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 21 PROPOSITIONS ECOLOS POUR NOS FORETS

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GRINDESEL
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GRINDESEL


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MessageSujet: 21 PROPOSITIONS ECOLOS POUR NOS FORETS   21 PROPOSITIONS ECOLOS POUR NOS FORETS EmptyLun 3 Oct - 19:26

21 PROPOSITIONS ECOLOS POUR  NOS FORÊTS

Proposé initialement sur 46 pages portées a 57 par les réponses de grindesel
puis REDUIT A 10 PAGES pour cause d'indigestion intellectuelle

DOSSIER DE BASE PROPOSE PAR MES AMIS ECOLOS

FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT Adeline Favrel, coordinatrice du réseau Forêt
Sarah Khatib, chargée de mission Forêt
Jean-David Abel, Vice-président, pilote du directoire du réseau Biodiversité
Hervé Le Bouler, pilote du directoire du réseau Forêt https://www.fne.asso.fr/
LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX Yves Muller, administrateur Maxime Zucca, Directeur du pôle Protection de la nature https://www.lpo.fr/
COMITÉ FRANÇAIS DE L’UICN Clémentine Azam, chargée de programmes “écosystèmes” Alexis Ducousso, Président du Groupe Forêts https://uicn.fr/
RÉSERVES NATURELLES DE FRANCE Emmanuel Michau, Vice-président Nicolas Debaive, chargé de projet Forêts http://www.reserves-naturelles.org/
FONDATION WWF Daniel Vallauri, chargé du programme sur les forêts http://www.wwf.fr

SOMMAIRE
En Outre-mer comme en métropole (?), les forêts françaises méritent toute l’attention que la société et les politiques leur portent depuis quelques années.
Elles vivent, comme les forestiers, un moment clé de leur longue histoire. Celle-ci est depuis toujours une affaire de diversité, de temps long et d’espace.
Toutefois, une rupture majeure de tendance climatique est aujourd’hui amorcée. Son impact sur les forêts prend la forme d’une succession de phénomènes accidentels de plus en plus fréquents (dépérissement, tempêtes, incendies…) qui seront de plus en plus prégnants au cours de ce siècle.

Les REPONSES D’UN ECOLO FORESTIER
Le tout tout de suite aurait il été inventé par nos chers écolos ?
Si les modalités, temporalités et extensions géographiques des changements sont encore largement inconnues, la seule voie d’avenir sans regrets s’appuie sur un diagnostic permanent et partagé des évolutions en cours, et sur une gestion adaptative largement fondée sur la biodiversité des forêts comme facteur clé de leur résilience.
Mais la politique forestière est également une affaire de société. Il est donc impératif de partager entre les forestiers et la société un contrat social clair, afin de faire face ensemble aux crises climatiques à venir et à leur impact sur les territoires.
Prendre en compte toute la diversité territoriale, l’attente et les inquiétudes fortes de la société sur l’avenir des forêts - y compris de la part des forestiers eux-mêmes - demande d’investir sans attendre et massivement dans une dynamique d’apprentissage collectif et un nouveau paradigme de la gestion des forêts.
Les cinq principes de gestion d’un bien commun

