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  Marie GROSDIDIER : Ce que j'ai cru lire entre vos lignes...

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GRINDESEL
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GRINDESEL


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 Marie GROSDIDIER : Ce que j'ai cru lire entre vos lignes... Empty
MessageSujet: Marie GROSDIDIER : Ce que j'ai cru lire entre vos lignes...    Marie GROSDIDIER : Ce que j'ai cru lire entre vos lignes... EmptyMer 17 Juil - 20:03

Marie GROSDIDIER Thèse soutenue publiquement le 10 novembre2017 à Vandœuvre-lès-Nancy

Épidémiologie de la chalarose du Frêne, une maladie causée par l’agent pathogène Hymenoscyphusfraxineus

Directeurs de thèse :M.BenoîtMarçais (INRA CentreGrand Est Nancy), M. Renaud Ioos (ANSES)

Source Rev. For. Fr.LXIX -3-2017

Résumé de thèse :
L’introduction de champignons pathogènes envahissants est une cause très importante d’émergence de maladies forestières. Depuis ces 30 dernières années, la chalarose affecte sévèrement les frênes en particulier Fraxinus excelsior. L’agent pathogène causant cette maladie est un ascomycète originaire d’Asie de l’Est, Hymenoscyphus fraxineus. Il fut observé pour la première fois dans les années 1990 en Pologne, puis s’est rapidement disséminé en Europe pour atteindre la France en 2008. La maladie se dissémine principalement par dispersion aérienne des ascospores. Cette thèse vise à étudier l’épidémiologie de la chalarose du frêne en déterminant les facteurs environnementaux influençant le développement d’H. fraxineus et en proposant un modèle de dispersion de la maladie. Le premier objectif de cette thèse visait à optimiser une méthode de piégeage de l’inoculum aérien pour ensuite l’utiliser dans le but d’étudier le patron de dispersion d’H. fraxineus. Nous avons ainsi mis en place une expérimentation pour confirmer la fiabilité des résultats obtenus par biologie moléculaire à partir de faibles quantités de cibles, comme ceux observés sur le front de la maladie. Cette méthode de piégeage de spores aériennes a alors été comparée à des cartes de présence de la chalarose réalisées grâce à des signalements de symptômes. L’étude a été réalisée à différentes échelles, locale (commune) et régionale, avec des zones d’échantillonnage de l’ordre de la 100aine de km sur le front de la chalarose. Grâce à ce travail, nous avons pu déterminer un rayon d’action autour de la source d’inoculum à l’intérieur duquel des stratégies de gestion seraient les plus efficaces pour limiter le développement de la maladie. Le deuxième objectif de cette thèse consistait à déterminer quels facteurs environnementaux influencent le développement de la maladie, ce qui s’avère être un enjeu important pour la gestion forestière et l’avenir du frêne en tant qu’essence forestière dans les prochaines décennies. Nous avons montré qu’une importante densité d’hôte et une grande humidité du milieu influencent positivement le développement de la maladie. Ce travail a également permis de confirmer sur le terrain la sensibilité de l’agent pathogène aux fortes températures estivales, suggérant que la zone étudiée du Sud-Est de la France pourrait présenter des été trop chauds pour le développement de la maladie. A plus large échelle, le changement climatique pourrait jouer en faveur des frênes. De plus, la présence d’un effet Allee dans la dynamique de population de l’agent pathogène a été suggérée par nos résultats expérimentaux. Le dernier objectif de cette thèse était de modéliser la dispersion de la maladie en France. Nos travaux ont permis de mettre en évidence une vitesse de dispersion d’environ 60 km / an. Un modèle de réaction-diffusion a été développé pour mettre en relation la dispersion, la dynamique de population d’H. fraxineus et les facteurs environnementaux influençant son développement. Ce modèle de dispersion qui utilise des données standards issues du système d’épidémio-surveillance forestier du Département de la Santé des Forêts apportera des connaissances utiles à la mise en place de stratégies de gestion.

