente de bûches… et ne proposent pas de matériels pour bricoleurs.

En 1952 mon père pesait déjà les bûches qu’il livrait dans des sacs à patates. Ces bûches étaient plus ou moins sèches. Rien ou si peu n’a évolué depuis … sauf que la pesée sur une bascule personnelle ou municipale (n’existants plus) fait partie des souvenirs d’antan!

Le concept n’a pas fait école ! Cela m’aurait évité de discourir une fois de plus et de mécontenter plus ou moins (voir les élections présidentielles) 50 % des (é)lecteurs de GRINDESEL.

Avec le recul, je suis convaincu que les idées paternelles ne pouvaient se développer qu’associées à l’obligation de sécher artificiellement tout ou partie de sa production afin de garantir un séchage homogène de l’ordre de 18/20%, seule méthode réellement fiable pour pouvoir garantir un pouvoir calorifique.

A l’époque ses idées étaient révolutionnaires et les matériels n’existaient pas ! Son job était tout simplement alimentaire et occasionnel… (6 enfants à nourrir)

Comment peut-on segmenter, en France, les parts de marché occupées par les consommateurs actuels de bûches ? Aucune étude ne semble avoir été réalisée à ce sujet par une structure syndicale professionnelle manquant de moyens… On peut le regretter ou continuer de penser que cette étude est inutile… et aller dans le mur ! France Bois Bûches est de création très récente et ses troupes bien faibles...C'est un début. Le groupe POUJOULAT est peut-être, à fin 2011, l'entité qui a le plus travaillé sur cette question...

Compte tenu de mon engagement personnel de longue date dans une évolution structurée de la filière comme entre autres, le choix que GF SERVICES a fait, dès 1997 de lui proposer des équipements qualifiés de haut de gamme, sa mission peut se résumer comme suit :

Tenter d’expliquer ou se situe désormais, à ses yeux, les marchés pour mieux équiper les entreprises de la filière ayant une vision commune avec le point de vue d’un fournisseur potentiel qualifié.

Pour cela il me semble qu’il est nécessaire de remonter au début de la filière : LA FORET car, sanq marge substantielle propriétaires et producteurs … continueront de se plaindre toujours et encore !

Accentuer la prise de conscience des propriétaires à exploiter, dans leur intérêt et en priorité, leurs bois de qualité ‘chauffage’ autrement qu’en pratiquant des méthodes d’exploitation et de vente … dépassées ! Un sacré débat car là se trouvent les premiers blocages!

L’objectif du propriétaire est trop souvent à courte vue…Je suis un ferme partisan du nettoyage de nos forêts…et je suis fermement convaincu de son intérêt sylvicole ET ... financier. Même minine à court terme il l'est sur le long terme.

Souhait, voir obligation, (trop souvent mal préparée) de toucher un revenu de suite

Bien que son prix sur pied se soit sérieusement ré évalué ces toutes dernières années, ce qui devrait motiver une meilleure organisation de mise sur le marché, le coût d’exploitation du bois de chauffage en forêt est trop élevé bien que les effets induits sur la valorisation des parcelles sont largement sous estimées.

Même pour ceux qui ont compris leur intérêt de réinvestir une certaine part financière, voir aménager leur propriété forestière pour pouvoir en dégager un toujours trop maigre revenu (qui ne se plaint pas ?!), les freins et les avantages à ce choix d’avenir sont identifiés.

Que ce soit en amélioration de la qualité des fûts restants ou de leur développement volumétrique … tout concours pour me prendre au sérieux !

Absence de vision patrimoniale pourtant largement mise en avant pour ce type de placement ? Ce désintérêt de trop de propriétaires est surprenant !

Comment expliquer qu’ils n’entretiennent et n’exploitent pas mieux une source de revenus à double facette : celle sonnante et trébuchante lors d’une vente de bois et celle pouvant l’être sous forme d’une plus value latente ‘si cession sol et bois’.

Ce point est toujours éliminé du débat ! Les aménagements forestiers bien compris pour l’accès aisé à la ressource en font pourtant parti !

