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 CHALAROSE ET DEGATS SOIT DISANT COLLATERAUX ?!

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GRINDESEL
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GRINDESEL


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CHALAROSE ET DEGATS SOIT DISANT COLLATERAUX ?! Empty
MessageSujet: CHALAROSE ET DEGATS SOIT DISANT COLLATERAUX ?!   CHALAROSE ET DEGATS SOIT DISANT COLLATERAUX ?! EmptyMar 9 Aoû - 18:39

!
CHALAROSE ET LA VENTE DES PLANTS DEGATS SOIT DISANT COLLATERAUX?!

LE FRENE EN LIBERTE par Henry DUFLOT ouvrage ré édité par IDF en 2002

Consacré aux frênes et approuvé par les meilleurs spécialistes j’avais décidé de prendre cet excellent manuel comme modèle en 2007 pour planter des frênes et les gérer moi même dans le même esprit sur une parcelle de pré en bordure de rivière après avoir hésité avec des peupliers.
Propriétaire d’un superbe Gîte de France classé 4 épis lové au milieu du ’Bois de la Cailleuse’ (voir site), au cœur de la Thiérache (02), il en avait lui même remodelé les 320 ha rasés pendant la guerre de 14/18!
Il avait patiemment et obstinément soumis ’ses frênes ’à une sylviculture précise et sans concession pour y produire une super qualité.  
Ecrit avec humour et parfois un peu de malice son manuel sort de l’ordinaire et se lit comme un roman! Il est décédé sans que j’ai pu faire sa connaissance (2003?) peu de temps avant l’arrivée de la pandémie de Chalarose qui a totalement ravagé l’œuvre de sa vie (2009) heureusement reprise par l’un de ses amis!
Cette triste histoire s’est renouvelée sur ma propre plantation à mon corps défendant en 2007!
Ce genre de mésaventure est le lot courant de tout sylviculteur, agriculteur, viticulteur voyant inexorablement disparaître le fruit de son travail.  
Le fait que les responsables de la filière aient par contre ’oublié’ ou jugés utile de ne pas traiter le cas particulier de la vente des jeunes plants durant cette pandémie (voir ci dessous) est difficile à admettre car incompréhensible, hors de tout bon sens technique et économique!
Cette histoire concerne un nombre inconnu de ’passionnés sylvicoles’ ayant finalement plantés 5 millions de plants en toute confiance sur 3,4 millions d’entres eux dont combien sont encore persuadés que c’est la faute ’au dérèglement climatique’ plutôt qu’à un ’possible cumul d’irresponsabilités’!
Ne pas accepter une réponse à cette simple question en se bornant à fournir des réponses scientifiques certes utiles à long terme alors que stopper les ventes de plants était pourtant une première réponse ne demandant aucun délai. C’était l’occasion de réaliser un test de communication nationale immédiate susceptible d’être ré utilisable vu l’accélération de ce genre de mésaventure!  

MORALITE Le maintien de la vente des plants de frênes depuis 1992 serait ’De simples dégâts collatéraux ?!

4 897 782 PLANTS de frênes ont en effet été maintenus à la vente en France et ont bénéficiées de subventions (!) entre 2000 et fin de saison 2021 en majorité à fonds perdus pour cause de pandémie CHALAROSE (Chalara Fraxinéa) sans compter un certain nombre à l’export ce qui ne manque pas d’étonner!

VENTES saison 2000/2001 - 520 000   Ventes à l’export introuvables!
VENTES saison 2001/2002 - 510 000 idem
VENTES saison 2002/2003 - 500 000 idem
VENTES saison 2003/2004 - 470 000 idem
VENTES saison 2004/2005 - 410 000 idem
VENTES saison 2005/2006 - 380 000 + 127 170  à l’export !
VENTES saison 2006/2007 - 330 000   + 34 060  à l’export !                                                                                      commande et plantation personnelle de 500 frênes
VENTES saison 2007/2008 - 350 000 + 16 400  à l’export !
VENTES saison 2008/2009 - 291 375   + 93 500  à l’export !                                                                               'Découverte de la Chalarose en Franche Comté ...
VENTES saison 2009/2010 - 299 657   + 75 750 à l’export !
VENTES saison 2010/2011- 194 673 + 36 900  à l’export !
VENTES saison 2011/2012 -168 751 + 3 300  à l’export !
VENTES saison 2012/2013 -125 622 + 3 200  à l’export !    
VENTES saison 2013/2014 -102 262 + 2 200  à l’export !                                                                                      Découverte de la CHALAROSE sur notre plantation
VENTES saison 2014/2015- 83 868 +  4 350 à l’export !
VENTES saison 2015/2016- 56 018 + 21 300  à l’export !
VENTES saison 2016/2017- 22 792 + 5 050 à l’export !
VENTES saison 2017/2018– 22 838 + 1 500 à l’export !
VENTES saison 2018/2019- 24 426 + 12 764  à l’export !
VENTES saison 2019/2020– 19 986   + 7 270 à l’export !                    
VENTES saison  2020/2021– 10 514   + 2 265 à l’export

Source de ce décompte: agriculture.gouv.fr curieusement en charge de nos forêts depuis un certains nombre d’années en complète redondance parmi de multiples filières professionnelles 100% forestières
!
Ne pouvant ignorer le développement de la pandémie en Europe depuis 1992 et avoir attendu sans réagir son inexorable arrivée en France en 2008 pour ensuite lancer et financer de multiples recherches et opérations de déminages, responsables, techniciens et conseillers DSF et CRPF ont continuer de valider, par leurs silences, les achats de plants!
Dans l’ignorance de la durée une information préventive d’envergure pour informer tous les Propriétaires Forestiers était pourtant largement justifiée depuis au moins 2000/2002 ?!
Les inviter à repousser voir annuler, à minima les informer du risque de maintenir leurs projets d’achat et plantations de frênes certifiés dès 2000/2002, la pandémie étant arrivée  au pied de la fameuse ligne Maginot en 2002 et les plants réputés ne pas résister plus de 3 ans, n’était tout de mème pas une mesure impossible à mettre en place de manière préventive!