L’ECOLO FORESTIER
...mais entretenu sur comptes de propriétaires ?! Sinon à quel coût par l’ensemble de la société (Voir déficit récurent ONF!)
Les six O.N.G. de conservation de la Nature ci dessus, auteures de ce rapport, proposent leur 21 propositions … suivant cinq grands principes de gestion du bien commun que sont les forêts. Vaste programme!
Ils sont illustrés d’exemples en métropole et dans les Outre-mer...partant du principe simple que toutes les forêts se ressemblent, qu’un écolo est par principe écologiste et un forestier écolo un exploiteur professionnel des forêts de Monsieut et Madame tout le monde.
PRINCIPE 1. Assurer une gestion multifonctionnelle valorisant tous les services écologiques des forêts. Tout en relevant du droit de propriété, la forêt est également sous certains aspects un bien commun car pourvoyeuse de services, riche d’une biodiversité intrinsèque et d’une capacité de résilience dont tout propriétaire ou gestionnaire est dépositaire et dont il a la responsabilité devant la société.
Ce fait impose une approche multifonctionnelle pour répondre aux enjeux ;
PRINCIPE 2. Mettre la biodiversité au cœur de la politique forestière pour faciliter l’adaptation de la gestion. Que cela soit dans les forêts exploitées ou les forêts protégées visant la pleine naturalité, la biodiversité a un rôle central, encore plus clé en temps elle est le moteur de la production de ressources et de services de l’écosystème forestier. Elle représente également une valeur en soi, valeur d’existence du vivant mais aussi une valeur culturelle (beauté, symphonie naturelle, pédagogie) et psychologique (émotions, émerveillement etc.) pour la société ;
PRINCIPE 3. Mettre forêts et forestiers en capacité de répondre aux enjeux de la crise climatique. Les forêts sont au cœur des enjeux de la politique climatique d’atténuation et d’adaptation. Elles ont un rôle clé à jouer dans l’atteinte de l’objectif de neutralité-carbone de la France en 2050 et dans la transition écologique de notre économie. Plus que jamais, les politiques climatiques et de préservation de la biodiversité sont liées aux enjeux de transformation de l’économie ;
PRINCIPE 4. Accroître l’écoute des attentes de la société, pour mieux y répondre. Les inquiétudes et les attentes de la société évoluent au sujet de la forêt. Elles sont depuis quelques années très vives : certaines pratiques de gestion ne sont plus partagées par nos concitoyens (ex. des coupes rases, de la substitution d’essences et de la malforestation) ; les premiers dépérissements du fait des changements climatiques les inquiètent. Ces attentes renvoient aux interrogations de certains forestiers eux-mêmes. Rapprocher les forestiers et la société nécessite de mettre les politiques forestières au diapason des évolutions démocratiques de la société : nous ébauchons dans ce rapport des voies d’avenir pour une conciliation inédite ;
PRINCIPE 5. Insérer les forêts dans l’aménagement du territoire comme infrastructure verte de l’économie.
Enfin, d’un point de vue économique, l’exploitation des forêts irrigue une économie fondée sur des ressources forestières renouvelables que nos six O.N.G. reconnaissent importante pour la France, y compris pour le développement local des territoires d’Outre-mer.
Les forêts sont ainsi le support essentiel à une filière économique créatrice de valeurs (dont l’emploi) dans les territoires. Les politiques publiques doivent viser à valoriser les filières de qualité.
Recommandations
Nos six ONG recommandent en particulier une orientation politique générale consistant, dans un contexte écologique et social aussi mouvant, à fonder toute politique forestière sur la charte de l’environnement de 2004, adossée à la Constitution, qui nous semble devoir servir de fil conducteur pour répondre aux enjeux de politique publique forestière.
En effet, les actions publiques en situation d’incertitudes et de crise y sont explicitement envisagées, dans son article 5 (« principe de précaution », « procédures d’évaluation des risques  », «  mesures provisoires et proportionnées  »).
Par ailleurs, la Charte de l’environnement indique aussi que « Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, (...) de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement » (article 7).
C’est cette double orientation qui nous conduit à privilégier une politique
i) fondée sur la biodiversité ;
ii) garantissant une multifonctionnalité forestière adaptée à chaque contexte territorial ;
iii) dans un cadre de gouvernance valorisant un dialogue donnant la parole à toutes les parties prenantes.
Sont formulées ensuite 21 mesures structurelles ou opérationnelles que nous reprenons ici de façon très synthétique (voir le texte complet page 38)

DIALOGUE SOCIAL SUR LES FORÊTS en 4 sous principes
1 Instaurer par la loi un document unique, de portée réglementaire (décret), valant volet forestier de la S.N.B.C., du P.N.A.C.C. et de la Stratégie nationale de biodiversité (SNB) ;
2 Créer une instance de concertation (“conseil territorial des forêts”) aux échelles régionale et locale appropriées ;
3 Faciliter un approfondissement spécial sur l’avenir des forêts d’Outre-mer, la diversité des contextes étant grande ;
4 Renforcer la présence des associations dans la gouvernance de l’O.N.F. et du C.N.P.F. ;