Cette thèse ouvre des perspectives sur le devenir du frêne dans un contexte de changement climatique et plus largement sur la gestion des invasions biologiques . Fin de condensé.


REPONSE DE GRINDESEL en réponse à ce que j'ai cru lire entre les lignes de  
Marie GROSDIDIER

Je traite moi même ce sujet depuis 2013 sur grindesel.forumactif.fr , année ou j'ai découvert les prémices des dégâts de la chalarose alors que ni le CRPF , ni la Coopérative forestière qui m'en a planté 487 au printemps 2007 ni , évidemment , et je me pose quasi chaque jour cette question , la DSF qui ne pouvait pas ne pas être informée de cette maladie invasive des frênes européens , au moins dès 1992 et suivantes .
Au même titre que d'autres ' responsables économiques ou politiques de notre réglementation forestière nationale ' , ni aucune pépinière . Consultées courant 2013 trois d'entre elles m'ont proposées des plants sans objections particulières ce qui m'a incité à aller vérifier les résultats des ventes de plants de frênes avec l'aide de l'un de mes amis forestiers ayant lui même planté quelques dizaines de frênes en Corrèze montrant des signes bizarres de dépérissement ! Info identique de la part du technicien CRPF … m'ayant confirmé que je pouvais en planter sans inquiétude fin 2006...

Dès la découverte des dégâts du à la chalarose en 2012/2013 je suis régulièrement ce qui s'en est écrit depuis 1992 et se dit et s'écrit à tord et à travers - … et ne se dit sutout pas - sur le sujet CHALAROSE en France depuis 2013 . Je suis étonné et souvent stupéfait !

Je ne citerai que deux passages du dernier interview en date de Bertrand Servois Président de l’Union de la Coopération Forestière Française complaisamment paru au titre de 'témoignage' sur le site CHALFRAX N°5 , site créé , dirigé et clairement utilisé sans vergogne pour camoufler l'absence ou l'incurie de décideurs – ou sensés l'être - lors d'une époque effacée par la dernière nouvelle du moment :
Les dégats tout aussi colossaux de SCOLYTES au niveau européen ! Pour info je compatis puisque j'en ai moi même 2 ha d'attaqués à plus de 50% .

1/ 'On dit souvent que c’est dans l’adversité que l’on reconnaît ses amis. C’est exactement ce qui s’est passé face au désastre de la Chalarose qui touche une moitié nord de notre pays ' : GRINDESEL : Les coopératives sont plutôt sur les résineux ...et ne se sont jamais bien inquitée du sujet chalarose !

2/ ' C’est dans ce contexte que ce projet Chalfrax montre une anticipation utile pour le présent et l’avenir.'
GRINDESEL :Personnellement je n'ai malheureusement pas noté que nos responsables forestiers de l'époque  et leurs successeurs , sinon les mêmes , aient fait preuve 'd'anticipation' dans un passé qui ne date , pour la chalarose , que de la période 1990/2000 . Ils attendent toujours que quelqu'un légifère sur ' l'absence de réglementation ' en la matière ce qui aurait pourtant permis d'éviter la vente en pure perte de plus de 3 millions de plants de frênes et tout le souci qu'ils se donnent toujours pour dissimuler leur déphasage , voir pire , sur la vrai question !
Moralité
Peux t-on planter en connaissance de cause en France ? Ce ne fut pas le cas ni en 2007 (année ou j'ai décidé d'en planter moi même après conseils de gens sensés être informé des risques sanitaires ) ni en 2013 année ou il fut évident que le nord de la Loire voyait les frênes dépérir sans que le CRPF local ni le correspondant DSF sache de quoi … Renseignements pris encore moins entre 1992 et 2007 !
J'ose espérer que ce n'est pas pour le fameux 'devoir de réserve ' ?! C'est ainsi que je suis 'tombé sur un reportage Internet tourné en France Comté par ...un retraité du CRPF soulageant je le crains , sa conscience de retraité de son époque active en 2007/2008 . Creuser est parfois édifiant !