Certains propriétaires forestiers n’ont manifestement pas encore réalisé la gravité d’une pandémie qui perdure depuis 30 ans cette année 2022 puisqu'ils achètent encore des plants !

Vint le temps de camoufler tant d’indécisions alors que quelques chercheurs suivaient depuis des années cette inexorable échéance pour mettre en place- sinon suggérer par leurs écrits - une prévention adaptée sans être entendus par leurs supérieurs!?

2010 – Sous la direction de la DSF/ ONF/CNPF/ IDF et INRA plus quelques satellites sortie de la première édition d’un ouvrage baptisé GUIDE DE GESTION DES CRISES SANITAIRES EN FORÊT … La vente de plants ne faisait pas partie de ses préconisations.
Ce guide proposait de mutualiser les acquis des divers  gestionnaires des forêts privées et publiques, collectés sous forme de retours d'expériences analysés a posteriori de manière critique, de savoir-faire et d'innovation organisés en termes de recommandations opérationnelles.

2014 / 2005 – Devant le constat de pandémie ’limitée au nord est puis au nord de la France fut étudié en parallèle mais proposée avec 8 ans de retard un web binaire entre expert à une heure d’écoute et une technologie ne convenant pas aux gens de terrain pourtant premiers concernés. La couteuse opération CHALFRAX aurait méritée un brin de modestie!
Ce fut un cocorico Franco Français les pays déjà  ravagés ayant démontrés leurs incompétences face à la pandémie!
                                                                                                                                  2020 – Ce fut suivi d’une édition des acquis CHALFRAX et conseils de gestions en quadri couleur sensée répondre aux interrogations de certains à savoir on fait quoi?! Je serai curieux de connaître le nombre et pourcentage d’exemplaires vendus…

Voir les new de grindesel.forumactif.fr.

Fin 2020 … donc la même année le RMT Aforce et le CNPF-IDF publient la 2e édition, revue et complétée sinon corrigée, du Guide de gestion des forêts en crise sanitaire paru en 2010!
Cet ouvrage collectif coordonné par Louise Brunier (CNPF), Frédéric Delport (MAA/DSF), et Xavier Gauquelin (ONF) fut le fruit d’un partenariat multi-organisme et financier identique (CNPF-IDF, ONF, MAA/DSF, INRAE plus quelques partenaires) s’appuyant sur le triptyque gestion, surveillance et recherche.
En découvrant fortuitement cette ré édition je découvre que leurs rédacteurs seraient peut être moins aux ordres que ceux ayant longuement cogité sur Chalfrax…
Il se peut que par par manque de guide la DSF et le CRPF auraient validés en 2007 notre plantation de 498 frênes parmi 5 millions d’autres vendus entre 2000 et 2020/2021?!

Combien au total avec l’espoir  de récolter que du Bois Energie voir des prunes ou des nèfles?!

Je serais le seul à m’en être révolté pour avoir réalisé entre 2007 et le printemps 2014 qu’aucun conseiller DSF/ CRPF ni la COOPERATIVE COFORET dont j’étais déjà sociétaire n’avait été alertés sur le fait que la pandémie Chalarose à coup sur franchirait la frontière Allemande! Nous  sommes tous tombés des nues ce qui ne manque pas d’être curieux!

Source 2021: Je découvre en Juillet 2022 les infos ci dessous concernant l’avancée de la Chalarose sur le site de la Direction régionale de l’agriculture ...et de la forêt (!) de la région Provence Cote d’Azur
- Pour des raison climatiques (températures) et/ou de répartition de l’hôte, les régions PACA et OCCITANIE pensaient qu’elles étaient à priori moins favorables à la propagation de la maladie.
Un premier foyer été détecté, en 2015, à VEYNES (05). Cette infection foliaire s’est propagée ensuite aux frênes des peuplements forestiers :
 de la Lozère et des Alpes de Haute Provence (2016),
 du Lot et de l’Aveyron (2019),
 de l’Ariège, de la Haute Garonne et des Hautes Pyrénées (2020). Fin de citation -
Dans le vain espoir de prévenir et de gérer au mieux l’existant, le Département de la Santé des Forêts (DSF) avait pourtant mis en place ses 4 actions désormais traditionnelles dès 2013 soit après 5 ans de tergiversations!
 Une veille sanitaire nationale de suivi de progression du pathogène,
 Un réseau de 40 placettes de frênes de suivi de l’impact de la maladie,
 Une enquête à large échelle spatiale d’estimation de sévérité de la maladie,
 Un partenariat fort avec la recherche INRAe, ONF, CNPF, coopérative forestières (?..s seule Coforaisne semble avoir collaboré) cherchant eux aussi à comprendre ’ce que les autres pays traversés par la pandémie n’avaient probablement pas compris et pourquoi ils ne les avaient pas alertés via leurs relations épistolaires et aimables rencontres !

Question(s)

2007 année de décision d’achat de nos plants qui, s’ils n’étaient pas porteurs de la Chalarose ce sur quoi j’ai de sérieux doutes - allaient de toute façon la contracter et périr en masse vu les résultats sollicités (ou non) depuis 1992?
Fallait-il finir de vendre en toute connaissance de cause les stocks de plants défectueux ou sensés l’être, nés durant une pandémie qui ravageait l’Europe du Nord depuis 1992?
La pandémie est arrivée sur la rive droite du Rhin entre 2002 et en 2006 et nos plants  provenaient d’une pépinière installée rive gauche donc à moins de 60 km …  
Point semblant anodin mais jamais dévoilé aux rares médias locales par contre les dégâts irréversibles constatés sur les arbres mûrs le furent à doses homéopathiques et régionales à partir de 2008 soit 16 ans plus tard  après découverte fortuite en Franche Comté d’arbres adultes contaminés… quid de la pépinières Alsaciennes agrées pour produire les plants qui m’ont été livrés  en 2008 avec constat de Chalarose entre 2013/2014 le temps de réaliser!