En vrac :
Maillage insuffisant de charrières fiables et bien situées… Absence d’un entretien minimum… Largeur inadaptée aux engins actuels… Dépôts de même voir même absence totale… Absence de concertation entre propriétaires pour regrouper leurs maigres récoltes engendrant des pratiques d’un autre âge, voir illégales… Matériels et personnels disponibles en exploitations forestières pas adaptés à de petits volumes … Délégation d’exploitation pas toujours satisfaisante :

Les coopératives (un exemple) souffrent souvent des mêmes maux / leur personnel d’encadrement est souvent plus important que celui sur le terrain et s’est souvent ‘fonctionnarisée’…La frilosité dans leurs investissements est impressionnante à l’image de la majorité des coopérateurs propriétaires ! Leur moyenne d’âge étant plutôt proche de la retraite ceci expliquerait-il cela ? Elles attendent que certains prestataires s’équipent de matériels spécifiques pour accompagner ou développer la demande … et j’en passe !

La tête suit, les bras ne suivent plus ! Les propriétaires manquent de dynamisme sauf, comme tout bon Français, réclamer des aides de l’état pour réaliser des travaux qu’ils avaient pris l’habitude de voir réaliser par leurs parents voir grands parents ? Bonheur de successions… reçues en gages de malheurs ?

Pour être rentable il est désormais clair que le bois de chauffage doit être exploité en 2 et 4 m. et qu’il faut pouvoir le récolter à bas coûts.

Il faut cesser de faire croire que le 1 m est toujours une bonne pratique y compris pour certains organismes en déficits institutionnalisés qui, en perpétuant cette méthode d'exploitation, cautionnent le maintien en forêt d'un sous prolétariat décourageant ainsi les jeunes de s'interresser aux métiers de la forêt et du bois en général !

Deux marchés du bois bûches co-existent encore. Le plus incroyable est de voir perdurer par l’une d’elle des pratiques ancestrales respectables mais hors de notre temps alors que notre pays racle les fonds de tiroirs!

Il est bon d’expliquer aux jeunes ce qu’on présente comme ‘la mémoire des anciens’ qui n’ont, je le fais remarquer, plus droits à la parole car, pour beaucoup, en congés éternels! On peut donc leur faire dire ce que l’on veut…

Il est bon aussi, pour ceux qui restent, car il en resterait-il un qu’il s’exprimerait, de tenter d’en expliquer les limites lorsque des solutions de bon sens sont offertent pour franchir des limites toujours virtuelles.

Qui accepte maintenant de se casser les reins et la santé à ‘faire du bois de chauffage pour - en plus - rien gagner, sinon un salaire de smigard’?

Bois bûche produit par de moins en moins de fils de / ou de retraités, qui n’ont plus rien de commun avec les attentes des anciens. Nouveau monde ou acheter au rabais par des adeptes du système débrouille et devenu un sport, pour économiser (qu’ils croient) trois euros six sous en achetant 'au noir.

Par la force de l'absence de bras ce monde est en train de s’écrouler…avec l’espoir de conserver certains spécimens ‘pour étude’ à moins de voir revenir la grande dépression économique que tout le monde craint sans y croire.

En France on attend toujours que ce soit trop tard pour réagir. On veut ‘sauver les emplois de ceux qui sont… perdus et les sauvegarder par des montages financiers douteux de type social et solidaire ! C'est la mode de l'illusion!

La vente de bois de chauffe ‘au noir’ décline inexorablement et ce sera d’autant rapide que la profession de producteur de bûches sera capable de présenter un combustible réellement modernisé donc séché, vendu au poids, délivrant telle quantité de kw/heure.

La part des producteurs ‘à l’ancienne’, incapables de proposer un combustible attendu par la grosse majorité des consommateurs – car ce sont eux qui commandent l’évolution du marché et non le producteur - je le répète décline rapidement même si, le nez dans le guidon, rares sont les producteurs qui l'admettent. Les multiples raisons avancées pour contredire ce qui me semble une évidence est un débat perdu.

Un simple ‘détail’, tout simple mais significatif du débat perdu par les inconditionnels des débats sans fin et du stérage:

Aucun ne soulève la précision de la longueur des bûches : C’est pourtant un élément important dans la valeur calorifique du produit, sec ou pas !

Un centimètre de moins sur une bûche de 33 c'est 3% de bois non livré donc 3% de calories en moins! Vendre au poids et sec c'est la moralisation absolue du marché...et un argument de poids pour le producteur sérieux.

J'insiste et je sais que cela déplait à certains : Discutailler à n’en plus finir sur ce qu’est un stère démontre un amateurisme certain si ce n’est pas pire ! 5 mm en plus ou en moins c’est 2 % sur une bûche de 500 et 3,33 sur une de 300 mm …sur son pouvoir calorifique.

