Points principaux d’un dossier original non daté, non retouché par grindesel.forumactif.fr mais en tout point conforme à sa propre enquête.
’Origine et propagation de la Chalarose du Frêne en Belgique’
Source : https://tree-hugger.be/la-chalarose-du-frene/
En Belgique, la Chalarose a fait l’objet d’un suivi sanitaire par la Région wallonne depuis 2009.
Des mesures d’éradication ont cherché, sans succès, à stopper la propagation de la maladie.
Les champignons se développent entre juillet et septembre sur les pétioles et feuilles tombées au sol l’année précédente et libèrent des spores qui sont dispersées par le vent.
Un pic de dispersion pourrait exister tôt le matin, suggérant que la maturation des spores a lieu principalement durant la nuit, quand le taux d’humidité de l’air est élevé.
Ce mode de dispersion pourrait expliquer l’apparition soudaine de la maladie sur des sites assez éloignés les uns des autres.
Les arbres les moins vigoureux seraient plus sensibles mais à terme, seuls certains frênes présentant des résistantes biologiques survivront en évitant la contamination.
En milieu urbain ou en pépinière, enlever les feuilles mortes pourrait peut-être permettre de diminuer la progression de la maladie en réduisant la production de spores.
Outre la propagation naturelle par le vent, il semble que les pépinières ont accéléré la propagation.
En Norvège, après la découverte d’un cas de chalarose dans une pépinière, des inspections conduites dans les autres pépinières de la région ont révélé qu’elles étaient toutes contaminées.
Il est dès lors probable que le commerce des plants a accéléré la propagation.
La découverte de chalarose dans une pépinière du Sud de l’Angleterre dans un lot de 600 frênes importé des Pays-Bas valide ce mode de dissémination à longue distance, qui concerne non seulement les pépinières forestières mais aussi les entreprises du paysage et des parcs et jardins, utilisatrices de grands plants souvent importés.
On peut néanmoins diminuer la rapidité de contamination naturelle en évitant de faire circuler des bois issus d’arbres malades et en arrêtant de se procurer des plants de Frênes potentiellement contaminés dans des pépinières.
Note de GRINDESEL le 15 07 2024
On aurait pu néanmoins diminuer la rapidité de contamination naturelle en évitant de faire circuler des bois issus d’arbres malades … et en arrêtant de se procurer des plants de Frênes potentiellement contaminés dans des pépinières.