OUTILS FINANCIERS en 2 sous principes
5 Adapter la fiscalité et les subventions pour répondre aux enjeux de la crise (écoconditionnalité à l’exonération trentenaire d’impôt foncier et des droits de succession, et dans les subventions au renouvellement des forêts) ;
6 Créer des mécanismes financiers de Paiement pour services écologiques (P.S.E.) en forêt ;

ENCADREMENT DE LA GESTION FORESTIÈRE PRODUCTIVE en 3 sous principes
7 Encadrer strictement le développement des plantations industrielles monospécifiques (interdire l’usage des pesticides en forêt et les coupes rases de plus de deux ha, hors coupes sanitaires) ;
8 Améliorer les documents de gestion durable et d’orientations régionales pour qu’ils comprennent systématiquement un volet opérationnel sur la prise en compte du changement climatique et de la biodiversité ;
9 Accroître les moyens techniques et réglementaires des espaces protégés pour permettre le contrôle des techniques d’exploitation, de l’évolution des essences, des objectifs de mise en place d’une trame de vieux bois ;

RELATIONS AMONT-AVAL DANS LA FILIÈRE BOIS en 2 sous principes
10 Améliorer et valoriser la durabilité des productions françaises, notamment via des certifications plus exigeantes (sans coupes rases, sans pesticides ; avec plus de biodiversité, avec une valeur ajoutée sociale) ;
11 Mettre en œuvre une hiérarchisation des usages du bois fondée sur l’empreinte climatique, biodiversité, sociale et économique des produits ;

LUTTE CONTRE LES MENACES en 2 sous principes
12 Mieux protéger dans la loi les forêts à forte ancienneté et en pleine naturalité ;
13 Maîtriser la pression foncière qui s’exerce sur la forêt ;

POUR UNE MEILLEURE PROTECTION DES FORÊTS en 2 sous principes
14 Compléter le réseau de forêts protégées, dans le cadre de la Stratégie des Aires Protégées (SAP) nationale (cf le développement détaillé et les multiples propositions sur le sujet page 40) ;
15 Renforcer les moyens pour une bonne gestion des espaces protégés existants ;

POUR UNE GESTION PRODUCTIVE À HAUTE QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE en 4 sous principes
16 Mettre en place un Plan National d’Actions sur la biodiversité des vieux bois ;
17 Pour maintenir un équilibre ongulés/forêt/biodiversité, faire que les documents de gestion durable et d’orientations régionales identifient clairement les secteurs en dysfonctionnement avec les associations
18/Appuyer la filière pour qu’elle mette en œuvre une exploitation à moindre impact de façon à ménager la qualité des sols forestiers, facteur clé de résilience ;
19 Maintenir la capacité de sciage des gros bois ;

POUR LA RECHERCHE ET UN TRANSFERT EFFICACE À LA GESTION en 2 sous principes
20 Renforcer l’appui aux dispositifs permettant le suivi et un diagnostic de l’état des forêts ;
21 Appuyer les programmes de recherches-action sur l’apport des « sciences en temps de crise ».