2022– En même temps que la découverte de la deuxième édition 2010 du GUIDE DE GESTION DES CRISES SANITAIRES EN FORÊT édité sans publicité en 2020  je ne découvre par la même occasion qu’en juillet 2022 l’intéressant interview sur GOGGLE de Frédéric Delport:
’Chef du Département de la Santé des Forêts (DSF) au sein de la sous-direction de la santé et de la protection des végétaux de la DGAL, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, je dirige les 250 correspondants-observateurs de la santé des forêts, forestiers de terrain, issus essentiellement de l’Office national des forêts (ONF), du Centre national de la propriété forestière (CNPF) et des services forestiers de l’État.
Cette surveillance répond aussi bien à des besoins du secteur forestier qu’à des obligations légales internationales’

Tout cela avec parait il de très faibles budgets dénoncés par les syndicats maison...

Pas de référence au maintien de la vente des plants de frêne unique point sur lequel j’espérais  recevoir un jour des éclaircissement officiels depuis que j’ai découvert les dégâts dans ma plantation en 2014, voir des excuses au nom de tous mes amis forestiers en ayant achetés et plantés à fond perdus et double peine via la CVO qui a curieusement abondé l’opération Chalfrax!

Question

-La DSF n’ignorait donc pas la pandémie avant 2008 et échangeait donc avec les services forestiers des pays Européens sinistrés entre 1992 et 2008!
Renseignement pris ses  rôle et missions’ précisent en effet ses nombreux partenariats, notamment avec la recherche (INRA, IRSTEA, Universités, l'IGN mais aussi avec l’Allemagne, la Suisse, la Belgique, le Maroc’…
- J’en déduis que la difficulté semble avoir été, pour la pandémie chalarose, d’admettre le lieu et l’année différentes de départ (hors crise) de ceux du départ de la crise … découverte en France et non sa date de découverte survenue en Pologne tout de même 16 ans plus tôt ce qui aurait pu offrir le temps d’avertir, simple principe de précaution, les propriétaires forestiers avec efficacité!
- Redondances de services à en perdre le bon sens pour les propriétaires forestiers lambda réputés encore en détenir une petite parcelle et ayant eu et ont encore la fâcheuse idée de replanter sans lire les rares informations parues dans les journaux … des voisins et confrères il faut le reconnaitre reconnu plus que discrets!
Je ne peux qu’être d’accord avec toutes les préconisations et conseils syvicoles et de bonnes gestions abondamment illustrés dans les deux dossiers clefs cités plus haut concernant la gestion des frênes exploitables et la sylviculture à essayer d’appliquer aux brins’de plus de 20 ans’.
Seul m’intéresse le  suivi des ventes de plants de frênes depuis 1992, date que je place débutant arbitrairement en 2000 .
C’est tout mais il me semble que c’était la première mesure que nos responsables auraient du prendre en compte?
Les deux guides réputés opérationnels et stratégiques de gestion de crise proposés plus haut et n’abordent pas le sujet PLANTS.  A mon grand étonnement ils présentent leurs décisions comme si elles avaient été validés par les mandants directs ou indirects des opérations menées par tous les propriétaires forestiers de France alors que leurs mandataires avaient eux aussi oublié de leur suggérer sinon intervenir en leurs noms d’une manière ou d’une autre pour l’arrêt de la vente des plants?!
N’est ce pas le monde à l’envers? Serions nous continuellement en retard d’une crise alors que les guides de (bonne ?) gestions se succèdent depuis?!

Pot pourri de leurs catalogues

- Toute entrée en crise, présente un caractère d'urgence! L’arrivée de la Chalarose  était pourtant facile à anticiper au national !
- La phase la plus médiatisée a mis des années avant de se mettre en place et n’est toujours pas étudiée à savoir comment informer efficacement une majorité des 3,3 millions de propriétaires forestiers et 400 000 agriculteurs concernés plus un nombre inconnus d’acheteurs privés en magasins horticoles ou sur sites marchands, porteurs de diverses maladies!?
- L’absence de préparation a été génératrice de faux pas et d’amplifications incontrôlables, en présence de décideurs débordés, de médias peu concernées, d’interlocuteurs vulnérables et épuisés (?!): Plus les années passent moins le devoir de réserve des institutions concernées est respecté!
- L’absence jusqu'à ce jour d’indicateurs objectifs et officiels faisant référence vis-à-vis des décideurs pour labelliser une crise sanitaire en forêt a conduit à retarder la mise en place de mesures spécifiques. (Aveux d’échec ou prétexte ?)
- De même, la reconnaissance de la « fin de crise » n’est toujours pas abordée, à défaut encore d’indicateurs de suivi des impacts sur les différents enjeux d’une part, et d’appréciation précise de la (fameuse et réelle absence de) résilience des systèmes : Temps long pour les chercheurs contre temps court pour les planteurs!
- Forêts privées et forêts publiques étaient concernées, malgré leurs structures foncières très différentes et leurs outils de planification et de gestion spécifiques : il est en effet fréquent qu'une crise sanitaire touche simultanément ces deux types de propriétés, et que des mesures coordonnées mérite(raient) d'être mises en œuvre. Surprenant! Il faudra attendre pas mal d’années avant que Forêts de France fasse un papier de qualité sur la Chalarose et n’oublie surtout pas le sujet PLANTS … à ce jour jamais abordé!
■ Le Principe de précaution n’a pas été appliqué! A croire que OUI..!
■ Seul la mise en œuvre de recherches scientifiques a été mise en place et financée ce qui aurait permis de structurer – enfin- une DSF qui en 2008 semblait être en douce gestation  au détriment d’une campagne d’information nationale de qualité que l’on attend toujours!  
■ Réseau DSF (pôle, correspondants observateurs ). Ils n’ont pas que cela à faire !
■ Organismes de recherche Job pour lequel il n’existe pas de délai de ré…
-  Beaucoup d’aveux d’impuissance!
- Pourquoi avoir attendue de 2010 à2021 pour une ré édition du guide de gestion des crises sanitaires en forêt ?
- Le problème avec la Chalarose n’a-il pas été de situer la bonne date d’entrée en crise face à l’absence d’un pilote dans la (ou les) cabine(s) et d’oublier d’en diffuser convenablement  l’information parmi la masse de propriétaires déconnectés?!(Taux de contact syndical : Entre 1 et 0,6%,?)
- Il arrive même qu’on puisse oublier le plus urgent en cours de route et pendant des années! Cela dépend du centre d’intérêt majoritaire...
- On attend toujours de connaître le montant officiel du nombre de plants effectivement plantés alors que plusieurs pays Européens avaient dépassés ce stade depuis 20 ans et plus avec des taux catastrophiques!
- Nos services d’excellences incapables de travailler en commun ? On peut même se demander s’ils n’ont pas perdu contact avec la réalité de terrain?
- Des cadres en formation(s)) permanente(s) pour rester connectés avec une réalité inondés par de plus en plus de rapports, de paperasse, de règles…lues ou mal lues?
Gangrène de toutes les filières via un état se mêlant de tout!?
■ Encore un autre guide proposant une montagne de rapports !
Le détail des actions curatives à mener figure(rait) dans le manuel "La santé des forêts en France" (Nageleisen L.-M., 188 pages -n2010). La plupart de ces articles sont disponibles, si l’un d’eux vous intéresse, vous pouvez adresser un mail à dsf.sdqpv.dgal@agriculture.gouv.fr, un exemplaire vous sera envoyé dans la mesure du possible.
• Le DSF publie une publication bisannuelle : elle sort traditionnellement au printemps et en fin de chaque année. Elle diffuse des informations brèves à caractère technique et scientifique sur les problèmes phytosanitaires forestiers au sens large, qu’ils soient nationaux ou internationaux, et se fait l’écho des activités et informations propres au DSF.
La liste des Lettres sont disponibles à l’adresse :
http://agriculture.gouv.fr/suivi-de-la-sante-desforets,11372, Directeur de la publication :FLOT (J.-L.) , Rédacteur en chef : CAROULLE (F.)