GRINDESEL alias JP GALLAND famille de propriétaire forestiers



CITATIONS PARTIELLES DE LA THESE DE  Marie GROSDIDIER (M.G.)
Les citations recoupent pour la plupart les billets de grindesel.forumactif.fr

7- Gestion forestière

M.G. Toutes les classes d’âge de frênes sont fortement affectées par H. fraxineus. Si F. excelsior venait un jour à disparaitre, 69 espèces seraient à fort risque d’extinction (Mitchell et al., 2014).

GRINDESEL : Le principal problème pour la gestion forestière est qu’aucun traitement préventif ou curatif contre la chalarose n’existe en 2019 pendant que nos chercheurs cherchent 'comment la chalarose est arrivée en France en 2008 alors que l'endémie étaient connue depuis 1992 !.

M.G. Une surveillance tous les ans ou tous les deux ans du houppier pour s’informer sur le statut sanitaire du peuplement est profitable. Cela permettrait de gérer au mieux le peuplement selon l’état sanitaire des arbres et de décider du maintien ou de la coupe d’individus plus facilement (Skovsgaard et al., 2017).

D’autre part, lors de cette surveillance, un marquage des arbres qui restent relativement sains permet de repérer les individus probablement résistants dans l’optique de les utiliser comme semenciers ou dans le cadre de la conservation de l’espèce et de la biodiversité (Ahlberg, 2014 ; Pautasso et al., 2013).

Ceci représente probablement un des enjeux majeurs de la gestion des frênaies touchées par la chalarose (à moins que ) ...l’impact de la chalarose est si fort que seule la coupe à blanc et le remplacement du peuplement est envisageable.

La question est alors d’identifier l’espèce de substitution. Il n’existe malheureusement pas de très bonnes options, en particulier car ces milieux sont ceux qui ont été affectés par la graphiose de l’orme et le Phytophthora de l’aulne.

L’épicéa, l’érable, le tremble ou encore le chêne et le hêtre sont des essences de remplacement possibles du frêne selon les situations (Ahlberg, 2014; Mitchell et al., 2014, 2016).

GRINDESEL : L'Epicéa ?! … en milieu humide ?

M.G. La gestion des peuplements de frênes attaqués par la chalarose ne fait pas encore consensus, chaque pays tente de gérer cette maladie selon leurs priorités et la sévérité de celle-ci.

M.G. Discussion et conclusion

M.G. Nos résultats montrent qu’un piégeage des spores dispersées de façon aérienne permet de détecter H. fraxineus jusqu’à 100 km en avant du front de la maladie, suggérant ainsi que cette technique aurait un potentiel important pour l’épidémio-surveillance.

On peut se demander quel aurait été l’apport de cette technique si elle avait été mise en œuvre quand la chalarose est arrivée en Europe.

GRINDESEL : Très bonne et interéssante remarque pour l'avenir

M.G. Les symptômes causés par H. fraxineus sur les frênes sont facilement visibles, en particulier les symptômes rouge-orangés sur tiges, mais peu spécifiques. Par contre, la présence de rachis infectés noirs, visibles toute l’année, et d’apothécies très caractéristiques permettent un diagnostic fiable.

Malgré cette identification relativement facile, H. fraxineus n’a pas été inscrit sur les listes de quarantaine.

Cette absence de réglementation a été causée par le défaut d’identification du parasite dans les premiers stades de l’invasion.

En effet, les premiers symptômes de dépérissements de frênes ont été attribués au froid hivernal (Przybył, 2002).

La description de Chalara fraxinea n’a été réalisée qu’en 2006 (Kowalski, 2006). Son rôle dans le dépérissement du frêne n’a été univoquement accepté qu’en 2008, c.à.d. 16 ans après son arrivée en Europe (Bakys et al., 2009a) et la première méthode spécifique de détection d’H. fraxineus n’a été mise au point qu’en 2009 (Ioos et al., 2009).

