Consommation d’une chaudière à plaquettes par rapport à une chaudière à fuel.
L’expérience de GF SERVICES en la matière situe cette consommation entre 70/80 et 90/100 litres de fuel au map (m3 apparent de plaquettes) suivant les régions et altitude..
L’un de nos clients serait dans les 55 litres au map. Nous n’avons jamais constaté un ratio aussi bas ! Quelles peuvent en être les raisons ? Quelques pistes :
- Une mise en service de la chaudière début Août et des essais se prolongeant jusqu’aux premiers froids faussant évidemment la comparaison avec une année normale…
- Une connection au réseau en défaut ne régulant pas convenablement les deux niveaux de température souhaités (plancher chauffant à basse température et radiateurs à régler à des niveaux évidemment différents). La chaudière n’est pas en cause…le choix d’un plancher chauffant étant un fait nouveau.
- Lorsqu’on habite à 900 mètres d’altitude et non à 340 comme chez moi il serait important de préciser avec quelle température moyenne on se chauffe avec le nouveau combustible bon marché par rapport à l’ancien…devenu hors de prix !
Autres probables raisons :
1/ Un encrassement anormal des échangeurs intervenu très rapidement : avec un combustible sec à moins de 30 % les 20 tubes à nettoyage automatique dans lesquels transitent les fumées sur la chaudière SOMMERAUER LINDNER permettent normalement d’optimiser son rendement ( de l’ordre de 93 %).
Avec un combustible humide, le système de ramonage automatique des dits tubes n’est pas assez agressif pour éviter qu’ils se colmatent prématurément : le rendement de la chaudière décline donc et la consommation de combustible augmente…
2/ Il est possible qu’à un moment donné de la vie de la chaudière une consommation de plaquettes insuffisamment sèches se soit produite…
Ce cas de figure engendre généralement le point 1 avec, en corollaire …une (relative) surconsommation.
La surconsommation semble avoir été identique entre les deux fournisseurs ayant livrés ce client: plaquettes ‘forestières’ et plaquettes de ‘scieries’…Cela pourrait indiquer que les deux fournisseurs – ou l’un d’eux - n’ait (ou n’ont) pas fournies de la plaquettes sèchent en dessous de 35 % malgré leur(s) affirmation(s)…
En ce qui concerne les plaquettes de scierie, connaissant très bien les fournisseurs en général et leur technologie (ce sont pour la plupart des amis personnels), je puis assurer ce qui suit :
- Les plaquettes qu’ils produisent sont issues généralement de bois écorcés ne pouvant donc plus ‘sécher d’elles mêmes ’.
- Les plaquettes acquises en scieries sont produites en flux tendu à partir de grumes vertes dont les s/produits sont destinés à la production de plaquettes dites de ‘papeteries’! Certaines scieries en produisant 2 ou 3 semi de 90 map PAR JOUR. Représentez vous l’urgence de les livrer sans attendre 3 ou 4 mois pour qu’elles sèchent !
- Exemptes d’écorces elles ne peuvent pas sécher par échauffement naturel comme cela est le cas lors de production de plaquettes dites forestières’, avec écorces déclenchant un cycle naturel d’auto séchage par fermentation …durant de 3 à 4 mois. Cela suppose donc un stockage intermédiaire important.
- Compte tenu du volume journalier produit en plaquettes papetières (donc vertes) dans son entreprise, le scieur en question peut bien sûr distraire un faible volume pour satisfaire quelques clients à un prix quasi deux fois plus élevé : mais comment va-t-il les sécher et avec quel surcoût ? Certains y parviennent en dérivant les plaquettes de bois secs sur pieds … C’est plutôt rare et réservé à leur consommation personnelle.
- Pour que ces plaquettes ‘papetières’ donnent satisfactions dans une chaudière à plaquettes de type individuelle – bien que de bonne qualité et exemptes de fines et de queues donc de granulométrie parfaite – il faudrait qu’il les sèche artificiellement.
- En les laissant en tas sans les brasser elles moisiraient…ou lui reviendraient plus cher (brassage / manutentions / stockage à l’abri …) .
- S’il fallait qu’il les sèche ainsi le prix de 16 €euros le map franco ne serait plus le même à moins de les vendre et les livrer à perte!
- Le fabriquant (probable) des dites plaquettes déclare lui même que le prix de vente d’une tonne de plaquette SECHE à 20/30%, franco, devrait être de 100 euros… soit environ 30/32 euros le map….