QUELQUES EXEMPLES :  

2011 : Première citation sur Chalara Fraxinea ?!
- Forêt-Entreprise, 2011 = • GOUDET (M.), IOOS (R.), GRANDJEAN ( J.-P.). — Chalara fraxinea, quelles évolutions depuis 2008 ? —
2012 - GOUDET (M.), PIOU (D.) — La Chalarose du Frêne : que sait-on ?, Revue forestière française N° 1-2012 – 2012 • FEA
2012 - • GOUDET (M.), PIOU (D.) — Chalara fraxinea sur frêne, situation fin 2012, Bilan de la santé des forêts –

1995 • BOUHOT-DELDUC L., LANDMANN G. (1995). Le réseau européen d’observation des dommages. In : SF 1994, pp. 46-53 + ann. 82-97
1998 — Les résultats  du réseau européen de suivi des dommages forestiers
1999  • NAGELEISEN (L.-M.) — Les résultats du réseau européen de suivi des dommages forestiers
2000 et 2001• NAGELEISEN (L.-M.) — Les résultats du réseau européen de suivi des dommages forestiers
2002 — Les résultats du réseau européen de suivi des dommages forestiers, • RENAUD (J.-P.), NAGELEISEN (L.-M.)
2004 • RENAUD (J.-P.), NAGELEISEN (L.-M.) — Les résultats du réseau européen de suivi des dommages forestiers
2005• RENAUD (J.-P.), NAGELEISEN (L.-M.) — Les résultats du réseau européen de suivi des dommages forestiers
• BARTHOD C., TOUZET G. (1994). De Strasbourg à Helsinki : les deux premières conférences ministérielles pour la protection des forêts en Europe. Rev. Fr. Fr., vol. 46, n°4, pp. 319-334
Constat
etc...voir aussi maladies administratives…des lectures sensées être courantes pour tous les administrés propriétaires forestiers!
Un guide pour quelles crises ?  
Les crises sanitaires abordées dans (les) guide(s) répondent le plus souvent aux critères suivants :
- Se dérouler sur une échelle de temps considérée comme longue (plusieurs années, de l'ordre de 3 à 10 ans) ! Maintenant on dispose d’un prévisionnel efficace grâce à CHALFRAX (?!) pour la pandémie Chalarose ayant  débutée en 1992 – Parfois dès 1990) et toujours en cours en 2022 ...
- Etre de nature complexe (dépérissements, épidémies de forte intensité, interférence de facteurs multiples) : Tout cela est désormais répertorié... 
- Evoluer de manière incertaine, du fait de l'évolution difficilement prévisible dans le temps de certains facteurs : L’imprévisible serait devenu prévisible grâce à CHALFRAX avec un budget prévisionnel 2015 de 700 000 € et un coût final non divulgué!
- Menacer des enjeux humains, concernant le plus souvent la récolte de bois, la santé humaine, ou la protection contre les risques naturels. Ben oui!  
- AUCUN Plan national de gestion de crise de LA VENTE des plants n’a été semble-t-il édité OU proposé pour éviter ce qui s’est passé en France à ce sujet entre 1992 et ...ce jour…puisque les  plants de frênes sont toujours en vente libre et qu’ils s’en exporte même!
- Cependant, des dégradations progressives et lentes de la santé des arbres peuvent passer totalement inaperçues à ces hommes de terrain tant qu’une identification précise de ce qu’il faut observer n’a pas été réalisée malgré la compétence acquise par une formation continue constante (?) pour qu’ils réalisent l’analyse et la synthèse pour apprécier et délivrer avec pertinence la gravité (ou non-gravité) de la situation. Le découvreur Franc Comtois de 2008 attendait une identification précise ou possédait -il un sens de l’observation particulier couplé avec la lecture (attentive) des dossiers que lui postait DSF et suffisamment de bon sens pour proposer un vidéo qui m’a ouvert les yeux sur you tube au printemps 2014?

