COMMENT ETRE CERTAIN QU'UN BOIS BUCHE OU PLAQUETTE EST SEC ?
Un intervenant d’un forum soit disant scientifique dédié aux plaquettes parmi un panel un peu fourre tout – comme tous ces forums ou l’on ne veut pas admettre que les pros ont tout de même leur expérience à communiquer et sont interpellés par la prose parfois infantile et erronée qui s’y diffuse- a cru suffisant de se borner à copier coller une étude de l’ADEME sur l’art de définir la siccité des plaquettes en utilisant un four à micro ondes.
‘De mon temps’ la méthode en question était enseigné en classe de Certificat d’études …puisque je l’ai appris ainsi, puis enseigné moi-même à mes collaborateurs tous fiers d’arborer un BTS. (Brevet de technicien supérieur c'est-à-dire une bonne tête à finir de former sur le tas s’il le veut – ou le peut – si possible bien ).
Après contrôle personnel de la formule proposée et manifestement non contrôlée, je ne la pense pas conforme à la manifestation de la vérité.
LA QUESTION qui était posée sur ce forum : Comment pratiquer un contrôle de siccité de plaquettes avec un four à micro ondes ? Bonne question simple et pouvant être utile.
Je vous propose le mode du certif ci-après, expérimenté et contrôlé par mes soins
- Prenez un récipient et nommez le TARE.
- Pesez le soigneusement avec la balance de madame .Elle doit afficher les grammes et non les hectogrammes. - Notez qu’une tare doit se déduire des deux poids relevés avant et après le passage de l’objet du délit – en l’occurrence les plaquettes – dans le micro ondes (ne pas peser au pif !) sinon vos calculs seront évidemment faux ce qui semble être difficile à réaliser pour certains diplômes.
Vous l’avez compris : j’adore les bons, de toutes tendances politiques. Si si !
- Pesez l’échantillon évidemment déposé dans la tare donc avec la tare (excusez j’insiste au cas ou certains ne suivrez pas) : je conseille de n’y déposer qu’une petite poignée bien étalée (de préférence 100 gr) semblant représenter la moyenne de la granulométrie du tas à contrôler. Sinon la pesée sera plus longue à réaliser avec un risque plus élevé d’erreur.
Pas besoin de sel…
- Déposez le tout dans le four à micro ondes – toujours avec la tare- après avoir demandé la permission à qui vous savez.
Elle vous l’accordera la première fois. La suivante c’est moins sur car si vous faites fumer l’échantillon vous en aurez le souvenir olfactif (voir le dictionnaire au cas ou) quelques jours dans la cuisine !
- Conseil : Allez y donc mollo sur la température et la durée. Procédez par petites touches et pesez le tout entre chacune des séquences : tare + échantillon.
- Aérez le four pour bien évacuer l’humidité entre chaque pesée, voir essuyez la tare …et les parois du four ! Ca n’est pas obligatoire mais si y’a des maniaques du torchon…
- En principe, à chaque pesée, la balance doit gentiment vous indiquer une baisse du poids global (tare qui ne change pas de poids + l’échantillon qui maigrit).
- Notez bien toutes les pesées et stoppez l’expérience quand vous constaterez que ce poids ne baisse plus. Très important : C’est simple ? Ca suit ?!
- Veillez à ne pas atteindre le point critique : plusse l’échantillon sera sec plus il risque de s’enflammer et là il faudra recommencer le contrôle. Logique non ?
- Il parait que ce point critique s’appelle ‘apparition des taches de pyrolyse’. Je traduis : taches de combustion. J’avais mis un seul Y à ce mot : pratique la correction (deux C et non C+ X) automatique des fautes d’orthographe (deux H) sur l’ordi ?
- Faites la différence entre le poids de départ et celui d’arrivée. Prenez une calculette c’est plus simple pour ceux qui n’ont pas - comme moi - les diplômes adéquats : sinon, allez au tableau et invitez votre gamin celui-ci vous surprendra peut être ?!
- Notez le bien – ce poids qui est parti en flotte- au gramme près (ça suffit !), au cas ou vous soyez comme moi : proche de l’alsèmère.
- Ce poids c’est LE CALCUL DE LA PERTE D’HUMIDITE. En algèbre ? Demandez la traduction à votre fils. Je me suis toujours fâché avec cette science…
- Ce poids c’est la sève qui mousse au bout des bûches quand vous les déposez vertes dans le foyer de votre cheminée.
- Inutile de goûter, les plaquettes doivent être bonnes à quelque pourcentage près ; avec 1% d’écart on se satisfera du résultat.
C’est pas comme pour les calculs du TGV …si ça déraille c’est pas grave ! Sans diplôme ASAP ça peut marcher…
- Finalement c’est tout simple ! Vous prenez ce chiffre qu’on appelle ‘CALCUL DE LA PERTE D’HUMIDITE ‘. (La mousse…)
Comme le sel ou le poivre : le calcul d’humidité c’est question de goût à quelques pincées près ! L’essentiel c’est de bien vérifier ce que l’échantillon a perdu comme poids, à quelque chose près.
EN FINAL :
- Ce chiffre vous le divisez par le poids de départ mais ATTENTION j’ai bien signalé ‘après avoir déduit la tare pas le poids de la balance !’
- Ca y est ! Vous l’avez… LE CHIFFRE ! Placez la virgule…
- …En multipliant ce chiffre par 100 et en inscrivant tout simplement ‘%’ après les deux premiers chiffres (à la place de la virgule).
- Inutile de garder les chiffres suivants le résultat qui situe la siccité de vos plaquettes dans la catégorie en dessous (de préférence) ou au dessus (refusez la livraison si vous souhaitez vous chauffer de suite) du seuil préconisé de 30 %.
- Plus ce chiffre sera bas meilleur sera le rendement de votre combustible et moins vous en consommerez ! FAITES AINSI DES ECONOMIES RENOUVELABLES !
UN CONSEIL aux adeptes du copier coller : 1/ Contrôlez si vous en avez les neurones compétents. 2/ Quand on ne sait pas demandez au monsieur qui n’a pas apprit grand-chose à l’école de Jules (…car il était souvent viré du cours) mais beaucoup sur le tas de bois.
UN SOUHAIT : que ceux qui interviennent dans les forums fassent un peu moins de fautes dans leurs messages et tentent d’écrire sensés et utiles!
Pour tuer le temps rien ne vaut le travail bien fait. Il fait travailler tous les neurones…au bénéfice de tous !
J’en profites pour signaler que je censurerai moi-même les messages que je jugerai sans intérêt pour le visiteur de ce forum car je ne souhaite pas qu’il se transforme à l’image de beaucoup trop. Vous permettrez que je me transforme un peu en Monsieur QUALITE ?
G...RINDESEL
Le point G qui contrarie semble-t-il certaines grosses têtes qui censurent mes interventions quand je fais trop de pub pour mes écrits soit disant publicitaires.
PS : Pour les bûches procéder de même en découpant deux ou trois rondelles de 2 ou 3 cm, au hasard dans votre tas de bûches.
Un conseil : Ne conservez comme échantillon que le morceau central des bûches et ceux en bout de bûches car elles peuvent être naturellement deux fois plus sèches en bout qu'à cœur de la longueur ..!