- Le prix moyen pratiqué en France en plaquettes ‘forestières’ (avec écorces) est de 23/28 euros…livré en vrac dans un rayon fonction des difficultés routières.(25 à 50 km)
- OK, Sans écorces ET SECHES, leur pouvoir calorifique serait bien sur plus élevé….Ce serait donc l’idéal mais quel intérêt pratique, économique et écologique aurions nous à consommer ce type de plaquettes déjà utilisées VERTES – mais écorcées, donc sans ce sur poids ni sur volume dans les papeteries ?
- Une usine de granulés de 40 000 tonnes devrait être mise en service fin 2008 dans la région 43 par cet industriel de la scierie.
- Avec un prix départ ‘qui sera de l’ordre de 140 euros la tonne’ (prix départ hors marge du stockeur/distributeur…) cet industriel scieur estime que la plaquette ‘n’est pas un combustible d’avenir’..
- Nous n’avons pas la même vision des choses de l’économie et de l’artisanat… Artisans – ou autres innombrables fournisseurs locaux et régionaux potentiels - qui ont, eux aussi le droit de vivre, de produire et le devoir de servir convenablement leurs clients : ce qu’il font en général.
- Le client est à juste titre de plus en plus soucieux du coût de son énergie : il sait lui aussi compter et juger lui-même de la possibilité ou pas de s’équiper d’une chaudière à GRANULES ou à PLAQUETTES. Ils savent aussi qu’une chaudière à plaquettes saura consommer des granulés, de la sciure, des copeaux…
- L’inverse n’est pas possible ! Les contraintes sont différentes ou comparables. Il est bien de pouvoir comparer.
- Une autre explication : L’un des deux fournisseurs n’a peut être pas livré de la plaquette suffisamment sèche …Comme indiqué plus haut le système de ramonage automatique intégré des échangeurs de la chaudière était peut être réglé sur un cycle d’auto nettoyage trop long (cycle programmable sur le pupitre de contrôle)…ce qui n’aurait pas assuré un nettoyage parfait et facilité un dépôt excessif…
- Les dits échangeurs se seraient alors encrassés dès les deux premier mois alors qu’ils auraient dû rester ‘propres comme un sou neuf pour consommer le minimum’ (je rappelle : rendement = 93 % dans ce cas avec ce type de chaudière).
- MORALITE : Consommez des plaquettes sèches à moins de 30% .
Je propose à notre client de nous inviter lors du premier nettoyage annuel de sa chaudière : nous aurons alors une première réponse. D’ores et déjà il lui suffit de contrôler ses échangeurs en ouvrant le couvercle sur le dessus de sa chaudière et vérifier leur niveau d’encrassement…
Notre conseil aux futurs utilisateurs de plaquettes : le prix le plus bas n’est pas toujours le plus économique à l’usage!
Dans l’hypothèse ci dessus, la chaudière s’est probablement ‘anormalement encrassée’ du fait d’un combustible insuffisamment sec. L’économie réalisée aura probablement été ‘mangée’ par la surconsommation engendré par un mauvais échange thermique provoqué par la consommation de bois vert dont les résidus, en se collant aux parois des échangeurs, ont agit comme un isolant ayant abaissé les échanges thermiques gaz de fumées / eau.
C’est la meilleure solution pour être très mécontent de ‘la chaudière’ alors que la pauvre elle ‘n’en peut mais’ ! Quelque soit sa marque et sa nationalité…
Acheter du combustible sans veiller à sa siccité n’est donc pas un bon choix. De même pour les bûches, cas plus que courant !
Le point positif, dans l’histoire, est de constater que la chaudière a semble-t-il bien digéré cette ‘possible anormalité’ car elle n’a probablement pas duré assez longtemps pour colmater totalement les échangeurs.. C’était possible avec la panne à la clé.
Il suffit d’assurer un bon ramonage pour retrouver une consommation normale.
Si l’on découvrait d’autres raisons à cette apparente sur consommation on en parlera et on tiendra les lecteurs au courant.
A noter cependant: L’eau, dans quelque combustible que ce soit, n’a jamais été un bon combustible.
Lors de la consommation de bois bûches humide dans une cheminée celles ci crachent/ fument/ pleurent polluent l’environnement…
Avec les plaquettes il en est de même sauf que le rendement étant tout de même supérieur à une chaudière à bûches la pollution est plus réduite ! Il est recommandé, comme pour les bûches, de commander le combustible au printemps. Il aura ainsi le temps de sécher naturellement avant la saison de chauffe…sous réserve que le silo soit normalement aéré.
Dans le gaz ou le fuel que se passe-t-il s’il y a de l’eau?
Je crains que ça ne soit pire !
Au plaisir d’en savoir plus…et bénéficier de l’expérience de chacun dans l’intérêt de tous.
A SARAVA Je dois avoir loupé quelque chose dans mon prévisionnel je suis à 30 map pour 2700l de fioul’. fin de citation.
