Source découverte mi Novembre 2023
https://medias.vie-publique.fr/data_storage_s3/rapport/pdf/134000641.pdf
Réponses actualisées après lecture d’un audit de 246 pages proposé en 2012
Renaud ABORD de CHATILLON Ingénieur général des Mines
Yves POSS Ingénieur général des ponts, des eaux et des Forêts
Georges RIBIÈRE Membre permanent du Conseil général de l'environnement et du développement durable
DES FORETS POUR NOTRE PLANETE?
RECOMMANDATIONS PARTICULIÈRES POUR LE BOIS ÉNERGIE (Mon sujet de prédilection)
Un débouché majeur datant de la nuit des temps pour la forêt du Massif Central.
2023 : La biomasse forestière représente plus de 50 % de la production Française d'Energie Renouvelables thermiques .
Cette étude précisait que les deux tiers alimentaient les chauffages de particuliers (poêles, inserts ou chaudières), avec un réseau de 6 millions de foyers équipés parait-il en progression vers les 9 millions, stimulés par des crédits d'impôts visant à moderniser le parc d'équipement.
La croissance la plus forte dans les dix prochaines années était attendue sur la production de chaleur à usage industriel ou collectif et tripler d’ici à 2020 pour alimenter des quartiers entiers ou des établissements publics.
L’objectif était que chaque centrale devait disposer d’une source d’appro pérenne dans un rayon de 50 à 100 km. On aurait constaté un passage à l'acte plus délicat, pour s’assurer d’approvisionnements réguliers et à bas coût dès que l’on sort du circuit forestier. A titre d'illustration, une puissance de 12 MW -ce qui n'est pas très important- nécessite tout de même à l’année 150 000 tonnes de biomasse.
A chacun son métier.
Réponse de GRINDESEL : Pourquoi ’et à bas coût?! ‘
Les propriétaires de la ressource privée n’ont aucune raison d’accepter qu’un juste retour financier sur ces approvisionnements réguliers, auparavant considérés ’à sécher avant consommation‘, ne soient pas désormais reconnus comme produits connexes après élimination industrielle ou naturelle des tonnes d’eau présentent dans les tonnes de sciure et de plaquettes vertes justifiant l’explosion de leurs coûts suite à l’offre de granulés et de bûches enfin sèches et non polluantes!
Depuis 2012 la vente de nos arbres sur pieds n’en a retiré aucune contrepartie financière ce qui est loin d’être apprécié par les propriétaires de la ressource!
Depuis, ces projets, hautement capitalistiques, s’avèrent en fait clairement à retours rapides sur investissements ce qui n’empêche pas la revente du Kw heure produit sur la base de seulement – 10%… calculé par rapport à un panier d’énergies non renouvelables en attendant leur élimination!
Dès 2010 - des inquiétudes soit disant légitimes des acteurs traditionnels de la filière forestière n'ont pas manqué d'exprimer leurs inquiétudes à la mission sur l'avenir des ressources nécessaires à leurs propres activités, entre autres les industriels du granulé filière innovante qui s’est développée à grande vitesse depuis son arrivée en France vers 2000!
Ces évolutions, plus ou moins réalisées sur le dos des 3,5 millions de producteurs de la ressource...ont permis à des industriels ignorant les spécificités la filière bois, de structurer mobiliser et détourner une partie des marchés des sous-produits du bois sous prétexte qu’il s’agissait auparavant de déchets! Pot de fer contre pot de terre!
Leur valorisation sous forme de granulés permet évidemment d’importantes économies d'échelle en développant certains sites vers la cogénération.
En parallèle, les ’petites installations énergétiques’ ont été encouragées. En janvier 2011, un tarif préférentiel de rachat de l’électricité produite par les centrales d’une capacité d’au moins 1 MW a été mis en place et le tarif de rachat pour les installations moyennes, de 5 à 12 MW, a été doublé!
Premiers concernés par ces mesures, les scieries (industrielles), mais pas les forestiers (!).