Les dégâts causés par le champignon étaient déjà considérables. La réglementation ne peut être mise en place tant que l’on ne connaît pas exactement la cause de la maladie.

H. fraxineus fut détecté tardivement par rapport à ses capacités de dispersion, écartant toute possibilité de prendre des mesures sanitaires.

Ceci n’est pas un cas isolé. Certaines maladies telles que le cristacortis sur les agrumes, n’ont toujours pas d’agent pathogène responsable identifié précisément à ce jour (Jacquemond et al., 2013; Roistacher, 1991).

Les mesures réglementaires sont difficilement réalisables si on ne dispose pas de moyens fiables de détection et d’identification des agents pathogènes.  

GRINDESEL : Tant d'aveu est confondant ! De quoi plagier Emile ZOLA et sa prise de position dans l'affaire Dreyfus !

122

M.G. Les apports de la surveillance et de la détection précoce
Plus la détection d’un parasite envahissant est réalisée précocement, moins l’éradication ou le contrôle sera coûteux et difficile.

Une détection précoce per met ainsi de prendre des mesures d’urgence pour empêcher toute implantation ou éradiquer les foyers établis.

GRINDESEL : Remarques pleines de bon sens

M.G. Néanmoins, cela reste concevable pour d’autres agents pathogènes à dissémination aérienne tels que Puccinia graminis f. sp. tritici, une nouvelle souche (uG99) menaçant les blés et encore non signalée en France à ce jour (Pennisi, 2010).

GRINDESEL : Les médias ne doivent pas encore être au courant ...Quel beau sujet !

La mise en place d’un réseau de pièges à spores à l’échelle nationale, similaire au réseau d’observation de symptômes réalisé par le DSF, semble difficilement réalisable de par les besoins humains qu’ils nécessiteraient …. un réseau déjà existant, le réseau national de surveillance aérobiologique (R.N.S.A.) qui surveille les pollens et spores de champignons responsables d’allergies en utilisant des pièges à spores volumétriques du type Hirst (RNSA, 2017) .  
… Le développement des méthodes de séquençage haut-débit (NGS) permet d’envisager une telle possibilité (Audebert et al., 2014; Henrik Nilsson et al., 2011). Par ailleurs, les résultats de ces réseaux pourraient être archivés et utilisés par la suite de façon rétrospective lors d’une étude sur un agent pathogène particulier.
… Connaître la route d’introduction d’une espèce dispersée par le vent deviendrait possible. Par exemple, la présence de symptômes induits par H. fraxineus a été observée en France pour la première fois en Haute-Saône en 2008.
… Cependant, on ne sait pas exactement quand ni comment H. fraxineus est arrivé en France.
… Exploiter les archives d’un réseau de surveillance des particules aériennes pourrait permettre de retrouver des traces passées d’H. fraxineus et de retracer le chemin et la date d’introduction de ce champignon en France.
En outre, il est nécessaire d’avoir de bonnes connaissances sur les communautés fongiques européennes pour signaler l’arrivée d’une nouvelle espèce.

GRINDESEL : Dur dur de faire de la prospective en matières forestières ...surtout quand on manque d'informations . Je croyais , à ce sujet, que l'Europe dès 17 avait été effective le 01/01/1993 ...  

124

M.G. Ainsi, l’analyse montrant que les plantations avaient peu de rôle dans la dispersion d’H. fraxineus en France, celles-ci n’ont pas été incluses dans le modèle de réaction-diffusion.

GRINDESEL : … ce qui a permis de laisser vendre entre 3 et 5 millions de plants parmi 'un certain nombre des 3,5 millions de propriétaires forestiers … en pure perte ou assurance de produire du bois énergie d'ici quelques dizaines d'années !