Conclusion et perspectives
- Le dérèglement climatique et l’érosion de la biodiversité, nous appellent à trouver des réponses à des questions extraordinairement complexes :
- Les enjeux écologiques, économiques et sociaux n’y sont plus dissociables les uns des autres, pas plus que le court terme ne l’est du long terme. C’est pour cette raison que la vision développée ici repose sur trois éléments, liés entre eux :
- les arbres ne doivent pas nous cacher la forêt, pas plus que la forêt ne doit nous faire oublier la dynamique complexe du vivant dont elle est la manifestation. Remontant à la source, c’est par le fonctionnement des écosystèmes forestiers, et des services qu’ils nous offrent, que nous recommandons d’aborder les questions techniques sylvicoles ;
- évoquer ainsi les services écosystémiques offerts par la forêt appelle à s’interroger sur ce que la société en attend. Retenant la multifonctionnalité comme réponse de principe à cette interrogation, c’est par l’écoute et le dialogue avec tous ceux qui parlent au nom de la société que nous préconisons d’en définir le contenu concret, dans la diversité de chaque situation ;
- parmi ces attentes de la société, l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à ceux qui ne pourront être évités ont une place à part. La forêt peut y avoir un rôle important. C’est pour nous une responsabilité majeure des acteurs forestiers, solidaires de toute la société dans ce combat vital, de tout faire pour lui permettre d’y tenir son rôle.
- Préserver la biodiversité, répondre aux attentes de la société, séquestrer plus de carbone tout en s’adaptant à des mutations écologiques extrêmement rapides : s’agit-il d’injonctions contradictoires ? Faudra-t-il choisir entre elles, en faisant des gagnants et laissant des perdants ?
- Dans un avenir aussi incertain, les orientations que nous proposons visent à définir des politiques « sans regrets ».
Elles se fondent pour cela sur une expérience de terrain éprouvée, et sur l’analyse des données scientifiques et techniques disponibles.
Conclusion écologique ou illogique ?
Sur ces bases, examinées attentivement, une prise en compte améliorée de la biodiversité forestière selon des méthodes sylvicoles adaptées à chaque contexte particulier ne s’oppose ni au maintien d’une récolte de bois écologiquement et économiquement soutenable, ni à une séquestration optimale du carbone dans les milieux forestiers.
Nota - Le rapport se prolonge sous forme de quatre annexes portant sur :
1) les forêts publiques et le rôle de l’O.N.F. ;

L’ECOLO FORESTIER
Vivier d’écolos accompagnant la plupart des actions ou sont relevées des  prémices d’incivilités !

2) les forêts en pleine naturalité ;
3) la conservation des ressources génétiques ;
4) le carbone forestier dans l’objectif de neutralité-carbone de la France en 2050 .

L’ECOLO FORESTIER
L’avenir dira si cette mesure appuyée par les écologistes s’avérera – à moyen terme - bonne pour l’économie Française

CONSIDERATIONS ANNEXES
Les forêts françaises méritent toute l’attention que la société et les politiques leur portent depuis quelques années.
Elles vivent, comme les forestiers, un moment clé de leur déjà longue histoire. Elles font déjà face, en métropole comme en Outre-mer, aux manifestations de l’impact des changements climatiques ; elles sont un patrimoine et un refuge indispensable à la conservation de la biodiversité menacée ; elles sont au cœur de bien des politiques publiques (climat, énergie, bioéconomie) ; elles font enfin l’objet d’un intérêt renforcé et d’inquiétudes quant à leur bonne gestion et leur avenir de la part de nombre de nos concitoyens.
Qui n’écoutent malheureusement que les cloches médiatiques...

BREF APERÇU DES FORÊTS MÉTROPOLITAINES
Les forêts françaises métropolitaines couvrent aujourd’hui environ 16,9 millions d’ha, soit 31 % du territoir
31% intégrant certaines’forêts’ ou ne poussent parfois que du maquis !
Sur le plan du statut de la propriété, on distingue :
-1,8 million d’hectares (11%) de forêts domaniales (appartenant à l’Etat), 2,9 millions d’hectares (17 %) de forêts des collectivités (essentiellement des communes mais aussi des départements).
Soit 4,7 million d’hectares sur environ 16,9 millions d’ha,
- On compte 11 371 communes « forestières » (soit près d’un tiers des communes françaises), regroupées pour environ 6 000 d’entre elles au sein de la FNCOFOR (Fédération nationale des communes forestières).
- Enfin, 12,2 millions d’hectares (72 %) des forêts sont privées.
- Sur le plan de sa composition:
la forêt métropolitaine est constituée en majorité de feuillus (62 % des surfaces).
- Les conifères représentent 21 % et les forêts mixtes 16  %.
Les forêts publiques constituent, après le domaine public maritime, le principal patrimoine naturel public de notre pays.
Vérité dite de La Palisse! La forêt de production est essentiellement PRIVEE
Elles sont souvent écologiquement anciennes, héritées d’une longue histoire royale ou ecclésiastique.
La forêt privée appartient à plus de 3 millions de propriétaires différents et est très morcelée du fait de son origine majoritairement récente (boisement post déprise agricole depuis le minimum forestier du XIXe siècle), aussi les peuplements forestiers y sont également souvent écologiquement jeunes.
Ce qui explique les plantations’en rang d’oignons ou de poireaux’ le temps que les classes d’âges se développent au gré des exploitations ...et de la nature!