Elles peuvent ainsi valoriser elles-mêmes leurs déchets de bois liés à leur exploitation issus de leurs achats, en revendant de l’électricité à EDF, et, le plus souvent, en les valorisant en vapeur basse pression pour le chauffage de leurs locaux et le séchage des sciages et produire ainsi, fin 2022, plus de 50% des tonnages de granulés!
Réponse de GRINDESEL: Durant ces 20 ans l’offre de plaquettes sèches et de qualité a brutalement disparue des opérations marketing au profit des granulés et, surprise, des projets d’industrialisation et normalisation de Bûches de luxe!
Durant cette période hommes et femmes de BON SENS, souvent forestiers, dont parmi eux de nombreux maires gérant des bois communaux, ont réalisés à leurs propres profits et ceux de leurs administrés (Exemple: la commune de TRAMAYES dans le 71!) qu’alimenter eux mêmes leurs chaufferies BOIS avec des PLAQUETTES SECHES est la meilleure solution pour compresser leurs coûts d’approvisionnement tout en valorisant leurs patrimoines forestiers ...de réelles proximités!
Dès l'année 2000, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) a négligé- et néglige toujours au profit de l’industrialisation des filières granulés et bûches- la promotion du chauffage plaquettes sèches en secteur rural, en accord tacite ou pas - ou par facilité - avec les collectivités territoriales pour promouvoir des Contrats de projet Etat-Régions, et lancer un programme « bois-énergie », destiné à porter les filières concernées vers un stade de « structuration durable », dans le secteur grand collectif et tertiaire à finalités industrielles. Histoire de lobbying technique et politique? Ca y ressemble.
Le soutien de l'ADEME a d’entrée pris la forme d'aides à l'investissement dans les mégas chaufferies, projets d'études et de recherche et d'actions d'animation et de communication pour proposer ensuite des avantages sociaux pour consommer des combustibles BOIS INDUSTRIELS à forte valeur ajoutées!
Gestion Sociale Déconnectée des Réalités et du pouvoir d’achat des consommateurs les moins fortunés! Pour simplifier : GSDR gestion simplifiée des revenus!
Statistiquement, le maillage du territoire par des chaufferies de tailles variées, s'il est aujourd'hui en bonne voie – mais à quel coût pour les finances de l’état!-est irrégulier est lié aux densités démographiques, le positionnement des forêts et la mobilisation des ressources, soumis aux choix de salariés et cadres de collectivités territoriales méconnaissant le monde de la forêt et la dynamique et l’indépendance constructive, par ambition ou nécessité, de certains de ses acteurs!
Pour instruire des avancées en matière de structuration du secteur, en particulier sur la mobilisation de la ressource, ainsi qu’un meilleur ciblage des aides ADEME vers les projets les plus performants, tant du point de vue énergétique qu’environnemental et financier durable ces soutiens et appels à projets devraient s'inscrivent dans une démarche de compétences faisant appel aux membres de terrain des filière d'approvisionnement de bois-énergie d'origine forestière concernées et non via une débauche de réunions d’informations essentiellement suivies par des cohortes d’amateurs désœuvrés en projets de reconversions professionnelles ou recherches d’aides réputées providentielles.
Le bois énergie profitait (aussi en 2012) de la « force de frappe » de l'établissement public ADEME, à l’époque disposant de 1000 agents et d’un budget propre d'environ 800 M€ ne concernant évidemment pas toutes le bois énergie.
D’après ses innombrables études et notices sectorielles souvent plus qu’approximatives:
– 21 Mm3 seraient ’brûlés’ en foyers domestiques (Inclus l’autoconsommation , ventes au noir ou pas ? ), provenant de « forêt », dont une part indéterminée venant des houppiers et sous-produits de l'exploitation de bois d'œuvre; et 3,8 Mm3 commercialisés (Donc avec TVA), pour l'essentiel en bûches (?), et 0,7 Mm3 (?) équivalent bois rond en plaquettes forestières...(Vertes ou sèches?)