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M.G.  Les autres pays européens tels que la Lettonie, l’Italie ou encore la Pologne et la Suisse, observent une vitesse de dispersion de la maladie entre 30 et 75 km.an-1 avec une moyenne de 51 km.an-1 (Gross, 2013; Laiviņš et al., 2016; Solheim and Hietala, 2017). La vitesse de dispersion de l’agent pathogène en France se situe dans la moyenne des vitesses observées dans ces pays européens.

GRINDESEL : Ouf nos chercheurs collaborent donc bien de longue date avec les nombreux pays qui ont vu fondre le chalarose chez eux ...avant de franchir notre ligne Maginot ? Je m'en doutais .  

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M.G. ... des événements de dispersion à longue distance (supérieure à 100 km) sont aussi observés et accélèrent la vitesse de dispersion de la maladie en Californie. (?!)

L’éradication de la chalarose lorsque celle-ci restait réalisable, aurait dû agir soit à la source de l’inoculum en supprimant les frênes infectés (récolte et vente des bois), soit en supprimant les rachis infectés producteurs d’apothécies et d’inoculum (ramassage et brulis).

GRINDESEL : Même s'il n'y a que M.G. Qui pratique le BON SENS espérons que cette graine germera dans nos administrations forestières Française ? L'excellence est une bonne recherche .

M.G. Même si l’éradication reste difficile, il peut être possible de freiner la vitesse de dispersion locale de la maladie. Par exemple, de nombreux foyers de la maladie ont été détectés assez tôt en Irlande.

Une stratégie d’éradication a été mise en place mais sans succès car la zone traitée a été trop limitée au vu des distances moyennes de dispersion que nous avons mesuré.

Les spores se sont probablement disséminées plus largement que la zone traitée (McCracken et al., 2017). Nos données auraient pu permettre de définir plus précisément la zone nécessaire à traiter et augmenter les chances d’éradiquer entièrement les foyers.

GRINDESEL : D’où l'erreur d'avoir maintenue la vente des plans en France ! Cette mesure aurait au moins permis de planter de 3 à  5 millions d'autres essences en meilleures santés et permis – à 18 € le plant travaux compris - de faire économiser entre 54 et 90 millions d'Euros aux propriétaires forestiers ...et gagné plusieurs années de production !
Faut il demander  aux médias spécialisées pour connaître leur nombre ? Plusieurs dizaines de millier pour la plupart âgés. Moins remonté que Grindesel face à une telle gabegie ...  

127

M.G. L’impact négatif des températures sur le développement d’H. fraxineus
Un ralentissement de la dispersion devrait être observé dans les zones les plus défavorables à la survie de l’agent pathogène. Effectivement, on observe un quasi arrêt de la progression de la chalarose dans le Sud-Est depuis 2015 alors que la maladie a continué sa dispersion vers l’ouest durant la même période (Figure 26).

Cet arrêt apparent de la propagation de la maladie est-elle seulement un biais d’observation des correspondants observateurs du DSF ? La pression d’observation dans la zone est faible et une pression accrue de surveillance par le DSF dans ces zones serait souhaitable pour confirmer leur caractère peu favorable à la maladie.  

GRINDESEL : Et ça changerait quoi au résultat sinon de vider les caisses du CRPF ?

 129

M.G. L’impact positif de la densité d’hôtes sur le développement d’H. fraxineus

Un isolement significatif des frênes serait une façon de limiter la maladie. En forêt, le mélange d’espèces permet de baisser la densité d’hôtes, et hors forêt, dans les zones à bocage, une alternance de plusieurs espèces serait envisageable.

La richesse spécifique et l’effet de dilution de l’espèce hôte sont deux paramètres faisant intervenir la densité d’hôtes avec des conséquences sur la sévérité de la maladie (Keesing et al., 2006; Mitchell et al., 2002).

Par exemple, une forêt mixte réduit l’importance des dégâts et la progression de la maladie causés par Ceratocystis fagacearum sur le chêne (Jactel et al., 2008). Une forêt non équienne présente des espèces différentes et d’âges différents. En jouant sur les espèces et leur âge, on peut limiter la sévérité de la maladie indirectement en limitant l’effet tamponné de la forêt sur les températures (Schmidt, 1978).