Constat

- En 2014 le référent DSF 42 manquaient nettement d’informations sur la Chalarose de même le technicien de notre secteur qui avouait avoir lui même planté des frênes 'il y a peu!‘!
Ce fut également le cas pour un ami cadre, récent retraité  d’une coopérative forestière en Corrèze.
- En Automne 2013 j’avais découvert de minuscules micro champignons super blancs dans les rachis aux pieds de certains de mes 497 frênes plantés en automne 2007.
Expédié pour analyse à ma demande au CRPF correspondant DSF régional 42 par l’agent CRPF local celui ci a reçue une réponse verbale négative par téléphone, de mémoire 1 mois et demi plus tard …depuis sans confirmation écrite …
J’ai donc décidé de mener ma propre enquête et découvert la chalarose dans notre plantation à la mise en feuilles 2014 ... S’il en reste 10% semblant indemne c’est bien tout sur 500 en Juillet 2022! Depuis, je me dis que j’aurai du planter des peupliers qui ne seraient pas loin d’être exploitables!
A défaut de réponses scientifiques dont finalement nous n’avons pas eu besoin pour comprendre que la pandémie chalarose était arrivée dans le nord est du département 42! Coût de l’opération environ 9000 €...18,10 € du plant plus manque à gagner pour 15 ans d’absence de production sur la parcelle concernée !
- Vigilance courante et vigilance accrue : Pour quel espoir de résultat ? Produire du B.E?!
- Le plus souvent, les perturbations amenées par un phénomène sanitaire se mettent en place de manière progressive: 2007/2022 soit 15 ans pour découvrir les dégâts!                                                                                                                  
Qu’en a-t-il été avant2006 - 2007 : Lors de la commande puis plantation de nos frênes ni la COFORET ni  le technicien CRPF local ni quelques amis scieurs et forestiers retraités  disséminés en Rhône Alpes Auvergne jusqu’à la découverte des dégâts au printemps 2014 ne m’ont alertés, signe qu’ils n’étaient pas mieux informés que moi comme le sont encore certains forestiers puisqu’il se vend encore des plants!

Qui décide d'une entrée en crise sanitaire ? Bonne question!

- Pour des événements concernant plusieurs acteurs, ce sera par consensus de leurs dirigeants qu'une situation de crise pourra être décidée
Pour des événements qui ne touchent qu'un seul organisme, cas peu fréquents, cette décision est du seul ressort de son directeur, de manière indépendante. Il est nécessaire de solliciter chaque fois que possible le préfet de région pour initier l'entrée en crise et assurer (ou déléguer) la coordination des acteurs impliqués, notamment dans les cas impliquant des mesures réglementaires (parasites de quarantaine).
Cette entrée en crise s'appuie sur des critères d'aide à la décision .
Pour la pandémie Chalarose la question reste donc posée puisqu’il n’y a toujours aucun responsable nommé pour définir rapidement les données d’un GUIDE D’INFORMATION NATIONAL correspondant… à la vente des plants à moins que les producteurs y soient eux aussi soumis à obligation !
Créer une cellule de crise avec une coordination nécessaire!
- En situation de crise avérée, le fonctionnement normal de l'activité est perturbé. Il est donc légitime d'adapter l'organisation aux nouvelles conditions. Il est indispensable de mettre en place une cellule de crise composée :
- d'un responsable, manager ayant pouvoir de décision ;
- d’un animateur de la cellule de crise ;
- de responsables opérationnels mandatés par les organismes concernés ;
- de spécialistes (phytosanitaire, mobilisation des bois, SIG…) ;
- d'un porte-parole chargé de diffuser les informations jugées utiles et d'assurer l'ensemble de la communication.
- Les crises sanitaires impactent souvent plusieurs domaines d'activité (gestion durable, commercialisation des bois, travaux, recherche et développement, ressources humaines…) et concernent fréquemment plusieurs organismes. Le rôle de la cellule de crise est donc de :
- centraliser les informations ;
- identifier les enjeux principaux et définir la stratégie d'intervention ;
- assurer l'ensemble de la communication (voir chapitre 7 "Communication interne et externe") ; OK mais en direction de qui ???
- préciser le rôle de chaque participant ;
-  mobiliser et coordonner les moyens (humains, matériels, financiers) ;
- déterminer les méthodes de suivi des phénomènes (voir chapitre 5 "Suivi des phénomènes observés"). Un journal de crise, tenu par l’animateur de la cellule, est nécessaire pour enregistrer événements et décisions prises.

Bilan
Une usine à gaz administrative  pour stopper les ventes de plants de frênes (?) ou autres consignes limitées aux cahiers des charges de chaque service concernés dans le cadre d’une pandémie …importée pour l’instant sans réelles consignes de sauvegarde!


Associer la filière bois :  sans réelles consignes de sauvegarde?!
- Les acteurs de la filière bois sont très fréquemment concernés par les situations de crise car, au-delà des impacts économiques, certains parasites se propagent dans les forêts en suivant les chaînes d’approvisionnement des industriels.
Cela parait logique mais l’écrire peut être considérer comme étant … une occupation bénévole sans garantie de résultat.
- Circonscrire géographiquement l’attaque demande d’impliquer tôt la filière d’approvisionnement afin d’organiser la circulation des lots de bois infectés. Exact mais plus facile à écrire qu’à faire !
- Ce point est important car les décisions de lutte doivent être prises rapidement pour :
- limiter l'extension géographique des attaques de parasites et agents pathogènes ; Oui mais comment ?
- atténuer autant que possible les perturbations sur les cadences d’approvisionnement des industriels. Moins les consignes sont perçues comme des contraintes par les partenaires, mieux elles seront appliquées et finalement efficaces. De la compréhension par tous du bien-fondé des moyens de lutte dépend la rapidité de maîtrise de la crise.
- une charte de bonne conduite a été proposée afin de coordonner tous les acteurs et de définir les rôles de chacun. On est sauvé !Nos plants de frênes vont ressusciter!
- Cette étape a permis d'associer efficacement la filière bois à cette lutte.
Ha oui?! Quand / Ou et par quels canaux? Mais quelle(s) filière (s) bois?  Entre temps nous sommes passé de 2008 à 2022 et la Chalarose également!

LES POINTS CLÉS DE LA RÉUSSITE DU PARTENARIAT?