– La récolte totale de bois d'œuvre était donc de 22,4 Mm3 en 2012 (?) .
- Le rendement bois d'œuvre, entre feuillus et résineux, étant d'environ 50 % : la moitié est ainsi récupérée, soit en énergie, soit en trituration ;
*– Le bois énergie serait en concurrence avec les 12 Mm3 de bois de trituration, qui partent pour les usines de pâte à papier ou de panneaux.
Questions de GRINDESEL :
* Ou se trouve donc le bois énergie si 50% des 22,4 Mm3 de bois d’œuvre correspondent à 12 Mm3 de bois de trituration?!
- Par contre ou trouve-t-on les statistiques (Fiables) de consommations de plaquettes forestières SECHES et sans feuilles ni aiguilles à un taux d’humidité désormais imposé de < à 23% ?
- Etant toutes importées de l’Europe ou se trouvent celles des ventes de chaudières correspondantes entre 20 et 250 Kw pour pouvoir évaluer l’importance du marché spécifique des plaquettes SECHES?
- Les grands groupes papetiers vont parait il se diversifier dans deux voir trois directions :
– la chimie verte :
– les biocarburants :
Au bénéfice de QUI ?! Histoire de VALORISER les prix des bois énergie SUR PIEDS aux prix du fuel et du gaz aux profits des grands groupes ?
MA CONCLUSION : Les propriétaires de la ressours forestière pourrait donc s’organiser comme les agriculteurs plutôt que de laisser 'les grands groupes’ s’en occuper et embaucher nos enfants et petits enfants dans leurs usines?
«... la mobilisation du bois énergie est intrinsèquement liée à celle du bois d'œuvre, la seule valorisable comparée à celle du bois énergie (?!)
Note de GRINDESEL : Les proportions de volumes réciproque étant variables je ne vois plus pourquoi on maintiendrait ce point de vue de plus en plus détourné par une course à une qualité parfaite de B.E industriel vendus désormais autour de 330 € la tonne de bûches livrée sur palette filmée et à plus de 500 € pour celle de granulés face à des bois de qualité bois d’œuvre …très variables voir invendables hors bois énergie pour ceux de qualités dites secondaires!!
La recherche de la plus grande valeur ajoutée d’une forêt est en fait globale : récoltes mais aussi valorisation du bien intégrant gestions sylvicoles et patrimoniales en fonction de la nature des sols et de circuits courts ou longs!
Le devenir des « taillis », actuellement vieillis face aux « mauvais feuillus » du Massif Central ?! : C’est tout simplement une affaire de sols!
Si un propriétaire trouve un débouché pour son peuplement, en énergie ou autre, il est parfaitement libre de l’exploiter et le valoriser suivant ses propres critères!
« Le prix de la tranquillité », déjà cité.
Pour « remettre en gestion » des peuplements négligés ou abandonnés, une idée serait de rechercher s'il ne pourrait pas y avoir une partie des tiges qui puisse être mieux valorisée, le prix des futurs mais hypothétiques « bons morceaux » provoquant la mise en exploitation d'une parcelle dans son ensemble : on emmène le bœuf à l'abattoir pour ses tournedos, mais il donne aussi la viande de pot au feu !
Note de GRINDESEL : Qu’est qui différencie un bon Pot au feu d’un Bon tournedos? Le besoin? L’envie? Histoire de goût voir tout simplement leur rapport prix /qualité? Alors pourquoi les différencier?
En forêt cela s’appelle tout simplement ’Faire de la sylviculture adaptée aux contraintes de la station et à la demande prévisionnelle et non l’inverse!’
En tout état de cause ne seront mis sur le marché les bois secondaires qui accompagnent les grumes de pied, que s’ils trouvent un débouché rentable. On ne produit pas des fenêtres avec des bois énergie(s).