LES FORETS D’OUTRE-MER …
Enfin, les forêts des Outre-mer sont une extraordinaire richesse .
Peut être écologiques ce qui reste à démontrer faute d’exploitationmais certainement pas économique !
Trop souvent, la multitude de rapports de parlementaires et de hauts fonctionnaires sur la forêt, depuis de Jouvenel (1978) et Duroure (1982), ont éludé l’Outre-mer.

L’ECOLO FORESTIER
Faux! Les remèdes se sont tous avérés RUINEUX et INNAPLICABLES ! Exemple : Les unités de sciages implantés en GUYANNE au fil des décennies ont quasi toutes fait faillite, ont végétées ou fermées pour de multiples raisons pas toutes avouables ! Quels solutions fiables proposent les censeurs en baskets?
Le site spatiale de Kourou ne fait pas – heureusement - que de l’ombre à la forêt !
Pourtant, les Outre-mer ce sont plus de 9,4 millions d’ha (tous types de forêts, mangroves et cocoteraies comprises), certes essentiellement en Guyane (8,1 millions d’ha).

Mais c’est également et surtout une extrême diversité qui fait de la France l’un des rares pays du monde à avoir une part de responsabilité sur tous les biomes forestiers de la planète (némoral (bosquets) , méditerranéen, tropical sec et humide, sans oublier des man ‚Mot forestier inventé par nos écolos pour désigner- apparemment – des zones gérées en communauté (?) avec d‘autres pays (?!) : 26,3 millions d’ha (?) dont plus d’un tiers en Outre-mer. groves et même une forêt boréale à Saint-Pierre-et-Miquelon.

L’ECOLO FORESTIER
Occasion rêvée pour alimenter les polémiques de déforestations ’nationales’!

La FRANCE de métropole en a le devoir mais en a-t-elle les moyens?
La biodiversité y est considérable. En Outre-mer, les forêts sont majoritairement publiques (Evidemment !). Les forêts d’Outre-mer sont indispensables à certaines populations (agroforesterie) et pour corriger certains des excès des hommes (phytoextraction des polluants, purification des eaux) et certains caprices de la Nature très prégnants notamment dans les îles fragiles (cyclones, vagues scélérates et tsunamis, pluies diluviennes, etc.).
Les forêts des Outre-mer, c’est plus de richesse, plus de biodiversité mais également plus de menaces et des enjeux humains et écologiques spécifiques à chaque entité, qu’il est important de prendre le temps d’analyser finement  :

L’ECOLO FORESTIER
Combien de pseudos scientifiques en mal de dossiers, simples globes trotter administratifs  y sont envoyés pour s’y ressourcer – tout surpris d’avoir été retenus pour cet exploit par leurs supérieurs quand ce ne fut pas eux mêmes histoire de prendre l’air revenus fiers à vie de leurs performances physiques- avec une vidéo souvenir non renouvelable car en effacant d’autres plus cuisantes, par contre couteusement financés par quelques prestigieux budgets nationaux durant des décennies avec visites exotiques en bonus?
Leur(s) rapport(s)  est (ou furent dans leur esprit) pour eux aussi une contribution au débat national sur l’avenir des forêts face aux crises climatique, écologique et sociale pour justifier leurs escapades .
Il est écrit collectivement par les six associations de conservation de la nature, à un moment que nous jugeons crucial du débat.
Nous indiquerons tout d’abord les principes qui doivent présider à la gestion de ce patrimoine. Nous en déduirons ensuite un principe d’action,
Treize recommandations structurelles et huit recommandations opérationnelles. Le nombre de 21 propositions est largement dépassé!
Le rapport se prolonge sous forme de quatre annexes portant sur
1) la situation spécifique de la gestion des forêts publiques et le rôle de l’O.N.F. ;
2) la protection des forêts en pleine naturalité ;
3) l’importance de la conservation des ressources génétiques ;
4) le sujet clé de la contribution carbone du secteur forestier dans l’objectif de neutralité de la France en 2050 !!!