- Écouter et évaluer les alertes des acteurs de terrain et experts dans des délais très courts: Dans le cas Chalarose du frêne = 1992/2008 et nous sommes en 2022 avec des réponses pour l’instant négatives! J’ai pourtant tenté d’être partenaire dès 2014!
Les catalogues :
- Décloisonner forêt publique et forêt privée, au sein d'une cellule de crise les incluant. Il suffit de s’inspirer des pays totalitaires et convaincre, convaincre, convaincre ..!
- Impliquer dès le début les acteurs économiques de toute la filière, de l’amont à l’aval. De toutes LES filières...et convaincre, convaincre, convaincre PLUTOT QU’AGIR OU CELA EST POSSIBLE ?
- Prendre des arrêtés préfectoraux de lutte obligatoire pour les cas le nécessitant (en cas d’absence des propriétaires forestiers, pour permettre de se substituer à eux) ; ces arrêtés peuvent s’avérer très utiles notamment lorsque les acteurs économiques sont nombreux et peu mobilisés. C’est peu dire!
- Mettre en place un réseau d’observation dédié...ll suffit de s’inspirer des pays totalitaires!
- Pour certains cas, partager le territoire entre les gestionnaires identifiés ou potentiels (coopératives, experts forestiers, gestionnaires forestiers professionnels, Office national des forêts…). Unique exemple COFORAISNE partenaire de CHLFRAX mais bon courage les prétendants ne manquent pas avec le ministère de l’écologie, de la bio diversité, les retraités recherchant à créer une association etc... !
- Inciter les exploitants à adhérer à une « charte de bonne conduite » précisant par exemple la priorité en matière d’exploitation à la lutte contre le(s) parasite(s) ou la récolte des bois dépérissant. Quel est le chercheur OU gestionnaire bureautique qui a trouvé cette lumineuse idée?
- Développer les échanges avec les forestiers de régions voisines et pourquoi pas avec nos confrères Européens …avec qui se sont nouées de fructueux échanges depuis 1992 : Comment et sous quel délai, avec quelle efficacité?
A partir de 2008 les régions voisines apprenaient les dégâts chez les voisins au fur et à mesure de leur avancée!!! C’était moins contraignant...et plus rapide pour se décourager!
Entre 2014 et 2000 j’ai relevé deux sympathiques initiatives individuelles d’étudiants, à leur retour désabusés, qui avaient organisés un périple de quelques mois, sac à dos en pays Européens chalarosés pour préparer leurs mémoires de fin d’études supérieures! Enrichissant! A leurs retours ils ont créé leur entreprise pour être maîtres de leurs destinées.
Critères d'aide à la décision d'entrée en crise sanitaire Pourquoi définir des critères ?
Lorsqu'une perturbation est susceptible d'impacter la gestion forestière, il est important de déterminer si des adaptations sont à engager :
- dans le cadre de la gestion courante (cas d'impacts faibles ou modérés):
Contacter le technicien CRPF local c’est gratuit et il connait très bien les circuits pour obtenir des subventions.
- dans le cadre de la mise en place d'une gestion de crise (cas d'impacts importants, induisant une rupture dans la conduite normale) ; dans ce cas, des actions spécifiques seront à mener pour résoudre ou atténuer les effets de la crise sanitaire. Des critères d’appréciation permettent de déclarer la situation de crise pour que cette dernière soit reconnue par l’ensemble des acteurs, de manière objective. Je n’ai pas du suivre la bonne voie administrative...
À quelle échelle apprécier une crise sanitaire ? Les critères proposés ci-dessous ont vocation à être analysés :
- à l'échelle du territoire affecté par le phénomène influant sur l'état sanitaire ou susceptible de l’être (forêt, région naturelle…) : En 2007 le département 42 n’était pas répertorié comme susceptible d’accueillir la Chalarosa …Idem en 2014 et ensuite la DSF a du perdre mon adresse…

- Je fatigue un peu et vous fais perdre patience à reprendre tous les points que plusieurs personnes  durent mettre un temps fou à cogiter dans le silence de leurs bureaux puisqu’il a fallu attendre ce siècle pour pouvoir en être assisté(s)!

Suivent en effet:
CHAPITRE 5 Comment assurer le suivi des phénomènes observés ? Page 31
CHAPITRE 6 Actions opérationnelles en situation de crise sanitaire Page 33
CHAPITRE 7 La communication Page 45
CHAPITRE 8 La sortie de crise sanitaire Page 47
Je pourrai vous proposer de continuer la lecture de ces conseils à la Prévert avec la certitude de vous lasser! Je vous laisse la liberté de lire ce qui m’a lassé dans les deux ouvrages de références sur les dossiers suivants:
1/- Chalfrax une stratégie opérationnelle contre la chalarose du frêne. Rassurez vous ils n’ont pas encore trouver une méthode pour soigner les plants ni d’ailleurs stopper la pandémie
2/-  Ré édition du guide de gestion des crises sanitaires en forêt de 2010 en 2021…
Lequel des deux propose la présentation ci dessous ?
‘La Chalarose ayant parcourue et ravagé toute l’Europe du Nord et parvenue en France en 2008 dans l’indifférence on peut dire générale ceux qui ont eu la lourde charge d’accueillir cette pandémie ont de suite craints une mévente des frênes!
- Mévente ? Crainte qui n’a pas été confirmé car le volume exploité s’est bien négocié avec des cours en hausse avec un volume qui n’a jamais dépassé 240 000 m3/ annuel cette essence étant relativement dispersée . Par contre les plants et perchis de moins de 20 ans ont subis de très fortes pertes dès les premières années engendrant des pertes sèches’