Mon avis personnel : Sarava est dans le bon ratio de 90 litres de fuel consommé contre 1 map de plaquettes. Au 11 Mai 2008, le fuel étant à 0,833 euros du litre (dixit Le Progrès de Lyon) nous serions donc à 74,97 euros contre environ 25/28 euros à valeur calorifique égale, combustible livré chez soit …3,73 fois moins en payant les plaquettes au prix fort ! Et certains hésitent encore à s’intéresser au chauffage automatique au BOIS REDUIT EN PLAQUETTES : le top du confort et de l’économie en matière de bois et de chauffage pour ceux chez qui c’est possible ?!
Cyclamen répond à Moemma : ‘sans bois perso, sans région forestière, sans possibilité de livraison suffisante, sans place pour stocker, sans installateur!!! Reste le solaire peut-être? Sinon la plaquette revient moins cher que le granulé mais nécessite beaucoup plus de stockage pour la même puissance’...fin de citation.
Ma réponse : Pourquoi sans bois ? Il suffit d’en commander comme le fuel et le gaz…Ou que l’on soit en France : les usines de panneaux et les papeteries le font bien ! De toute façon les régions Françaises à plus de 50 km d’un ‘tas de bois’ ne sont pas légions ni très habitées. Avec le nombre de pavillons confrontés à l’abattage de bois ‘d’agrément’ en surnombre ou secs sur pieds, transformer ces minis et innombrables ressources en chauffage à bon compte permettrait à beaucoup de redécouvrir les vertus de l’économie…Vous avez vu la hausse du prix des pommes de terre ?! Parions qu’il va s’en planter des tonnes cette année …Même réflexe ! Pour un peu que les médias embrayent sur le sujet le prix des pommes de terre baissera et les fleuristes râleront…
Sans place pour stocker : pourquoi annoncer qu’il faut ‘un stock énorme pour se chauffer avec des plaquettes’ ? Pour stocker les pommes de terre … (hors sujet) Ce type de chauffage ne convient évidemment pas en dessous de 150/180 m2 ni pour ceux ne disposant pas d’un local chaufferie existant ou pouvant être construit (par exemple en ossature bois…). Stocker un minimum de 20 map (mètre cube apparent plaquettes) ce n’est, en gros, qu’un local de 3 x 3 x 2,5 m . Pour ranger sa bagnole il faut beaucoup plus !? Plaquettes pour se chauffer ou sans plomb pour consommer et se ruiner?! Certains pourraient à bon compte agrandir leur garage ou faire coucher leur carrosse dehors le temps d’amortir le silo en question…voir utiliser un peu plus les transports en commun ou le covoiturage!
Quant à ‘pas d’installateur’ en quoi une machine à chauffer de l’eau, que ce soit avec quelque combustible que ce soit, est elle finalement différente et ‘hors de compétence’ d’un chauffagiste ‘normal’… Une chaudière automatique au bois plaquettes n’est ni plus ni moins ‘compliquée’ qu’une chaudière au fuel / au gaz ou à l’électricité ! GF SERVICES reçoit à nouveau cette année une équipe de stagiaires chauffagistes. Ils sortiront de chez nous convaincus qu’à la sortie de la chaudière commence vraiment leur job et leur véritable compétence de professionnels du chauffage… La chaudière est ‘le produit’ du constructeur de la chaudière. Sa commercialisation est de la compétence et du sérieux de son distributeur général … et l’installation du professionnalisme des pros des réseaux de chauffage.
Quand un ‘bon chauffagiste’ a installé 2 ou 3 chaudières avec nous il n’a aucunes raisons de s’inquiéter plus qu’avec une ‘autre technologie’! Le partenariat est identique…
Beaucoup de chauffagiste l’ont bien compris et installent sans état d’âme les chaudières SOMMERAUER LINDNER !
Il faudrait en finir avec ce bla bla bla de lobbyistes financiers habitués à ronronner dans leur pré carré. Certains paient même des pages de pub entières avec les impôts de leurs clients ! Vous voyez de qui je veux parler ? Il parait que vous en avez de la chance de payer dorénavant 2 factures en une seule ! C’est peut être pour cela qu’ils en profitent pour augmenter régulièrement leurs tarifs tout en vous proposant des contrats mirobolant (- 10 %) sans trop vous dire de quoi il s’agit vraiment. Vous en saurez peut être plus sur la prochaine page ! Suivez bien les pubs…et rassurez vous : ceux qui les imaginent ont du talent pour faire partir vos impôts en fumée et ne sont pas inquiétés par les publicités dites mensongères! Deux poids deux mesures ?