LE SECHAGE DES PLAQUETTES : Utilisez le BON SENS !
La méthode la plus efficace et la plus économique - à long terme- pour se chauffer étant d’abord de bien… isoler sa cabane, je dirai que la meilleur manière de sécher ses plaquettes …c’est de broyer – ou faire déchiqueter je préfère ce terme - des bois secs.
1/ Vous êtes propriétaires d’une surface suffisante de terrains boisés ?:
a/ Quelles sont les essences Françaises les plus connues qui sèchent naturellement le plus vite sans avoir besoin d’être préalablement fendues ?
- Le Douglas :
- Le Pin.
- Le Peuplier / L’ Aulne ou Verne …
Conditions minimum : un hiver sur coupe en l’état après abattage en Octobre / Novembre le temps d’un bon ‘déshabillage’ (perte des feuilles ou aiguilles et d’une partie des écorces- + débardage au printemps en bille ou billonné en deux mètres et empilé toujours sur cales (base isolée du sol) le plus haut possible, sans bâche et en un lieu le plus ensoleillé et ventilé possible.
b/ Quelles sont celles qu’il faut FENDRE dès abattage et débarder au plus tôt puis EMPILER toujours sur cales (base isolée du sol) donc au SEC, sans bâche, le plus haut possible et en un lieu le plus ensoleillé et ventilé possible :
- Les feuillus =
- Chènes
- Accacias
- Hêtres
- Charmes
- Châtaignier…
Nota : Je classe les bois de haies de petits diamètres donc avec une part importante d’écorces (donc de cendres) un peu dans cette catégorie… Le séchage après déchiquetage EN VERT est quasi obligatoire pour cette catégorie pour différentes raisons que certains Normands ont testés. Qui nous fera part de son expérience en la matière ?
Non fendus, les feuillus ronds de diamètres supérieurs à 60/80 mm ne sècheront pas ou très mal sinon sur une durée plus importante. Ces essences et ces diamètres supérieurs à 60/80 mm devront rester fendues au moins 18 mois pour descendre à une siccité d’environ 28/30 % (au lieu de 8 à 12 mois pour les résineux) mais en passant par la phase obligatoire de fente…ce qui n’est pas rien et pas nécessaire pour la classe a/ ci dessus!
A SAVOIR : L’opération de déchiquetage semble faire descendre la siccité initiale d’un pourcentage variable mais non négligeable. De 3 à 5% pour le Douglas exploité comme en a/. Contrôle sur bois personnel et chaudières utilisées chez GF SERVICES (65 et 30 kW) . Ceci est valable pour quasi toutes les essences mais dans des proportions qui seraient intéressantes à contrôler. Je ne peux en parler qu’au ‘pif’… au touché…à l’oreille, en faisant couler les plaquettes au sol. Ca sert d’avoir quelques années …derrière soit. Avec bac moins quatre on est bien obligé de se débrouiller !
Les deux astuces du jour :
a/ Achetez des stères de résineux abattus depuis deux ans à un exploitant forestier bois dits de papier en 2 ou 2,50 m : ils sont bons à déchiqueter et à utiliser de suite et/ ou à remplir vos silos . Ce sera un excellent combustible
b/ Comme pour les bûches : soyez ‘fourmis et non cigales’ Achetez à l’avance donc au printemps ou courant de l’été ! La siccité de votre tas de plaquettes aura le temps de s’équilibrer.
2/ Si vous achetez vos plaquettes à un producteur :
Remarque perso : le sur coût est minime si vous devez payer toutes les opérations décrites ci-dessus et amortir ou chiffrer l’utilisation des matériels nécessaires pour usage personnel : remorque / tracteur / déchiqueteuse ! :
a/ Exigeaient de lui une siccité inférieure à 30 /35 % maxi par rapport au sec.. (à contrôler dans le four à micro ondes de madame)
B/ Achetez lui tôt dans l’année (les plaquettes !) ce qui leur permettra de continuer de sécher dans votre silo …à condition de bien le ventiler !
c/ Traiter autrement dérive pour moi du bricolage avec le risque d’avoir moults ennuis avec votre chaudière et la cheminée (de quelque marque et couleur qu’elle soit), avec le constructeur si problème de garantis dans le temps – 5 ans pour certaines …- et tout cela pour des économies réelles discutables !
En effet, un combustible insuffisamment sec consomme des calories avant d’en délivrer …Bien malin celui qui peut chiffrer sa perte ! Elle sera tout de même conséquente ET proportionnelle au poids ou à la siccité des plaquettes (LE COMBUSTIBLE) : accepteriez vous de l’eau dans …le gaz ?). Plus leur niveau sera faible moins vous consommerez !
Alors : chères les plaquettes SECHES et LEGERES ?!
Les PLAQUETTES permettent de se chauffer en réalisant chaque année DES ECONOMIES RENOUVELABLES. Une fois l’installation amortie c’est du cash. ECO…LOGIQUE.
LES PLAQUETTES économies virtuelles
3/ Quant à stocker des plaquettes sous une bâche et en extérieur cela ne fait pas très pro… et je crains que le résultat final soit trop souvent très discutable ! La qualité n’est pas, à mon sens, une chose très discutable. Je suis convaincu que c’est un ETAT D’ESPRIT difficile à mettre en pratique.
Pour espérer devenir excellent en une matière…il faut viser l’excellence en tout les détails. Et plus on s’en approche …plus elle recule ! Vous ne pensez pas ? Ca n’est pas une raison pour que ceux qui ont envie de s’équiper d’une chaudière à plaquettes BOIS renoncent à moins qu’ils aient rencontrer l’excellence en matière de chauffage fuel / gaz / électricité / éolien et j’en passe !
Le BOIS est, pour l’instant, le seul COMBUSTIBLE sur lequel le FRANÇAIS ne paie que 7 % de TAXES et même zéro s’il l’exploite pour ses besoins personnels ! Pourquoi chercher ailleurs ?
Ouvrez vos fenêtres et contemplez nos champs d’ENERGIES … RENOUVELABLES et NON POLLUANTS!
CORDIALEMENT GRINDESEL