A L’ATTENTION DE MES CONFRERES  QUI CONTINUENT D’ACHETER DES PLANTS

La chalarose du Frêne en France, exemple spécifique du Nord et du Pas-de-Calais
Les premiers foyers français ont été identifiés en 2008 en Haute-Saône et en 2009 dans le Pas-de-Calais.
Sans que l’ensemble de la France en soit clairement informée!
La maladie s’est ensuite étendue vers l’ouest de la France, plus de 40 départements français étaient déjà touchés en 2017 (Info connu fin 2018/2019...entre temps la pandémie avait continuée d’avancer).
Le Frêne représente en France environ 95 millions de m3 , dont 21 millions de m3 de bois d’œuvre et est présent sur 33 % de la surface boisée.
Avec des volumes significatifs, la région Hauts-de France concentre des enjeux économiques importants (2,81 M m3, soit 14,7 % du volume bois d’œuvre de Frêne en enjeu modéré à fort recensé en France).
Ce qui correspond à (seulement si je puis dire) environ 28 000 m³ de grumes estimés à 100€ le m³ sur pieds…

Note de GRINDESEL

Le Pas-de-Calais, seul département où le Frêne est la première essence, est particulièrement vulnérable. L’ONF déclare seulement en 2016 un état de crise sanitaire pour cinq forêts domaniales du Nord et du Pas-de-Calais
Soit avec 8 ans de décalage : 2008/2016!
Les premiers dépérissements de Frêne en Europe avaient été observés au début des années 1990 en Pologne et en Lituanie. En 2006, le champignon responsable de ces dépérissements est identifié : Chalara fraxinea. Les signalements se sont multipliés à travers l’Europe.
Le premier foyer dans le Pas-de-Calais après la Franche Comté en 2008 - est identifié en 2009 sur de jeunes individus près de Fruges. Les correspondants observateurs du Département de la santé des forêts (DSF) ont été sensibilisés aux symptômes de la maladie, ce qui a permis une détection rapide (2008/2010) et un suivi efficace de sa propagation à travers le territoire sans informations au national ou ce qui en a ressemblé jusqu’en 2015/2020 pour que la dynamique d’évolution des dommages sur arbres infectés et les dégâts dans les peuplements soit alors un peu plus connue. (!!!) Il suffisait pourtant d’aller voir les pays voisins déjà sinistrés entre 1992 et 2008!
Dès 2010, le foyer initial prend de l’ampleur : la maladie se déplace de 50 à 70 km/an.
Le premier cas de chalarose est identifié en forêt publique. Le DSF recommande de ne plus planter de Frênes. Cette info  fut uniquement diffusée entre experts locaux puis départementaux le temps que ceux ci les diffusent de bouches à oreilles ou qu’elle soit éventuellement publiée sans garantie d’efficacité !?
...et appelle à la prudence dans la gestion de l’existant tout en conseillant d’exploiter les individus les plus sévèrement touchés : il faut attendre de mieux comprendre l’évolution de la maladie.
Le mécanisme de reproduction du champignon est identifié par la recherche en 2011.
Devant la progression de la maladie, les acteurs (?) s’organisent : la nécessité de mettre en commun les connaissances et les stratégies de gestion au niveau national s’impose(rait).
Les facteurs déclenchants : la maladie Chalara fraxinea, à l’origine de la chalarose du Frêne, est un champignon très facilement disséminé par le vent. Originaire d’Asie, il colonise les feuilles et jeunes rameaux durant l'été et provoque (ou pas) des nécroses au collet en cas de forte concentration de spores infectieuses dans la litière.
Il ne se propage pas par les vaisseaux du bois et est incapable de coloniser l’ensemble de l’arbre mais il en détruit l’aspect général ce qui revient au même! Les nécroses au collet et le déficit foliaire du houppier sont donc indépendants : un arbre peut présenter un houppier sain et de nombreuses nécroses au collet, l’inverse étant également possible.
Pendant ce temps les pépinières s’employaient à vider leurs stocks de plants !
Plusieurs facteurs expliquent la sévérité de la maladie  :
- L’ancienneté de la contamination : le taux de mortalité des populations de Frêne est plus important si la maladie est présente depuis longtemps dans le secteur géographique.
- L’âge des peuplements : le taux de mortalité évolue plus vite dans les jeunes populations.
- La densité en Frêne : les parcelles où l’essence est majoritaire sont les plus atteintes.
- L’humidité dans le sol : plus les stations sont humides, plus les Frênes présentent des nécroses au collet et un déficit foliaire du houppier élevé. La chalarose provoque un dépérissement conduisant peu à peu à des mortalités d’arbres adultes.
- Le gestionnaire bénéficie d’une marge de manœuvre d’autant plus importante que les peuplements à Frêne sont adultes, mélangés et exposés depuis peu de temps à la maladie. Cela explique notamment que la maladie ait manifesté une évolution particulièrement rapide dans le Pas-de-Calais : fréquence élevée du Frêne dans les paysages et les peuplements, stations humides et exposition ancienne à la maladie.
Le Frêne va continuer à dépérir plus ou moins rapidement selon les contextes : la gestion forestière continuera à être fortement impactée par la crise. Une gestion adaptative se met cependant en place.
Bilan général en 2022
En 2022, cette crise n’est pas considérée comme terminée, mais un premier retour d’expérience est déjà possible de la part des régions les plus fortement touchées.
La chalarose est maintenant présente depuis plus de 14 ans sur les trois quart du territoire français et depuis 30 à 32 ans en Europe ce qui représente une capacité de retours d’expériences plus fiable à condition de pouvoir et vouloir les exploiter!
Cette maladie laisse heureusement une marge de manœuvre au forestier en provoquant un dépérissement progressif:
OK en assurant un contrôle annuel  pour les arbres en âges d’exploitabilité et vente de tous ceux  en qualités B.E bûches  de préférence en plaquettes dans de meilleures conditions surtout en auto consommation après déduction des frais d’exploitations!
Qui peut croire les affirmations ci dessous ?!
L’impact était inconnu à son arrivée? Mais qui a écrit cela? Un bureaucrate?!
- Recherche et gestion de crise ont dû être menées de front. Certains peuplements étaient déjà très touchés avant que la recherche ne puisse apporter de réponses pratiques: Dans tous les cas aucun traitement n’est possible !
Cela a poussé les gestionnaires à agir sur le terrain avec les résultats partiels disponibles et selon des approches empiriques.
- La communication entre forêt publique, forêt privée et les services de l’État aurait pu être plus efficace :
Catalogue d’hypocrisie ! Tous les arguments avancés sont lamentables! Il n’y a pas eu de cellule de crise multipartenaires si ce n’est pour réaliser des martelages/ Deux guides de gestion différents démontrent qu’entre 2010 et 2021 tout les deux étaient en gestation et non opérationnels pour affronter l’arrivée de la Chalarose en France prévisible depuis quasi 18 ans!