Quant aux sous produits des scieries résineuses, ils sont désormais pleinement rentabilisés - entre 10 voir 15% de leur C.A par les scieries industrielles 2023 -équipées d’une unité de production de granulés.
Ce n’est pas encore le cas des sous produits de feuillus alors que le rendement des tonneliers ne dépasse pas 30% et à peine plus pour les fabriquant de parquets! Ils devraient intéresser le marché des plaquettes sèches car leurs densité plus élevée permet de réduire le volume des silos.
Le développement du volume scié, y compris celui des feuillus, donne plus de bois énergie en produit fatal dans le Massif central que dans la forêt de Tronçais.
En matière de plaquettes vertes vendues au prix de revient pour produire des granulés, leur marché se développe au détriment d’une baisse du volume de bûches vertes mais aussi des propriétaires de la ressources qui n’ont pas réalisés que cet ancien et faible revenu est désormais valorisable à moindre coût et sans peines physiques en PLAQUETTES SECHES.
Les propriétaires de la ressource du Massif Central savent répondre directement à la demande des plaquettes sèches à condition que ce débouchés soit suffisamment rémunérateurs et que les coopératives forestières veuille bien accompagner cette démarche au national en développant un parc de fendeuses horizontales de grosses capacités pour assurer et accélérer leurs séchages naturel.
La est l’une des bonnes questions … inscrite dans les statuts de toutes les coopératives forestières Française!
Je démontre depuis 2014 que l’on peut largement valoriser le bois énergie résineux ET FEUILLUS sous forme de plaquettes en … développant l’auto consommation sinon l’auto production sur la base de 75 € la tonne produite et livrée, base moyenne obtenue en 2022 .
Combien parmi les 3,5 millions de propriétaires forestiers sont prêts à admettre cette évidence bousculant des habitudes ancestrales? Trop peu!
Le temps des bœufs, des passes partout, des masses, des coins et du système D ne datent que de 70 ans !
Pour produire des plaquettes sèches les moyens actuels mis à disposition pour dynamiser ce concept bois énergie de réel proximité est le même que celui utilisé par les producteurs de plaquettes vertes dites industrielle que ce soit pour 20 ou 25 tonnes (Une semi à fond mouvant) ou 150 000 tonnes à exploiter à l’année livrées avec la même semi par 28 ou 30 tonnes !
Seule change la chaudière plus économique sur la durée qu’une voiture de luxe qui ne valorisera jamais nos patrimoines sylvicoles et forestiers!
Prôner l'usage des bois locaux lors de l'élaboration des textes réglementaires, des certificats techniques et des normes a fonctionné: Le consommateur a préféré IKEA lequel s’est adapté aux tendances des marchés mondiaux. Le meuble massif n’est plus de mode! La tendance est aux collages et au design donc à l’industrialisation mondiales des pratiques ce qui n’interdit pas de s’en inspirer, imaginer, rêver et embellir la vie!
Nos textes réglementaires, certificats techniques et normes imprimées en formats illisibles découragent les initiatives professionnelles face à une administration kafkaïenne qui ne cesse de complexifier les règles pour permettre à des responsables non coupables de les signer en toutes impunités!
Sans aucun doute, un meilleur usage de la ressource forestière est possible. Les professionnels s’y emploient avec compétences et passions dans notre Massif central. Plusieurs d'entre eux l'ont souligné à la mission sans oublier de signaler ’avec l'appui convaincu des pouvoirs publics pour en rendre plus aisée l'adoption par les clients’! La méthode marketing administrative est elle l’assistanat?
Note de GRINDESEL: Les entrepreneurs actuels sont scotchés aux aides de l’état qui n’a su faire, depuis des décennies, qu’encourager l’initiative en l’assistant financièrement au delà du raisonnable ! Faire croire que tout individu est un designer /un commerçant né / un cadre sachant lire les recettes d’Internet? Faut il s’en inspirer avant d’avoir appris à lire Jules VERNE ou Victor HUGO ?!
GRINDESEL le 22 Novembre 2023
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