L’écart peut atteindre – suivant les fameuses normes - 50 mm soit 10 ou 16,66 % (voir la norme France Bois Bûches qui autorise une variation de longueur de + 25 – 25 mm)! Ou pensez vous que la tendance soit ...pour certains PRODUCTEURS ?

Les matériels PEZZOLATO coupent avec une meilleures PRECISION que la plupart des autres: Faites confiance à ceux qui en sont équipés.

Les consommateurs ne se laissent plus berner. Rétorquer ‘qu’on n’a pas les moyens de s’équiper’ est un autre faux problème !

Une machine se paie en travaillant comme c’est le cas pour tout poste de travail salarial justifié. Pas un patron n’embauche pour ‘faire du social’ ce qui ne lui interdit pas d’en faire malgré tout par ailleurs ...dans l'intérêt des deux parties !

Faire de la qualité est devenu synonyme d’achat d’un produit courant pour la majorité … des clients.

Au producteur de s’organiser pour le produire au meilleur rapport qualité/ prix. Ca n’est plus au consommateur de l’exiger… Pour lui c’est un dû.

Je me suis laissé dire que les copains fuel et gaz offrent les mêmes marges d’erreur ? Pensez si cela m’a rassuré ! Même pas : le bois combustible est beaucoup (trop) MOINS cher ! Les combustibles bois ne sont pas à leurs justes prix: leurs coûts au Kw/ heure sont parmi les plus faibles et de loin

(à condition d’être SECS)!

L’une des meilleures pistes pour trouver de la valeur ajouté au produit c’est de le rendre ‘parfait’, donc de le sécher et le vendre au poids et au kw/h délivré, comme tout combustible, avec une tolérance de marge d’erreur. Tout simplement !

Fini les concurrences déloyales. OK pour l’artisanat local et le retour à la mode des jeunes ‘faisant leur bois’. Ils pratiquerons le sport le plus sain et le moins cher : faire fonctionner tous leurs muscles!

Bonjour aux vocations qui en découleront : comme vous l’avez compris la forêt et les entreprises de bois de chauffage qui se respectent embauchent !

Y’en a encore, heureusement, qui aiment mouiller la chemise ! Il faut souhaiter que leur nombre augmente...vu l'importance du chantier!

GRINDESEL le 23 Janvier 2012
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MessageSujet: LE BOIS DE CHAUFFAGE EMBAUCHE    BOIS BUCHES vendu sec et au poids? La forêt réembauche...ra! EmptyLun 2 Juil - 18:55

Bois de chauffage : BF 36 se développe et recrute
La Nouvelle République le 02/07/2012 05:46

Buzançais. Société du groupe Poujoulat, BF (Bois Factory) 36 recrute et le fait sur place, demain après-midi.
L'entreprise BF 36 est une société du groupe Poujoulat qui s'est implantée à Buzançais, en octobre dernier. Depuis son ouverture, cette société spécialisée dans la production de bois de chauffage à haute performance énergétique, réalisée par le biais d'un procédé industriel unique en Europe, aussi bien par ses nombreux équipements automatisés que par la qualité de ses produits, poursuit son développement avec une véritable montée en puissance.
A quelques mois de l'hiver, la demande de bois de chauffage est de plus en plus importante et pour satisfaire le cahier de commandes, BF 36 doit renforcer ses équipes pour augmenter la cadence de production. Comme le souligne la DRH de Poujoulat, Mélanie Georget-Truchi, « depuis l'ouverture de BF 36 à Buzançais et sa mise en service, la demande en bois de chauffage à haute performance énergétique connaît un certain engouement. Pour répondre à cette demande, nous nous devons de renforcer nos équipes pour monter en cadence avant l'arrivée de l'hiver et faire face à la demande ».
CDD et CDI à décrocher dès ce mardi 3 Juillet
Travaillant déjà en deux fois 8 heures, une troisième équipe va être mise en place dès ce mois de juillet et l'objectif pour les responsables de la plus grande usine de production de bois de chauffage d'Europe, voire du monde, est de recruter, en CDD et CDI, des conducteurs de lignes pour la découpe et fente de bois et pour le conditionnement des produits finis, mais aussi des conducteurs de grue, des caristes ainsi que des manutentionnaires.
Pour mieux faire connaître l'activité de cette entreprise buzancéenne si particulière, ses responsables, pour réaliser ce recrutement, ont mis sur pied trois réunions pour les personnes intéressées : mardi 3 juillet 2012, à 15 h, 17 h et 18 h, sur le site de la Maison du bois sur la ZI de la RN 143, à Buzançais.

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