CONCLUSION TOUTE PERSONNELLE

Comme d’habitude, en totale redondances techniques mais aussi financières puisque ce sont finalement les contribuables qui ont payés et paient toujours l’essentiel des dégâts (pertes de plants) que je chiffre à au moins 90 M€ plus absence de récolte le temps de savoir quoi replanter!

Dans les deux cas , forêts publiques ou privées il est choquant que nos médias professionnelles (1% de lectorat abonné (?) pour le plus lu : Forêts de France), associations de divers niveaux très loin de réunir tous les propriétaires souvent hors sujets ou considérant les rencontre comme un agréable passe temps vu l’âge moyen des présents, coopératives qui pourraient faire mieux sur le B.E et deviennent de plus en plus des industriels les yeux rivés sur leurs cadrans, syndicat national et régionaux dominés par de multiples courants, experts ne sachant trop ou se situent leur centre d’intérêts, et j’en passe n’ont jamais signalées mes virulentes interventions sur le scandale de la gestion spécifique de vente des plants de frêne sous la signature de Grindesel : grindesel.forumactif.fr!
Il faut croire qu’elles n’ont pas été plus lues en masse que ceux des autres ’médias autorisés ou non se considérant néanmoins comme tel’ par les quelques dizaines de milliers de propriétaires forestiers  pouvant être concernées par le fait qu’ils ont réglé à perte sèche le financement de 5 millions de plants vendus, plantés puis entretenus quelques années frais divers inclus(Kilométriques / Heures de travail à 38 €/ Téléphone repas à 15 € etc. …pour les voir dépérir plus colossales pertes de récoltes encore moins relayées par les médias suite absences de replantation sur les parcelles concernées le temps d’évaluer les dégâts! Ajoutez à cela le manque de peupliers ce qui a motivé des aides spécifiques au titre de reconstitution de la ressource…
Si , au contraire des craintes, la vente des bois de qualité n’a pas posé problème (export vers l’Asie: grâce à quelques scieurs compétents et dynamiques malgré les tatillonnes et paperassières exigences de l’administration).
La saturation du marché bois-énergie n’aurait par contre permis d’écouler qu’une petite partie des bois de faible qualité?!
Ce qui me surprend fortement alors que le B.E feuillus de gros diamètres pouvait être éclaté pour pré séchage hors sol puis se stocker en billons sur 3 à 5 ans pour être ensuite  déchiqueté et consommé à la demande sur la base de 50 à 70 € la tonne sur pied (au lieu de 170/180 € livré à un non professionnel) pour amortir à bon compte pour toutes les parties, une chaufferie industrielle ou,  de préférence, une multitude de chaudières individuelles pour forestiers se chauffant (encore) au fuel/ gaz ou électricité .
Encore une occasion manquée pour valoriser une auto consommation du Bois Energie par leurs producteurs!
Mais c’est un autre débat sur lequel Grindesel expose ses pratiques personnelle pour en retirer une bonne rentabilité tout aussi controversé par des producteurs privilégiant les subventions plutôt que par une étude impartiale intégrant toute les données que connaissent bien ...les Propriétaires Forestiers !
Bonne lecture de ce qui sera l’un de mes dernier ou avant dernier(s)message(s) sur le sujet à moins que se débloquent enfin ce long débat solitaire.

GRINDESEL le 06 08 2022

LA CHALAROSE VU PAR CHALFRAX
https://chalfrax.cnpf.fr

Depuis son arrivée sur le territoire national en 2008, la chalarose, un champignon pathogène venu d'Asie, est la cause d'un effondrement inédit des populations de frênes. En France, ce sont 700 000 hectares de forêts qui peuvent être concernés ! En plus des services écosystémiques que la maladie compromet, elle menace une filière économique, avec près de 85 millions de m3 de bois sur pied.La chalarose du frêne est donc un enjeu important de la santé des forêts. Aussi, les partenaires de l'ensemble de la filière forêt-bois se sont mobilisés pour trouver des solutions durables face à la crise dans le cadre d’un projet interdisciplinaire dédié, le projet CHALFRAX.
Pendant 5 années de travail, son programme d’actions s’est attaché à délivrer une traduction opérationnelle de l’expertise scientifique et technique qu’il aura soutenue et capitalisée. Il en résulte des outils d’aide à la décision à destination des propriétaires et gestionnaires forestiers, tenant également compte des enjeux économiques de la filière.
L'ensemble des démarches entreprises a permis d'élaborer les prescriptions d'une gestion raisonnée, instruments du paramétrage méticuleux d’une stratégie nationale. Un guide de gestion, à paraître en fin d’année, et un événement de clôture proposent de faire profiter au plus grand nombre de ces restitutions inédites.
   • CHALFRAX une émission de WebTV inédite https://chalfrax.cnpf.fr › émission-webtv-de-cloture

Cette émission inédite clôture le projet CHALFRAX. L'événement WebTV a pour objectif de rendre accessibles au plus grand nombre les résultats et innovations issus de ces travaux interdisciplinaires. C’est également l'occasion d'élargir le débat autour des crises sanitaires en forêt, sujet sensible au regard des aléas toujours plus fréquents et intenses en raison du changement climatique. Sur le plateau, sont présents des experts, des représentants de la filière forêt-bois et des personnalités politiques.
L'émission est passée sur la chaîne du CNPF sur YouTube le 16 octobre 2020

D’autres avis ?

https://vertementdit.wordpress.com › édito

https://theconversation.com › chalarose-du-frene-et-autr...
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http://www.gfservices.fr
 
CHALAROSE ET DEGATS SOIT DISANT COLLATERAUX ?!
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