GRINDESEL : Nous avons à 50/ 50  différentes classes d'âges à cultiver: Feuillus (Chène/ hêtre/ / érables / chène d'Amérique / frênes / / Aulnes / merisiers et quelques divers (Noyers / Tilleuls ...pommier sauvage  …)   - Résineux : Douglas / sapins / cèdres de l'atlas / Pins sylvestre en volume sur pieds décroissant avec une bonne diversité . Le tout était donc propice pour obtenir de beaux frènes à cœurs blancs ...identiques à ceux déjà récoltés .
Nous savons qu'une maladie sylvicole ou humaine est toujours imprévisible .

Réaliser, après des heures d'enquêtes que nous avons décidé de planter en 2007 des plants de frênes voués à l'échec est pour nous inadmissible surtout en absence d'un minimum d'excuse venant de ceux ayant mission d'informer ... plusieurs millions de familles proches de 'leurs bois' !

M.G. L’impact positif de l’humidité sur le développement d’H. fraxineus

L’humidité semble être un facteur essentiel pour le développement de la maladie. L’humidité de la station conditionne directement la production d’inoculum, avec une production d’apothécies plus intense sur notre dispositif de Champenoux et plus indirectement peut être, l’infection foliaire via un microclimat forestier plus humide. Skovsgaard et al. (2017) expliquent que l’humidité de l’air a une influence positive sur la sporulation, l’expulsion des spores et le taux d’infection des frênes.  

GRINDESEL : Nous n'avons constaté aucun chancre sur les 497 frênes plantés au printemps 2007 ...

132

 Des frênes porteurs sains
Les frênes ne présentant aucun symptôme de dépérissement malgré une infection foliaire importante peuvent être qualifiés de porteurs sains. Il s’agit d’individus présentant très peu d’infections de rameaux.

GRINDESEL : ACIDE URIQUE matinal et journalièr … iechnique pleine de bon sens pratiqué avec de bons résultats sur un seul frêne sur sa propriété par l'un de mes beaux frères , ancien technicien ONF ...  

C) La gestion des frênes  

M.G. La chalarose est une maladie affectant particulièrement les gestionnaires, propriétaires forestiers et utilisateurs de bois de frênes.

Le CNPF (Centre National de la Propriété Forestière) a mis en place un programme d’étude national intitulé Chalfrax, dans le but de répondre aux nombreuses questions des forestiers. (?!)  

GRINDESEL : J'ai donné en son temps mon avis sur l'opération d'enfumage nommé CHALFRAX via grindesel.forumactif.fr

133

Figure 28 : Photographies de deux frênes voisins ayant deux états sanitaires différents (frêne de gauche en bonne santé et frêne de droite fortement infecté par la chalarose).

GRINDESEL :  Est ce durable ? J'ai ce cas sur notre propriété y compris – pour l'instant – sur notre plantation de 2007 .

134

M.G. Du point de vue des gestionnaires que j’ai pu rencontrer, les solutions dérivant des résultats de cette thèse sont réalisables à grande échelle pour les forêts domaniales telles que la dilution de l’hôte et la mixité de la forêt avec les frênes en étage supérieur limitant le microclimat forestier.

La mixité des essences est déjà souvent réalisée dans ces parcelles privées. Par exemple, les trouées permettent une implantation d’autres espèces tout en laissant certains frênes grandir naturellement. Elles limitent la densité d’hôtes, apportent de la mixité et une ouverture du milieu laissant une chance aux frênes de se remettre grâce au microclimat plus sec. De plus, cela permettra dans les années à venir de distinguer des frênes résistants.

GRINDESEL : Sur le long terme . Vous ne traitez pas le fait d'un conseil forestier inadapté ou l'ignorer par défaut est, de la part de personnes sensées être informé , pour moi quasi inexcusable .
La recherche d'excellence devrait être une règle professionnelle , même si celle ci est par définition inaccessible .