La forêt française est une affaire de diversité, de temps long et d’espace.

L’ECOLO FORESTIER
La politique forestière est, elle, une affaire de société. Il suffit d’en parler… pour s’occuper l’esprit: C’est dans l’air du temps des y’a k et fau(x)con(s)

C’est la compréhension des dynamiques passées, en matière d’évolution forestière comme en matière d’action humaine sur les forêts, qui va servir de base à notre réflexion.

L’ECOLO FORESTIER
analyse rétrospective à une vision prospective (Concept innovant à géométrie variable: CIGV) sur les évolutions écologiques : EE, et sur celles des attentes de la société AS , nous conduira à des réflexions générales RG fondant les orientations de la politique forestière future OPFF. (Abréviations non homologuées)
Bref regard sur l’évolution passée de nos forêts Notre perception des forêts, et leur durée de vie bien supérieure à la nôtre, nous les font croire intemporelles. Présentes sur la terre depuis l’ère secondaire, bien avant Homo sapiens, elles n’ont pourtant cessé d’évoluer, d’apparaître, de se transformer ou de disparaître en fonction du climat, et plus récemment de l’utilisation des terres par les sociétés humaines.
L’exemple de l’évolution des forêts en Europe de l’Ouest pendant la période brève (20 000 ans à peine...) qui nous sépare de la fin de la dernière glaciation, montrera la co-évolution des écosystèmes forestiers et des conditions climatiques, naturelle tout d’abord puis sous l’effet de l’action humaine.
Les grands arbres les plus familiers de nos forêts actuelles, notamment les chênes et les sapins, repoussés par le froid vers la Méditerranée, n’avaient subsisté pendant la dernière glaciation que dans des îlots refuges.
A la suite d’espèces végétales pionnières gagnant avant eux les zones libérées par les glaces, ils ont ensuite recolonisé toute l’Europe du Nord-Ouest par migration naturelle, pour reconstituer des écosystèmes forestiers proches par leur composition en espèces, sinon par leur structure, de ceux que nous connaissons.
Cette progression de 2 à 3 000 km s’est faite en 10 000 ans environ. Les forêts d’Europe du Nord, restées plus proches du stade périglaciaire et sur sols plus pauvres, ont été recolonisées elles aussi un peu plus tardivement par le bouleau et le pin (?), espèces pionnières grâce à leurs graines légères portées par le vent et à leur frugalité : ils en constituent toujours les peuplements principaux, sur des sols et avec des climats moins favorables au retour d’essences plus exigeantes.
L’action humaine est venue plus récemment se superposer à cette évolution naturelle, provoquant des évolutions contrastées importantes.
En France métropolitaine, partant d’une couverture forestière importante à la fin de la période préhistorique, les forêts on été réduites à leur minimum (15% de boisement en moyenne métropolitaine) entre 1830 et 1914 selon les régions.
Cette déforestation, principalement pour le développement agricole, s’est accompagnée de changements de structure interne des forêts : les besoins énergétiques ont fortement appauvri le nombre d’espèces et leur volume, et les ont rajeunies, faisant régresser certaines espèces d’arbres et de faune inadaptées aux modes de traitement pratiqués.
Les deux derniers siècles ont été ensuite une période de restauration des forêts en surface et de ré-enrichissement en espèces et en volume, du fait du recul de l’élevage et de la déprise agricole, du passage du charbon de bois au charbon de terre puis au pétrole, et de politiques de reboisements (telles que le Fonds Forestier National).
Lors de cette dernière période, les forêts ont été profondément transformées : les impacts sont particulièrement marquants pour certains territoires (Morvan, Plateau des Millevaches, etc.) avec pour conséquence une assez grande pauvreté écologique et paysagère.

L’ECOLO FORESTIER
Quand pourra-t-on faire un sondage sérieux sur ce point de vue auprès de ceux qui y vivaient durant’cette dernière période’? Je parierai que Vauban se plairait à  y revenir ...