M.G. Cependant, pour les forêts privées et communales, la contrainte économique est prépondérante. Une stratégie de gestion sera donc conseillée par parcelle selon les attentes du propriétaire (économiques, personnelles), la structure de la forêt et son état sanitaire.  

GRINDESEL : Encore ne faudrait il pas confondre à priori et à postériori … Il est vrai qu'à l'air des SMS la belle musique des mots justes  est parfois devenue inaudible .
C'est ce que l'on attend de FRAXINUS qui se limite à bavarder à coté de ce genre de bonnes questions , entre autres celle de former les têtes dès que possible et élaguer ou pas dès qu'une bille de qualité est en devenir à 6 m dès que possible sur des fûts de 12/14 m à 18 m ...sauf à prendre la décision de ne produire , à terme, que de la qualité secondaire voir du bois énergie ! Objectif mis en place ces jours via l'élagage des 500 Erables plantés en même temps que nos 497 frênes en 2007 . Ces Erables planttés la même années mais très bien conformés sont accolés aux frênes déformés par la Chalarose ! Ils ont maintenant une hauteur moyenne de 14 à 16 m pour un diamètre à hauteur de ceinture de 100 à 160 mm. J'ai formé moi même les têtes des 997 pieds en juillet 2015 avec mon petit fils .

M.G. Un modèle économique a été réalisé  dans le but d’estimer les coûts et dommages causés par la chalarose du frêne en France et d’évaluer les différentes mesures politiques possibles.

La gestion de la chalarose elle-même en France ou en Europe est devenue compliquée car la maladie est largement présente depuis quelques années.

GRINDESEL
… et a été très mal managée au point d'avoir laissé vendre (avec subventions) , planter et entretenir le temps de réaliser l'inutilité de ces efforts plus de 3 millions de plants (histoire de vider les stocks en pépinières?)
Face à un constat catastrophique et un prévisionnel du même genre j'ai décidé, ce matin même , qu'élaguer les 118 frênes qui semblaient 'sauvables' en février 2019 ne méritaient pas de l'être ! Leur plus sure probabilité étant de ne produire que du BOIS ENERGIE …
J'ai décidé de laisser faire les années et d'attendre de constater une régénération probable de chênes, d'Erable et, peut être … DE  FRENES ! Rendez vous dans 50 ans !


POUR GRINDESEL : Il est TROP TARD le mal est fait !



M.G. Conclusion page 135 ...

Cette thèse a mis en relation plusieurs disciplines telles que l’épidémiologie, les statistiques, l’écologie et la biologie des invasions pour essayer de comprendre la dispersion de la chalarose du frêne.

GRINDESEL : Avec quels avantages pour ceux qui ont planté à fond perdu suite absence de décision pour cause ' d'absence de réglementation '... coupable et non responsable ?!

M.G. Seule la discipline de génétique des populations n’a pu être employée dans ce travail mais reste néanmoins d’une importance cruciale dans l’étude de cette épidémie.

GRINDESEL : En quoi cette  discipline de génétique des populations – à l'échelle française ...-  aurait pu éviter la diffusion de la Chalarose ?

M.G. Différents facteurs climatiques, de densité d’hôtes et de dynamique de population ont été mis en relation avec la dispersion et le développement de la chalarose du frêne à l’échelle française. Un modèle de réaction-diffusion a été initié en tenant compte de tous ces facteurs pour aider à la compréhension et au management de cette maladie.

GRINDESEL : Sur  environ 3,5 millions de propriétaires forestiers français ...combien ont continué de planter des frênes dès que la DSF a réalisé que ' l'absence de réglementation ' lui interdisait d'interdire d'en vendre ?

M.G. Dans le contexte du réchauffement climatique, les prédictions pour les frênes restent positives.

' GRINDESEL : J'ai 78 ans . Je reviendrai si j'obtiens une permission …

Le 17 07 2019
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