Toutefois, les forêts ont repris une place significative (30 % du territoire métropolitain, double par rapport au minimum forestier).
Mais du fait de ces évolutions assez récentes, les forêts qu’on peut considérer, dans leur structure actuelle, comme d’une ancienneté supérieure à 250 ans ne représentent que moins du tiers .
Cette reprise de la maturation forestière s’accompagne lentement du retour heureux de la faune associée aux grands arbres et aux vieilles forêts.

L’ECOLO FORESTIER
Dans des contextes écologiques et humains très différents, les massifs forestiers des Outre-mer sont eux aussi marqués à des titres divers par l’action humaine, accentuée par une croissance démographique importante et le légitime besoin de développement. On peut citer au cours des cinquante dernières années l’impact de l’orpaillage en Guyane, les défrichements dans les Antilles (au détriment des mangroves et au profit de plantations de Mahogany notamment), les incendies en Nouvelle-Calédonie, les plantations de cryptomérias à la Réunion, la destruction par brûlages illicites (culture et production de charbon de bois)  à Mayotte, sans oublier l’introduction d’espèces exotiques envahissantes à forts impacts sur les écosystèmes insulaires. La place est malheureusement réduite ici pour porter un regard détaillé sur l’histoire écologique et humaine spécifique à chaque Outre-mer.

Tous ces exemples montrent, avec des pas de temps et des mécanismes différents, l’interpénétration des dynamiques d’évolution forestière dues au contexte écologique et à l’action humaine.
C’est toujours principalement la nature qui recompose l’écosystème, à partir de mécanismes parfois complexes.

L’ECOLO FORESTIER
Exact! voilà au moins un vrai constat pour une fois d’énoncé par de purs écolos! Il est intéressant de lire le site
https://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/20150209_Annexes_Bilan_impact_env_cle0671b6.pdf pour admettre que nos gouvernements successifs et région ont réalisés des travaux colossaux pour inciter le retour à biodiversité dans d’importantes carrières après des travaux gigantesques ce que se gardent bien de relever nos médias sauf récemment et à ma très grande surprise une de nos chaînes télé dont du coup je n’ai pas relevées les coordonnées.
Les forestiers n’ont pas attendu l’apparition du contexte climatique actuel pour savoir évoluer et s’adapter aux changements
...quand il intervient : son rôle est d’accompagner voir parfois d’infléchir les dynamiques naturelles pour faire bénéficier au mieux la société (ou d’amortir ses frais?) des services de toute nature qu’elle attend des forêts , mais également d’en réduire les effets indésirables (mitage et déboisement, incendies, déséquilibre entre les populations d’ongulés et les arbres, etc.)
Comment passer de la rétrospective à la vision prospective (Synonyme de prétentieux ce qui n’interdit pas d’essayer ?) ?
Cette question conduit à s’interroger sur les perspectives d’évolution des conditions écologiques, principalement climatiques, et sur les orientations à mettre en œuvre pour y répondre.
Quelle est la suite de l’histoire climatique ébauchée plus haut ?
Après une phase de stabilisation ou de petites oscillations depuis environ 5 000 ans, le réchauffement actuel est caractérisé par une très forte accélération. A la fin de notre siècle, et avec la prudence qui s’impose, les études de l’INRAE conduisent à estimer que, par exemple, les aires potentielles de répartition des principales essences forestières pourraient se déplacer de 500 à1 000 km vers le Nord, dans les scénarios les plus volontaristes de limitation du réchauffement à environ +  2°C.
La réalité dépendra évidemment d’une part de l’évolution climatique réelle, et d’autre part de situations locales contrastées.

L’ECOLO FORESTIER
Prudence est mère de sureté...car la prospective est un art majeur pour tous les boursiers et clients des Casinos!
Mais – poursuivent nos chers écolos ...- sous réserve d’une évolution génétique très rapide (cf. annexe 3), la vitesse de déplacement qui permettrait aux essences forestières de s’adapter à ce changement par migration naturelle devrait alors être en moyenne de 5 à 10 km par an, vitesse très supérieure à ce que la science a documenté comme vraisemblable jusqu’à présent : elle est environ 20 à 30 fois plus élevée que la vitesse de migration réelle historique constatée.
Ce qui est certain (?) d’ici à 2050, c’est que cette rupture de tendance climatique annoncée est déjà amorcée.

L’ECOLO FORESTIER :

Vous êtes toujours la ou las de lire ce foutoir ? Je stop ma relecture à vous de faire le tri!


Perspectiver au delà de 2050 est en effet risqué, un peu comme avoir tenté d’envisager comment allait évoluer à l’époque, la société en 1968...
Elle ne prend pas la forme d’un glissement continu, mais d’une succession de phénomènes accidentels : les grandes tempêtes (Lothar, Martin, Klaus, ...) des vingt dernières années, et les crises sanitaires telles que celle des dépérissements actuels dans le Nord-Est de la France en montrent l’ampleur, confirmée par l’apparition d’incendies

FINAL ! APRES REDUCTION  DE TEXTE POUR CAUSE D'INDIGESTION INTELLECTUELLE

PRINCIPAUX SIGLES UTILISÉS PAR CEUX QUE JE CROYAIS ETRE MES AMIS ECOLOS:

Y’a ceux qui estiment se simplifier la vie en version simplifiée tout en s’occupant – de plus en plus nombreux - et les autres.

APN : Association de Protection de la Nature
C.I.R.A.D. : Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement C.N.D.P. : Commission nationale du débat public
C.N.R.S. : Centre National de la Recherche Scientifique
CCNUCC : Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques
CNPF : Centre National de la Propriété Forestière
CO2 : Dioxyde de carbone
CRGF : Commission des Ressources Génétiques Forestières ENS : Espace Naturel Sensible des départements
EUFORGEN : European Forest Genetic Resources Programme
F.F.N. : Fonds Forestier National
F.N.E. : France Nature Environnement
F.S.C. : Forest Stewardship Council (Conseil de gestion forestière)
FNCOFOR : Fédération Nationale des Communes Forestières
GIEC : Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
GIP ECOFOR : Groupement d’Intérêt Public Ecosystèmes Forestiers
H&B : Humanité & Biodiversité
I.B.P. : Indice de Biodiversité Potentielle
I.D.F. : Institut de Développement Forestier
I.G.N. : Institut national de l’information géographique et forestière
I.N.R.A.E. : Institut National de la Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et Environnement I.R.D. : Institut de recherche pour le développement
L.P.O. : Ligue pour la Protection des Oiseaux
M.N.H.N. : Muséum National d’Histoire Naturelle
MAB : réserve Man & Biosphere
Natura 2000 : réseau de sitesissu des Directives européennes Oiseaux et Habitats
O.F.B. : Office Français de la Biodiversité
O.N.F. : Office National des Forêts
O.N.G. : organisation non gouvernementale
P.C.A.E.T. : plan climat air énergie territoriaux
P.N.A.C.C. : Plan national d’adaptation au changement climatique
PNRGF : Pôle National des Ressources Génétiques Forestières
P.S.E : paiment de service écologique
PEFC : Programme de reconnaissance des certifications forestières
PNR : Parc Naturel Régional
R&D : Recherche et développement
R.B.D. : Réserve Biologique Dirigée
R.B.I. : Réserve Biologique Intégrale
R.N.F. : Réserves naturelles de France
RENECOFOR : REseau National de suivi à long terme des ECOsystèmes FORestiers.
RMT AFORCE : réseau mixte technologique pour l’Adaptation des Forêts au Changement climatique
S.N.B.C. : Stratégie Nationale Bas Carbone
S.R.A.D.D.E.T. : schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires
SAP : Stratégie d’Aires Protégées
SfN : Solutions fondées sur la Nature
SNB : Stratégie nationale de biodiversité
U.I.C.N. : Union Internationale pour la Conservation de la Nature
UC : Unités de Conservation des ressources génétique
W.W.F. : Fondation WWF (anciennement Fonds Mondial pour la Nature)
ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique
FIN PROVISOIRE!
REDONDANCE / redondance / redondance

Dossier patiemment réalisé par mon ami Grindesel entre fin Août et fin Septembre 2022

[b]PROMIS JE NE RECOMMENCERAI PAS![/b]
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